Hudson, de la bonne musique folk-rock indépendante.

Ayant récupérér les 4 compilations de l’année 2011 du site @diffuser, j’ai pu entendre dans le 3ième volume un titre du nom de « Seven Arrows », et j’ai eu un coup de coeur. Après quelques recherches, je suis tombé sur la page bandcamp du groupe Hudson.

L’album d’où est tiré le titre « Seven Arrows » s’appelle « Eastward ». Le groupe se compose de John Boswell, Will et Katherine Crowley.

Ce groupe de folk rock indépendant situé dans l’Etat de Washington (vous savez où se trouve Seattle, siège historique de Boeing et Redmond, siège d’une petite entreprise, Microsoft), et créé des albums concepts en les écrivant et les enregistrant une semaine maximum.

Pour cet album, le concept est le suivant : le voyage d’un jeune homme partant vers l’Est pour sauver son frère.

Les albums ainsi produits sont disponibles au téléchargement, sur le principe du « donner ce que vous voulez » (sans limite basse). J’ai donc télécharger l’album, et je pense faire un don de 5 ou 10 dollars car j’ai vraiment aimé l’album.

A noter que les albums produits sont publiés sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 3.0, donc : partage à l’identique sans exploitation commerciale en précisant la paternité de l’oeuvre.

A noter qu’un deuxième album, « Crimson » est sorti, et qu’une version en digipack est disponible. Ne l’ayant pas écouté, je ne peux pas me prononcer dessus.

Etant donné qu’on peut écouter en flux les albums, vous ne perdrez que quelques minutes si vous n’aimez pas 😀

Et oui, j’achète encore des CDs…

Même si je suis en accord avec l’excellent article de Ploum, je continue d’acheter des CDs… Mais uniquement en vente directe ! Et j’en suis content 🙂

J’ai parlé de l’EP des « The Black Atlantic » , que j’avais pré-commandé en juillet dernier, dès l’annonce de sa sortie prévue à l’origine en novembre…

Je l’ai finalement reçu, et le digipack est de toute beauté…

Les 15 € que j’ai payé en précommande sur leur site officiel, je sais où ils sont allés et à qui ils sont allés… C’est ce qu’on appelle de la transparence. Et çà les vaut largement, surtout quand on compare à ce qui pollue les rayons des CDs dont la surface a décrue de 50% en 3 ans dans mon hypermarché local…

Seul regret : aucune date de tournée prévue en France, uniquement en Allemagne, Suisse et Pays-Bas 🙁

Quand les « culs-bénits » influençaient la Constitution Américaine… Le 18ième amendement…

Demain, ce sera le 93ième anniversaire de la ratification du 18ième amendement de la constitution américaine, celui qui établit ce qui est resté dans l’histoire du 20ième siècle connu sous le nom de « Prohibition ».

Alors que le Parti Républicain se déchire et que les candidats sont plus « culs-bénits » et « bigots » les uns que les autres, il est bon de revenir sur cette période de l’histoire nord américaine.

Sous la pression de ligue de tempérance, qui voulait bannir toute forme de boissons alcoolisées, dans le but de combattre les violences conjugales (but honorable), la prohibition des boissons alcoolisées se mit en place… La première section contient l’interdiction des boissons alcoolisées.

Section 1 : L’année suivant la ratification de cet article, la production, la vente ou le transport de boissons alcoolisées sont interdites. L’importation vers les États-Unis ou l’exportation en provenance des États-Unis et de tous les territoires sous leur juridiction à des fins de consommation sont également interdites.

Pour le plus grand bénéfice de mouvements mafieux qui tels les opérateurs téléphoniques historiques français se firent des testicules en or durant des années en vendant de l’alcool de contrebande souvent de mauvaise qualité. Et parfois de l’alcool en provenance de pays qui ne l’était pas, comme l’Europe continentale.

Il faut se souvenir que Scarface, Al Capone n’est tombé que suite à un contrôle fiscal, et nullement pour ses activités illégales concernant l’alcool.

Il faudrait que les personnalités politiques de tous les pays se souviennent que la prohibition pure et simple de substance est la porte ouverte à tous les trafics et à l’argent sale. Quelle que soit la prohibition en question. L’exemple de ce texte hypocrite ratifié il y a 93 ans le prouve bien.

Vous reprendrez bien une petite dose de « Cyanure » ?

Je suis pas trop roman policier, mais je dois dire que je suis tombé sur un petit bijou hier, un roman de la suédoise Camilla Läckberg, « Cyanure ».

Publié aux éditions Actes Sud, c’est encore une digne représentante de l’école du policier suédois, qui a donné la célèbre trilogie Millenium.

Dans un cadre digne d’une tragédie classique (unité de lieu, de temps et d’action), Camilla Läckberg nous régale avec un drame qui se passe dans un cadre familial cossu.

Pour résumer l’intrigue, rien ne vaut ce résumé trouvé sur la fiche de la FNAC :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête. Offrant une pause à Erica Falck, Camilla Läckberg tisse un polar familial délicieusement empoisonné.

