Pacman 6.0, un coup de pied dans les « roustons » des ArchJaro ?

Comme en moyenne une fois par an – même si la dernière fois remonte à octobre 2019 – le gestionnaire de paquets d’Archlinux du doux nom de pacman, connaît une mise à jour majeure.

Dans l’article, je parlais des problèmes de compatibilité avec un outil de « haut niveau », pamac. En effet, la migration de la version 5.1 avec la 5.2 avait mené à l’ouverture de deux bugs.

[…]
Cela a été aussi un passage douloureux pour l’excellent pamac. Après deux rapports de bug, un concernant la compilation, l’autre concernant l’utilisation, le gestionnaire de logiciels est compatible avec pacman 5.2.

Autant dire que grâce à la grande gueule que je suis et qui est détesté par une partie du monde libre francophone, certaines des personnes en question pourront continuer à utiliser une manjaro ou une base archlinux avec pamac sans prise de tête. Du moins, à la prochaine version stable, le paquet pamac-aur-git que je maintiens étant fonctionnel 🙂
[…]

Cette fois la migration est un peu plus douloureuse. Sur le rapport de bug que j’ai ouvert, le développeur qui répond au pseudonyme de Guinux est assez clair, je le cite :

The port to libalpm 13 is not trivial and I don’t have a time ATM to do it. Be patient.

On peut traduire ainsi :

Le port vers libalpm 13 n’est pas trivial et je n’ai pas de temps en ce moment pour le faire. Soyez patients.

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, cinquième épisode, juin 2016.

Après un bilan d’avril et mai 2016 assez bizarre, quel va être le bilan de juin 2016 ?

Bilan : sept projets, deux morts (Antergos et Arquetype CRT), Manjaro Linux OpenRC intégré dans le projet Artix. Reste donc 5 projets sur 7. Ce qui est une bonne nouvelle pour un bilan. On est donc avec un taux de survie de 71,4%.

Oui, ce billet n’est pas très long, mais il faut dire que je commençais déjà à sentir poindre l’idée que de batailler comme des chiffonniers sur les distributions, ça ne menait pas à grand chose au final.

Ma dé-GAFAM-isation… Quel bilan au bout de 4 ans et demi ?

En octobre 2016, je publiais un billet intitulé : « Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire :(« . Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts comme on dit, et j’ai voulu faire un bilan de ma dé-GAFAM-isation.

À l’époque, ma position était la suivante :

  • Diaspora* pour avoir un réseau social à la Facebook.
  • Linux pour l’informatique au quotidien
  • Un compte chez Amazon pour tout ce qui est achat en ligne.
  • Pour Google : plusieurs comptes de courriers, le réseau social Google Plus, l’agenda, la musique, les images et Youtube pour les vidéos. Sans oublier un smartphone sous Android.
  • Un compte sur Twitter et un autre sur une instance Mastodon dont j’ai changé entre temps.

Faisons le bilan. Côté abandons :

Diaspora* ? Je l’ai quitté en juin 2020, m’apercevant qu’on tournait en rond et je partageais aussi le constat d’Arpinux sur ce que devenait le réseau social décentralisé.

J’ai honteusement ouvert un nouveau compte chez Facebook (une dizainz d’années après la fermeture du premier compte), pour une simple et bonne raison : voir d’autres personnes que des geeks rotant leurs sodas et leurs pizzas. Oui, je pousse un peu la caricature, mais qui aime bien châtie bien.

Pour tout ce qui est Google : abandon de l’agenda pour un Davical auto-hébergé sur un Raspberry Pi 2. Pour la musique, j’ai migré de Google Music à sa mort vers Youtube Music. Google Plus a été mis à mort en 2019.

Sans oublier l’arrêt de publication de vidéos sur Youtube au profit des instances peertube.fr et tux’n’tube. Pour plus de détails, je vous renvoie à l’article des deux ans datant de novembre 2020.

Le reste n’a pas bougé, même si j’envisage fortement – j’ai un serveur qui héberge le blog et qui peut me laisser entrevoir l’hébergement d’une copie de ma musique en ligne en utilisant un service comme Funkwhale.

Projet à l’étude pour le moment. Je reviendrai sur ce sujet en temps et en heure. Ça sert d’avoir une connaissance qui est administrateur serveur et réseau de formation 🙂

Se débarrasser de l’ensemble des services des GAFAM n’est pas si évident que cela. Cela aurait pu être mieux. Mais je ne vais pas faire la fine gueule.

