Distrowatch, révélateur de la déconnexion du réel du petit monde des distributions GNU/Linux ?

Je sens déjà arrivé les commentaires du genre : « Oh, non, il va encore nous casser les couilles avec Distrowatch ».

Depuis la mort de QuebecOS, il est difficile de se tenir au courant de la sortie des dernières distributions GNU/Linux, qu’elles soient ou pas à la mode du jour sans passer par le détesté et non officiel Distrowatch.

Je sais que les personnes qui prétendent – ce qui est affirmé sans preuves… – que le débutant n’en a rien à foutre de Distrowatch. Et que le débutant – non défini autrement qu’en entité floue – ignore jusqu’à l’existence de ce site.

Les mêmes personnes éclairées sortent toujours le même duo ou trio de distributions GNU/Linux pour ce débutant – qui n’est pas défini – et depuis 2010, c’est Ubuntu (ou une de ses variantes) et Mint. 10 ans plus tôt, cela était Mandriva et une autre, comme la Fedora.

Petite parenthèse : comparaison n’est pas raison. Si on appliquait ce raisonnement au metal, il faudrait réduire la scène musicale au big four du Thrash que sont Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer. Ou encore réduire internet à Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft. Fermons la parenthèse.

Il est vrai que pour la personne qui n’en a rien à foutre de savoir ce qu’est une distribution, se tourner vers un expert auto-proclamé est une source de soulagement. Peu importe si en réalité, s’il existe quelque chose comme 175 ou 180 distributions qui se tapent dessus pour la seule cible bureautique.

Peu importe à la personne qui débute s’il existe des projets qui sont simplement des photocopies les uns des autres. Le « magister dixit » de l’expert auto-proclamé compte plus que tout. C’est compréhensible. Mais si on commence à creuser, on s’aperçoit du sombre merdier qui se cache derrière.

Avant qu’on me réplique l’habituel argument de la liberté des développeurs de se concentrer sur ce qui leur plait, je répliquerai par l’absurde : libre à chaque personne, même souffrant d’une pathologie cardiaque, de faire du saut à l’élastique. Le point « reductio ad absurdum » est donc atteint, on peut passer à la suite 🙂

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Cinquième partie.

Après un bilan assez mitigé en août, voyons le bilan du mois de septembre 2013 au bout de 5 ans…

5 billets, 5 distributions citées. Trois sont mortes : la Snowbird, la Denix-OS et malheureusement la Semplice Linux. 60% de perte en ce mois de septembre ? Ça pique. La Void Linux a survécu à la disparition de son fondateur, et la Slackware Linux 15 ? Avec un peu de chance d’ici Noël 2018 ? 🙂

Espérons que le mois d’octobre puisse limiter la casse…

Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Cinquième partie.

Après la quatrième partie parue le 31 août 2017 pour parler du mois de septembre 2012, attaquons-nous au mois d’octobre 2012.

Comme je ne savais pas quoi proposer en ce deuxième et dernier vendredi 13 de l’année 2017, 710 ans après l’arrestation des Templiers sur ordre de Philippe IV le Bel

3 octobre 2012 : un article sur la SalixOS 14.1 bêta 1.
10 octobre 2012 : un article sur la NetBSD 6.0rc2.
15 octobre 2012 : un article sur la Frugalware Linux 1.8pre1.
20 octobre 2012 : un article sur la PearOS 6.0.

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Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Quatrième partie.

Après le mois d’août 2012, attaquons-nous à l’actualité du libre en septembre 2012… Oui, je sais, je publie l’article le 31 août 2017 dans l’après-midi. Pour quelques heures, on ne va pas chipoter, non plus ?

Un mois plutôt chargé…

6 septembre : un article sur OpenSuSE 12.2 et son amour particulier pour Gnome

10 septembre : un article sur la défunte (??) PureOS, une Debian modifiée de mémoire.

15 septembre : un article sur la Sabayon Linux 10 et son côté indigeste.

19 septembre : un article sur la version alpha de la Fedora 18… Nom de code Spherical Cow… Jamais plus je ne me moquerai des noms de code de Canonical 😉

19 septembre : un article sur la elementaryOS, la 0.1 à l’époque, basée sur Ubuntu 10.10.

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