Une longue nouvelle de 150 pages, mais l’intrigue est bien ficelée. Je ne regrette pas l’achat, et si vous voulez découvrir Camilla Läckberg, c’est une bonne introduction.

La mélancolie du promeneur de la lune… Un album qui vaut largement son prix.

Vous aimez la folk à la guitare sèche avec des mélodies éthérées qui font un peu penser au Dylan des débuts ?

Alors, l’album de Moon Rambler « Melancholy » est pour vous. Cependant, ce n’est pas la première fois que je parle de cet artiste sur mon blog.

Dans son premier album 12 titres, vendu 7 € (largement moins cher que la daube des majors qui monopolise les rayons des surfaces de ventes), il y a la reprise des titres de son premier EP, sorti en novembre 2010.

Les deux premiers titres sont des reprises du premier EP, surtout le duo superbe sur « Escape » avec Laetitia A’Zou.

Suit alors le magnifique « Fly Away » à la guitare 12 cordes.

La superbe voix de Laetitia A’Zou fait son effet sur la piste « From The Moon ». On peut tomber raide dingue amoureux d’une voix ou pas ? 😉

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Elle s’accroche vivement… Ou comment Mazzy Star explose dès son premier album.

J’ai volontairement traduit le titre du premier album de Mazzy Star, dont la chanteuse n’est autre qu’une certaine… Hope Sandoval.

« She Hangs Brightly » est sorti en 1990, et déjà ce qui fera le succès du deuxième album (le meilleur selon moi) des Mazzy Star est déjà là : mélodie jazz pop, la voix magique d’Hope Sandoval, le coté éthéré de certaines composition. Dans une autre vie, il y a plus de 3 ans, j’avais posté un article sur « Fade Into You », tiré du deuxième album des Mazzy Star.

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Untold stories of a dying moon : du grand art !

Nikos, alias Zero Project, compositeur grec dont j’avais parlé il y a plus d’un an, revient dans un album « Untold stories of a dying moon », qui mélange clavier, corde, instruments à vents, et sons éthérés le tout d’une manière toujours aussi admirable.

L’album est disponible à l’écoute en flux, gratuitement au format ogg 128 et mp3 160. On peut l’acheter sur Amazon Mp3, Emusic, iTunes, Nokia et Simfy.

Si on veut une version flac ou une version à graver directement sur un CD 80 Minutes (car l’album fait 79 minutes 30), on peut l’acheter directement auprès de l’auteur pour le prix énorme de… 5 € !

Pour décrire la musique : prenez un quart de musique classique, un quart de Vangelis, un quart de Johan Johannson (de l’album Englabörn), et un quart de rêve. On mélange le tout et on déguste sans modération.

J’ai acheté l’album au format flac, et j’ai fabriqué le boitier CD, même si j’ai du m’y reprendre à trois fois pour le fond du boitier 🙁

Dommage que je n’avais plus d’étiquette pour CD, mais c’est déjà très joli comme résultat, quoiqu’un peu artisanal 🙂

Dernier billet pour 2011

Et comme certaines personnes nous disent que le 21 décembre 2012, c’est l’apocalypse, rien de tel qu’un titre de Rainbow de 1978 pour se mettre dans l’ambiance.

Nous sommes en 1978, et avec Ritchie Blackmore et le regretté Ronnie James Dio, sort le titre « Gates of Babylon »

Bon réveillon et rendez-vous en 2012 !

Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ?

J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.

Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.

Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…

  • Les 6 premiers albums de Black Sabbath
  • Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
  • Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
  • Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
  • Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
  • Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
  • L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
  • Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
  • Portishead et le projet solo de Beth Gibbons

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Parfois, cela fait du bien de fouiller dans ses archives.

Hier, fouinant dans mes archives de marques-pages, je suis tombé sur ce lien que j’avais mis de coté il y a plusieurs mois. J’en avais oublié jusqu’à son existence. Et j’avoue que je suis tombé sur un des plus beaux albums de musique électronique que j’ai écouté de l’année.

En début de l’année 2011, j’avais déjà écouté un album du duo « Planète Sauvage ». C’est donc avec curiosité que j’ai récupéré la version flac de l’album « The Past And Promise » sorti en juin 2011…

Je ne suis pas un super critique pour parler de musique, et souvent les mots me manquent pour parler d’un album. Non pas par manque de vocabulaire, mais car il m’est parfois difficile d’exprimer mon ressenti.

Tout ce que je peux dire de cet album, c’est : « pourquoi je suis passé à coté cette année ? » C’est un petit bijou, chaque morceau complétant le précédent, et faisant passer les 52 minutes de sa durée sans qu’on s’en aperçoivent.

Le plus simple : récupérez l’album et écoutez-le. Faites-vous votre propre opinion 🙂

C’est un album d’une douceur comme j’en ai rarement entendu, qui ne tombe pas dans la facilité de répéter à l’infini trois accords sur différentes tonalités.

Pour ne rien gâcher, l’album est publié sous licence Creative Commons. Bonne écoute.