En vrac’ rapide et culturel dominical.

Un petit vrac’ culturel (un en seul mot, pas comme les émissions de certaines chaines de la TNT, comme NRJ8 ou Direct12 :).

Collection Hungry Lucy

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

« Wooden Castles » : quand la folk anglaise montre une nouvelle fois toute sa virtuosité.

Wooden Castles, c’est le nouvel album de Dave Gerard & The Watchmen. Je l’avais précommandé en août dernier, et j’attendais avec impatience sa sortie.

J’avais déjà parlé du précédent projet en avril 2013, désormais introuvable en version physique, « A Song A Week ».

Hier soir, j’ai donc pu récupéré l’album en version numérique. J’espère juste que la version physique – oui, je suis un grand collectionneur de galettes plastifiées – arrivera d’ici la fin du mois dans ma boîte aux lettres.


C’est un album d’une trentaine de minutes, constitués de douze pistes. Deux d’entre elles, dont la piste éponyme était déjà disponible sur le précédent album « A Song A Week ».

Ce sont des petites pépites folk qui s’enchainent les unes après les autres. Prenez une tasse de chocolat chaud, quelques biscuits. Enfoncez vous dans votre fauteuil, et laissez vous emporter par les mélodies qui vous carresseront les oreilles.

C’est une longue sensation de bien être, de relaxation qui vous accompagnera lors de l’écoute de l’album. Evidemment, j’adore la piste éponyme, mais rien n’est à jeter dans cet album. Toutes les pistes tapent juste. Elles sont courtes et bien remplies.

Que dire de plus ? Ecoutez-le si vous aimez la bonne folk anglaise. Sinon, découvrez-le ainsi que la folk anglaise 🙂

Le HTML DRMisé ? Ultime volonté d’adapter l’internet à l’économie qui l’a précédée ?

L’internet… Ce bouc émissaire bien idéal qui a pris le rôle du Grand Méchant dans les propos des hommes et femmes politiques les plus conservateurs, et dans les propos des lobbys de production de contenus culturels, vous savez les machins fades et insipisde qui remplissent les médias classiques : aussi bien au niveau de l’audio, que de la vidéo et que de l’écrit.

En lisant un coup de gueule de Seb Sauvage, on peut comprendre l’étendue du danger et de la volonté de mettre sous le boisseau l’internet, vecteur de diversité. Je cite les morceaux intéressants :

Le draft s’appelle EME (Encrypted Media Extensions): http://www.w3.org/TR/encrypted-media/. C’est une API permettant de standardiser l’interfaçage des navigateurs et des systèmes de DRM. Dans la pratique, vous ne pourrez pas enregistrer les vidéos. Le navigateur passera le contenu chiffré au module DRM qui se chargera de décoder les trames.[…]
Certes, cette norme est uniquement orientée vidéo, mais après la vidéo, que croyez-vous qu’il va se passer ? Il y a plein de monde qui attend à la porte pour avoir sa petite couette confortable de DRM: Les photographes pour empêcher la « copie » de leurs photos, les maisons de disque pour restreindre l’écoute, les agences de presse et maisons d’édition pour empêcher le vilain copier-coller, les webmasters neuneus pour « protéger » leur code HTML/javascript.

Les industries culturelles – quelle oxymore déjà dans l’union de ce deux mots – n’a pas compris que les DRMs, la gestion (ou plutôt restriction) des droits numériques est rejetée par les utilisateurs et que c’est une impasse ? Autant une impasse que la dispendieuse Hadopi (41,48 millions d’euros dépensés en 4 ans) dont le bilan est plus que sujet à caution.

Que la volonté d’avoir une économie de rente – comme celle des droits d’auteurs qui font qu’Apollinaire ne s’est elevé dans le domaine public que 95 ans (au lieu des 70) après son décès (une sombre histoire de droits prolongé pour les personnes morte pour la France et les deux conflits conflits qui ont gelés le compteur) – est incompatible avec un réseau décentralisée, où la copie ne coûte rien en frais de reproduction ?

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KesakoO, le retour avec « Merysland ».

Comme je l’avais déjà précisé dans un précédent article, Michaël Krez alias KesakoO sort son deuxième opus aujourd’hui.

Il s’appelle Merysland. Publié sous licence libre CC-BY-NC-SA, c’est un petit album d’une trentaine de minutes environ. Il est disponible sur Bandcamp selon le principe du « Donnez ce que vous voulez ».

C’est un album qui mélange le jazz, le trip-hop, et parfois le rap. Les pistes de différentes influences se mélangent à la perfection.

La première piste est très jazzy avec une légère pointe de trip-hop. Le côté trip-hop augmente dans les deux pistes où est invité Screenatorium, à savoir « Cameo » et « Discovery », les deuxième et quatrième pistes. Ca fait un peu penser à Portishead rajoutant les sonorités chaudes du jazz.

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« Pages » : le premier album des These Animals.