Faut-il faire des jeux moches pour apparaître rétro-ludique ?

J’ai déjà pu dire plusieurs fois que je suis un amateur de rétro-ludique. J’adore les vieux jeux MS-DOS (ou même les productions un peu plus récente), mais comme je l’ai déjà dit en février 2021 :

[…]
Mais pour moi, on est à la limite du pseudo-retro-gaming. Même si Nox Archaist est assez proche du vrai rétro-gaming, il manque un petit quelque chose… Difficile de dire quoi.

En tout cas, comme disait un célèbre animateur à une certaine époque : « Méfiez-vous des contrefaçons ».

En tout cas, une fois la mode du rétro-gaming passée, les vrais productions pour ordinosaures vénérables reprendront du poil de la bête 🙂

J’écris ce billet le 29 mai au soir pour une publication prévue dans les petites heures du 30 mai. Dans environ 3 semaines, le 22 juin, il y aura un anniversaire ludique important : celui de la publication de la version partagicielle d’un jeu qui a marqué son époque, « Quake ».

J’ai déjà parlé plusieurs fois de ce jeu qui m’a marqué et qui a lancé la mode des cartes accelératrices 3D. Principalement dans les articles suivants :

  1. Mai 2020 : GLQuake, la première version utilisant les capacités de cartes 3D à la 3Dfx
  2. Février 2019 : l’anecdote de la version castrée du niveau E2M6 qui était trop gros pour rentrer dans les clous de la taille maximale des niveaux.
  3. Février 2018 : l’histoire de l’ultime préversion du jeu qui contient des niveaux différents.
  4. Juin 2014 : un billet générique sur le jeu. Une vidéo est morte, mais ce n’est pas grave, au bout de 7 ans, ça peut se comprendre 🙂

Mais je n’apprécie pas vraiment les jeux qui ont un rendu moche, coupé à la hache sous prétexte de faire un hommage aux jeux de l’époque. DAns le côté mocheté intense, je demande le FPS « Dusk » sorti en 2018.

Rien que la bande annonce présente des modèles 3D dont les graphistes auraient eu honte à l’époque.

Il suffit de voir un jeu comme « Shogo MAD » – sorti en 1998 – pour avoir des modèles largement meilleur. Que dire de Quake 2 sorti fin 1997 ? À des années lumières de la mocheté suprême qu’est Dusk.

Sortir ce genre de titres avec ces graphismes qui ne correspondent en rien à ce qui était disponible en 1996-1997, c’est simplement se foutre de la gueule du monde. Si vous voulez avoir la vraie expérience des jeux 3D de 1996, il y a l’offre légale de GOG pour Quake.

Mais c’est bien connu, je dis ça, mais je dis rien 🙂

Ah, les hallucinations auditives :)

Je voudrai commencer cet article avec une vidéo publiée par Bruce d’e-penser en 2016, sur les hallucinations auditive. C’est surtout la deuxième moitié de la vidéo qui met en oeuvre les hallucinations liées à l’utilisation d’une langue autre que maternelle comme l’anglais, l’allemand, l’italien ou encore le russe pour une personne issue de la francophonie.

Dans une récente vidéo des pitreries du libre de la fin de l’aventure du fork plus qu’agressif de Gimp dénommé Glimpse, il y a aussi une forme d’hallucination auditive.

Si vous allez à 7 minutes 32, vous serez peut-être comme Flabby Owl – que je salue et remercie au passage – qui m’a fait une remarque qui m’a fait explosé de rire dans une réponse à un tweet où je parlais de la vidéo :

Oui, le mot prononcé qui était gloriole a été pris pour le duo de mot anglais « glory hole ». Le terme gloriole, dérivé de gloire définit, dixit mon ami le dictionnaire Larousse :

« Vaine gloire qui se tire de petites choses : Agir par gloriole. »

Entre ce sentiment qui passe de la brosse à reluire à l’égo et une spécialité des commerces pour adultes informés, il y a quand même une certaine différence.

Voici ce que je dis à ce moment précis de la vidéo.

Quel intérêt de forker Gimp ? Mis à part pour se faire un petit peu de gloire, de gloriole…

Bref, vous comprendrez que je tiens à remercier encore une fois pour sa remarque éclairée. Peut-être que dans la douzaine des développeurs qui ont forké Gimp, il y a des personnes qui sont amatrices des commerces pour adultes et de leur spécificité au niveau de certains murs. Mais cela ne nous regarde pas.

Sur ce, bonne journée !