Frugalware Linux 1.9pre1 : faut aimer les installateurs austères…

La première préversion de la Frugalware Linux 1.9 est sortie récemment, avec un nouvel installateur, fvbe. J’ai voulu voir ce que cela donnait, donc j’ai pris l’ISO qui permet d’installer uniquement la base.

L’installateur est encore dans ses couche-culottes, mais refondre un installateur ne se fait pas en un claquement de doigt ! Et ne se fait pas en quelques jours.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-current-iso/fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso
–2013-04-08 23:15:53– ftp://ftp7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-current-iso/fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso
=> «fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso»
Résolution de ftp7.frugalware.org (ftp7.frugalware.org)… 2001:1b48:10f::2, 158.255.96.2
Connexion vers ftp7.frugalware.org (ftp7.frugalware.org)|2001:1b48:10f::2|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/frugalware/frugalware-current-iso … complété.
==> SIZE fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso … 431378432
==> EPSV … complété. ==> RETR fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso … complété.
Longueur: 431378432 (411M) (non certifiée)

100%[======================================>] 431 378 432 764KB/s ds 8m 47s

2013-04-08 23:24:40 (799 KB/s) – «fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso» sauvegardé [431378432]

J’ai ensuite lancé l’ISO dans une machine virtuelle virtualbox. Et dès le départ, on a un grub2 tout en mode texte. Pour des raisons pratiques, il faut configurer dès le départ la locale et le clavier (keyboard Layout).

Ensuite, au démarrage, on est accueilli par un simple login. J’ai entré le duo root et comme mot de passe, fvbe. Ensuite, l’installateur se démarre avec un simple fwsetup.

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Je vais être encore traité d’anti-Canonical primaire, mais je m’en contrefiche !

L’idée de ce billet m’est venu en lisant ce billet de Cyrille Borne, dans lequel il me fait un clin d’oeil que je cite :

Dans son billet sur les distributions Linux où Frédéric évoquait l’élitisme de certaines distributions, j’étais intervenu pour spécifier que quoiqu’il arrive de toute façon, quel que soit le Linux, ça finit par partir d’une manière ou d’une autre en sucette, une fois de plus on est en plein dedans. En parcourant les forum un peu pour trouver ma solution pour le touchpad, j’ai lu de nombreuses personnes qui n’avaient pas réussi à partitionnerl leur système pour y mettre Windows à côté, beaucoup de gens seront bloqués par la réalisation des live USB, par l’utilisation de Gparted, par l’édition des fichiers de conf pour faire fonctionner le touchpad. On comprend dès lors que rien n’est simple, et qu’il n’est pas la peine d’aller bien loin pour trouver la complexité.

En dehors de la fausse simplication des outils via l’utilisation d’une interface graphique, à savoir l’élitisme de certaines distributions, le problème est qu’utiliser une distribution GNU/Linux, c’est déjà s’intéresser à l’informatique en dehors de son utilisation basique.

Dans un billet assez acide, je disais que c’était une chance pour les distributions GNU/Linux d’être un marché de niche.

Il y a quelques vérités – certains diront que ce sont des idioties – mais ce qui va suivre est basée sur ma propre expérience. Celle d’une personne qui a aidé à former des personnes à l’outil informatique sous la férule d’une ATIC (Animatrice des Technologies de l’Information et de la Communication).

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Etant donné que je ne compte rien publier avant lundi prochain, un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’était court, mais j’ai pas mal de pain sur la planche avec un projet personnel qui me tient à coeur depuis près de 15 ans… Mais je n’en dirais pas plus pour le moment 😀

Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go 🙁

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue 🙁

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

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En vrac’ rapide et libre de dimanche de Pâques

A la veille du deuxième jour le plus con de l’année (le premier étant le jour de l’an), un petit en vrac’ rapide et libre. Très court, désolé, mais le changement d’horaire m’a laissé sur les rotules.

Désolé pour la courte liste, mais j’en ai ma claque des changements d’heures qui foutent le système digestif en l’air pour un gain qui est nul (au sens étymologique du terme).

En vrac’ plus ou moins libre pour commencer la semaine.

Pour commencer cette semaine, un en vrac’ qui ne sera pas 100% libre.

  • Manjaro Linux, la dérivée d’ArchLinux qui a ce moment le vent en poupe propose la troisième préversion de sa version 0.8.5. Et oui, j’en connais un qui sera content, il y a enfin un installateur graphique 🙂
  • Pour les « barbus », la NuTyX Sekong est enfin sortie en version finale. Tous les détails rébarbatifs dans l’annonce.
  • Encore une distribution avec un nouveau format de paquets : la alphaOS.
  • Fan d’OS improbables ? Jetez donc un oeil sur KolibriOS, entièrement écrit en assembleur, et qui ne demande que 8 Mo de mémoire vive pour fonctionner !

