Vieux geek, épisode 391 : Krakout, un casse-brique innovant.

Le monde des casse-briques est assez conservateur. Il y a toujours le même principe de base. Un mur de briques de forme plus ou moins variés, une batte en bas qui va de gauche à droite et inversement.

Recette qui remonte à « Breakout » publié en 1976 par Atari, recette reprise par des titres mythiques comme « Arkanoid » & « Arkanoid 2 » de Taito pour ne parler que du plus célèbre.

En 1987, Gremlins publie sur Amstrad CPC, BBC Micro, Commodore 64, MSX, Thomson et ZX Spectrum un casse brique qui change un peu les habitudes. J’ai nommé « Krakout ». Sa particularité ? Au lieu d’avoir un écran de jeu en hauteur, celui-ci est en largeur. La batte se trouve donc sur le côté droit (ou gauche, c’est modifiable dans les options). Après avoir bien galéré pour me trouver une version « non crackée » du jeu, j’ai enregistré la vidéo ci-dessous.

Le jeu est moins évident qu’il n’y parait. Car il faut penser en terme de largeur et non pas de hauteur. Bon courage pour dépasser le niveau 2, par ailleurs.

Si vous voulez essayer un casse-brique innovant, « Krakout » sera pour vous.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois d’août 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet. Quoi d’intéressant en dehors de la sortie de la Debian GNU/Linux 13 qui fait la une des webzines ?

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo pratique, sur les émulateurs que j’utilise au quotidien pour le rétroludique.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 387 : « Shadow of the Beast »… Jeu ou démo technique jouable ?

Nous sommes en 1989. L’amiga 500 de Commodore vient juste de souffler sa deuxième bougie. Déjà considéré comme l’ordinateur 16 bits de référence, il est chouchouté par les éditeurs. Cependant, un qui est connu pour toujours pousser les limites techniques de l’ordinateur cible d’un jeu, se décide de frapper un grand coup.

Un studio du nom de Reflections développe un jeu qui mettra la barre haute pour la suite. « Beast » aussi connu sous le nom de « Shadow of the Beast ». L’histoire est celle d’un enfant, Aarbron enlevé à ses parents. Séquestré dans le temple de Necropolis, il subira des expériences qui le transforme en créature étrange qui a tout oublié de son passé. Un jour, en regardant dans un globe magique, il apprend toute la vérité et décide de se venger de ses anciens maitres.

Une histoire assez bateau, mais qui s’intéresse à l’histoire dans un jeu vidéo ? Hein, qui ? Mais sur le plan technique, on a droit à du lourd. Des sprites nombreux et énormes, un scrolling à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux, une bande son de toute beauté composée par David Whittaker, un grand nom du domaine à l’époque.

J’ai donc fait chauffé mon ami WinUAE et j’ai demandé à avoir un Amiga 500 de 1987 avec son Kickstart 1.3.

Vous l’avez vu, l’envie d’en mettre plein la vue est une caractéristique du jeu. On se demande alors si on est en face d’un jeu ou d’une démo technique rendue ludique. 1990 verra le port du jeu sur l’Atari ST, le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum. Sans oublier les consoles Sega Master System et Mega Drive, ou encore la SuperNintendo.

Deux suites suivront en 1990 et 1992, qui n’existeront que sur Amiga par contre. Je n’avais jamais touché au jeu avant de faire cet article, et je dois dire qu’en 1989, si j’avais eu ça, j’aurai été muet de surprise.

« UfoTofU », un casse-tête rétroludique minimaliste mais prenant.

Je sais, vous allez me dire encore un article sur un jeu vidéo proposé pour des ordinosaures. C’est le cas, mais ici, je dois dire que c’est pour parler d’un jeu plutôt sympa, le port pour les Commodore 64 et Plus/4 d’un jeu proposé à l’origine sur le Pico-8.

Le jeu se pilote au joystick et le principe est simple. Il faut éliminer des suites de symboles qui ont une particularité : former un palindrome.

Le palindrome est une figure de style qui fait que l’on peut lire un mot dans les deux sens tout en conservant le sens. Le terme radar est un palindrome.

Plus la suite est longue, meilleure est la récompense. On peut jouer des parties de 20 ou 50 tours. On a droit à trois « warps » qui permettent de revenir au centre de la grille si on est coincé.

J’ai donc fait chauffer mon ami Vice pour enregistrer une double partie de « UfoTofU », une partie courte et une longue. Maintenant, reste à savoir si vous pourrez battre – capture d’écran à l’appui mes scores qui ne sont pas si mauvais que ça.

Bonne découverte !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juillet 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo, consacrée à une DGLFI, la AcreetionOS.

Petite question pour finir : seriez-vous intéressé par un live en duo avec Baba Orhum sur l’instance Ourtube ? Merci de le dire en commentaires 🙂

Sur ce, bonne fin de week-end !