En direct de ma connexion partagée, J+8 depuis la tentative d’installation ratée de la fibre.

Le dimanche 27 juin 2021, je faisais un premier bilan à J+4 de l’installation ratée de la fibre. Nous sommes en ce vendredi 2 juillet à J+8 et aussi à J-4. Normalement, le mardi 6 juillet dans l’après-midi, un technicien va passer m’installer correctement la fibre pour que je puisse enfin à nouveau ne plus dépendre d’une connexion digne des années 2005-2006.

Dans le précédent billet, j’en étais à 12,6 Go de données utilisées. J’ai plus que doubler la consommation, dépassant actuellement les 30 Go !

Il faut dire que j’ai eu pas mal d’activités un brin consommatrice. J’ai dû dépanner une amie via l’outil Anydesk… Autant dire qu’avec ma connexion de smartphone, ça a pris 15 minutes où normalement 5 aurait du suffire.

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En direct de ma connexion partagée, J+4 depuis la tentative d’installation ratée de la fibre.

Je rédige ce billet le 27 juin en fin d’après-midi. Cela fait maintenant près de 4 jours que suite à la compétence plus que limitée d’un technicien sensé fibrer mon appartement que je suis sans aucune connexion internet. Je n’ai même pas le filet de la sécurité de la connexion en VDSL, le « technicien » ayant sectionné sans mon autorisation la connexion en cuivre.

C’est quel niveau par rapport à la loi de Murphy ? Je crois qu’on atteint les emmerdements niveau deluxe.

Donc, depuis le 23 juin 2021 dans le courant de l’après-midi, je dois me contenter de la connexion via mon smartphone en 4G :

  • Si quelqu’un me téléphone, la connexion coupe immédiatement.
  • Avec ma connexion VDSL, j’avais 49,5 Mbits descendant, soit dans les 6,1 Mo descendant… Avec du vent dans le dos avec ma connexion 4G, si j’obtiens 256 Ko/s, c’est le bout du monde… Soit une division de la vitesse par 24…
  • Je m’aperçois à quel point le web souffre de surcharge pondérale au chargement du moindre site un peu « 2.0 ».
  • Ma consommation de données en l’espace de quelques jours dépasse allègrement les 10 Go… Heureusement, je suis en données illimitées sur mon forfait de téléphonie portable.

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Tiens, encore un enrobage de Blink pour Linux… Microsoft Edge !

À vrai dire, je n’en ai strictement rien à battre de cet énième enrobage de Blink, le moteur de rendu de Chromium, dérivé du Webkit d’Apple, lui même basé sur une ancestrale version améliorée de KHTML jadis développé pour le navigateur Konqueror de KDE.

Il est facile de perdre le compte des navigateurs web qui ne sont au final que des enrobages de Blink. Voici donc une liste non exhaustive :

  1. Brave
  2. Chromium et Google Chrome
  3. Epiphany devenu Gnome Web
  4. Falkon (pour KDE et LXQt)
  5. Microsoft Edge
  6. Midori (pour des environnements léger comme Lxde ou Xfce
  7. Opera
  8. SRWare Iron
  9. Vivaldi
  10. Yandex Browser

J’ai sûrement dû en oublier, mais ce sont les principaux enrobages de Blink. Déjà 10, ça fait pas mal pour montrer une pseudo-diversité qui n’existe qu’au niveau de l’interface utilisateur.

Comme disait un célèbre patron d’industrie, « Tout le monde peut avoir une Ford T de la couleur qu’il souhaite, à condition que ce soit le noir… »

Autant dire qu’on en est arrivé à ce niveau de pseudo-diversité… Joie !

Dans son annonce, Microsoft prévient que sa version de développement d’Edge pour Linux vise officiellement les plateformes à base de paquets deb et rpm : Debian, Ubuntu, LinuxMint, Fedora et OpenSuSE ainsi que les soeurs ennemies héritières du projet Mandriva en gros.

Cependant, on peut installer cette chose aussi sur une base Archlinux, étant donné que le PKGBUILD utilisé est un simple réempaquetage du paquet debian, la preuve en vidéo :

Bref, encore une preuve que dans le monde des navigateurs, la diversité est inexistante au final, si on regarde plus loin que l’interface graphique.

Et de 4000 !

Oui, 4000 billets sur ce blog qui fêtera ses 15 ans fin septembre. C’est le genre de billets qu’on écrit qu’une fois ou deux par décennie. La dernière fois, c’était pour le 3000e, le 18 mars 2016. En utilisant mon ami LibreOffice Calc, cela donne : 1574 jours, soit un peu plus de 4 ans 3 mois entre les deux billets.

Ce qui est pas si mal que cela. Cela fait en gros 250 billets par an, 5 par semaine. Oui, ce sont des approximations, mais cela donne une idée de la vitalité du blog. Si je suis le rythme en question, le 5000e billet arriverait en… 2024 !

On verra d’ici là, mais il serait étonnant que je maintienne un blog vieux de 19 ans en vie 🙂

Le prochain billet sera largement plus intéressant, mais ce genre d’occasion, ça ne revient jamais 🙂

Vieux Geek, épisode 195 : Spyglass Mosaic, l’ancêtre de Microsoft Internet Explorer 1.0

Tout le monde se souvient de son premier jour sur Internet. De la première page web affichée, de l’excitation que l’on a eu alors. Mais pour aller sur Internet, il faut un navigateur web. Quand j’ai débuté, en 1996-1997, le choix était simple : soit le Netscape de l’époque, soit Internet Explorer de Microsoft.

Il y a une légende tenace qui veut que les deux navigateurs soient tiré du même navigateur, Mosaïc. C’est à moitié vrai, et à moitié faux. Car si Netscape est bien dérivé du Mosaic développé par le NCSA, Internet Explorer est basé sur le Mosaïc proposé par Spyglass Inc…

Le premier Microsoft Internet Explorer est tiré du pack Microsoft Plus pour MS-Windows 95. J’avais déjà parlé de cette extension payante en mai 2017. Internet est quelque chose de neuf quand sort MS-Windows 95 en août 1995. Même si Microsoft ne croit pas trop dans cette nouveauté, il faut qu’il propose un navigateur. En développer un depuis la feuille blanche : pas le temps et pas intéressant. C’est pour cela qu’il se tourne vers l’offre de Spyglass Inc.

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