Pour finir, quelques liens sans relation directe avec le logiciel libre, mais très savoureux :

Les distributions GNU/Linux « Michu-compliant », un secteur presque mort-né ?

Il y a plusieurs tendances lourdes dans le monde des distributions GNU/Linux. Il y a les distributions pour puristes, qui chassent le moins logiciel non-libre parfois au prix d’être inutilisable dans la vie quotidienne.

Il y a aussi les distributions austères qui s’adressent plus aux personnes qui – comme moi, et je plaide coupable – cherchent des environnements plus modulaires, au prix de l’utilisation d’installateur en mode texte, ce qui est le meilleur moyen d’effrayer l’utilisateur de base.

Et – si l’on sort les distributions spécialisées dans des domaines précis comme les serveurs, les environnements de jeux ou encore les outils de sécurité – les distributions que je qualifie de « Michu-compliant ». En gros, des distributions qui se veulent utilisables et surtout effrayer le moins possible le débutant en lui cachant la complexité inhérente à l’informatique.

Dans ce domaine, on trouve de très bonnes distributions, comme la dernière mouture de la OpenSuSE, Ubuntu (et sa tripotée de dérivées), Linux Mint, et pour les utilisateurs plus avancé, des projets comme la Manjaro Linux ou encore la Chakra Linux. Et pour les fans de distributions communautaires, ne pas oublier la vraie descendante utilisable de la Mandriva Linux, j’ai nommé la Mageia Linux.

Le but honorable de ce genre de distributions est de proposer une base solide, en clair en se basant sur l’unix-like qu’est Linux, et en rajoutant des outils graphiques dans un environnement graphique.

Et surtout, pour éviter d’effrayer le débutant, le minimum, voire aucune interface en ligne de commande.

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OpenSuSE 12.3 : la distribution presque « michu-compliant » ?

En septembre 2012, j’était victime de problèmes assez ennuyeux avec la version 12.2 de la distribution OpenSuSE. Et j’en avais retiré une mauvaise impression de la distribution au reptile.

La sortie d’OpenSuSE 12.3 me donne l’occasion de voir si le caméléon a repris des couleurs.

J’ai récupéré via bittorrent l’image ISO 64 bits. Et j’ai utilisé VirtualBox pour lancer une machine virtuelle.

Un des points forts de la OpenSuSE, c’est son installateur. C’est surement l’un des plus simples, au sens « michu-compliant » du terme, que je connaisse.

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En vrac’ rapide et libre.

En cette veille du trolldi hebdomaire, un en vrac’rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Après une Trisquel GNU/Linux décevante, voyons où en est la Parabola GNU/Linux.

Hier, je parlais de la Trisquel GNU/Linux 6.0, qui m’a vraiment déçue. J’ai donc voulu voir où en était la Parabola GNU/Linux. La première que j’en avais parlé, c’était en janvier 2012, puis de nouveau en octobre 2012, lors du deuxième volet d’un article en 3 parties.

Même si l’on peut migrer d’une ArchLinux vers une Parabola GNU/Linux, j’ai trouvé qu’il était plus « propre » et plus simple d’installer directement la Parabola GNU/Linux en utilisant la dernière ISO disponible. Sachant que l’installation se fait en ligne, on est tout de suite certain d’avoir une Parabola GNU/Linux à jour.

J’ai donc récupéré l’ISO d’octobre 2012, qui permet d’installer soit une version 32 bits, soit une version 64 bits de la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://m.tiddles.me/parabola-2012.10.17-dual.iso
–2013-03-13 11:42:13– http://m.tiddles.me/parabola-2012.10.17-dual.iso
Résolution de m.tiddles.me (m.tiddles.me)… 2400:8900::f03c:91ff:fedf:65b4, 106.186.21.31
Connexion vers m.tiddles.me (m.tiddles.me)|2400:8900::f03c:91ff:fedf:65b4|:80…échec: Connexion refusée.
Connexion vers m.tiddles.me (m.tiddles.me)|106.186.21.31|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 385875968 (368M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «parabola-2012.10.17-dual.iso»

100%[======================================>] 385 875 968 581KB/s ds 8m 32s

2013-03-13 11:50:45 (736 KB/s) – «parabola-2012.10.17-dual.iso» sauvegardé [385875968/385875968]

Et j’ai lancé ma machine virtuelle habituelle, qemu avec un disque virtuel de 128 Go et 2 Go de mémoire vive.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2012.10.17-dual.iso -boot order=cd &

La procédure d’installation est identique à 99,9% la même que celle que j’ai décrit dans un article précédent.

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