Après une longue attente, j’ai reçu aujourd’hui le premier album du quatuor New-Yorkais, « These Animals ». Après avoir parlé de leur campagne de financement sur Kickstarter en mai dernier, j’ai finalement reçu l’album. Mieux vaut tard que jamais, non ?

Celui-ci est disponible en version numérique sur Bandcamp (avec les deux premiers EPs du groupe) ou sur le site officiel du groupe en version physique.

C’est un album de pop-rock classique, qui commence en fanfare avec « I Wrote The Book ». Il y a toujours un léger côté psychédélique comme avec les effets sur la piste « Autumn ». Dommage que cette piste soit un peu coupée à la hache sur la fin 🙁

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Vieux Geek, épisode 19 : Le Speedtouch USB d’Alcatel alias la « Raie Manta ».

Ah, les débuts de l’ADSL en France. C’est vers 2002 que j’ai eu droit à l’ADSL chez Wanadoo à l’époque. Et j’ai eu droit au modem USB emblématique à l’époque… Le Speedtouch USB d’Alcatel connu sous le surnom de « Raie Manta ». C’était ça :

Speedtouch USB alias Raie Manta

Mais ne fuyez pas ! Je sais, c’était une horreur. Plantogène, d’une couleur à donner la grippe intestinale à un caméléon, elle a été au moins utile à quelque chose : démocratiser l’accès ADSL en France. Et je l’ai gardé plus de deux ans !

A cette époque, j’ai fait mes premières tentatives de passage pour de bon avec une distribution GNU/Linux. J’en ai déjà parlé en février 2008.

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Un petit peu de culture, oui, mais libre ;)

Un billet rapide pour parler de culture publié sous licences Creative Commons, et donc libre. Commençons par la lecture, et plus précisément par le dernier tome de la série GKND. On peut récupérer – gratuitement ou contre un don – le dernier tome « How I met your sysadmin » en version numérique en attendant la version papier.

Et le synopsys est excellent :

Après un an à se tourner autour, nos deux protagonistes ne se décident toujours pas à faire un pas l’un vers l’autre. Mais une nuit blanche de travail sur un projet en retard pourrait bien changer la donne et offrir la conclusion tant attendue de cette saga…

Continuons par la musique. Michael Krez alias KesakoO est sur le point de sortir son nouvel album, « Merysland ». J’avais déjà parlé de son précédent album en décembre 2012.

Jusqu’au premier octobre, un titre sera publié quotidiennement sur le compte youtube de KesakoO.

J’ai pu écouter l’album en exclusivité, grâce à la générosité de Michael Krez et je peux vous dire qu’il est très bon. J’en reparlerais mardi ou mercredi prochain, après sa sortie officielle.

Pour résumer, si vous aimez les sonorités jazz, matinée de trip-hop ou de rythmiques qui font penser au rap, suivez de près cet album.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Have The Moskovik : un très bon deuxième album !

Have The Moskovik nous propose son deuxième opus, au titre tout aussi court que le premier : « Là où les idées vertes incolores dorment furieusement« .

Après le premier album « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse » (sortie en décembre 2011), le groupe sort avec le label Strandflat leur deuxième album.

Trois versions sont disponibles :

  1. Numérique uniquement avec une piste bonus
  2. Deluxe simple : numérique, CD et 33 tours
  3. Deluxe limitée : la deluxe simple avec un 45 tours contenant la piste bonus.

Les deux dernières étant disponibles courant novembre 2013.

Après le coup de coeur du premier opus dont j’avais parlé dans un billet en novembre 2012, j’ai voulu voir si l’alchimie qui était la moëlle du premier album était encore présente dans le deuxième opus.

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Mercredi musical, première partie.

Un mercredi musical assez chargé. Qui nécessite la rédaction d’un deuxième article plus long 🙂

Mais commençons par ce premier billet, un peu court, mais c’est normal 🙂

Et pour finir ce cours, un extrait du prochain album de Mazzy Star.

Dayazell : un voyage musical dans l’espace et le temps.

Depuis que j’ai découvert grâce à une ancienne collègue Dead Can Dance, j’ai toujours été intéressé par les chants traditionnels. Et après la découverte via un ami artiste peintre du groupe Blackmore’s Night qui mélange rock, folk, sonorités médiévales et renaissance, j’ai cherché à trouver des musiques qui mélangeraient toutes ses influences. Ou un maximum d’entre elles 😉

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… Et parfois, on trouve l’aiguille. Cette aiguille, c’est le quatuor Dayazell qui a proposé son premier album éponyme en 2012.

Ce quatuor est composé de Isao Bredel (chant, nyckelharpa, tambour), Yann Voegel (flûtes à bec, ney, chalumeau, chant, bendir), Yann Righetti (cistre, oud, tambour, flûte, chant) et de Guilhem Puech (darbouka, tar, tambour, bendir, flute, chant)

Avec cet album, on fait un voyage dans le temps et dans l’espace.

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