En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’octobre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Lethian Dreams a publié une vidéo d’un titre qui devait faire partie d’un album (« Season of Raven Words ») mais ce ne fut pas le cas.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Roguebot pour le Commodore 64, un drôle de de jeu à la rogue.

J’ai déjà dit plus d’une fois que j’aimais les jeux à la rogue. Dans l’épisode 296 de la série vieux geek, je parlais de la première version commerciale de Rogue. J’ai aussi parlé de l’excellent Rogue64 pour Commodore 64 début 2022.

Mais j’ai découvert récemment l’existence d’une variante finalement pas trop mal, RogueBot. Au lieu que le hasard intervienne, vous ne pouvez agir qu’en vous basant sur des cartes d’actions : tourner à 90° à gauche ou à droite, avancer, attaquer. Ce sont les cartes de base auxquelles s’ajoute en fonction de la progression des cartes de potions (pour redonner de l’énergie au robot que vous dirigez)), d’augmenter le bouclier ou la quantité de vie disponible, et bien d’autre chose encore.

Comme tout bon rogue, les niveaux sont générés à la volée, sauf le premier qui reste le même. Et comme tout bon rogue, une partie peut durer 2 minutes ou 2 heures, tout dépendant des cartes que vous tirez. J’ai fait une vidéo qui contient deux parties. La première s’arrête au bout d’une minute environ, tandis que l’autre dure un peu plus.

Oui, je n’ai pas pensé à utiliser la potion pour recharger le robot, mais je ne voulais surtout pas que la partie s’éternise. J’ai vaincu le premier niveau, c’est le principal… Surtout qu’il y a quelque chose comme une quarentaine de niveaux à visiter pour finir le jeu… Bonne chance et bon courage 🙂

Il n’est pas besoin d’avoir de la mémoire à foison pour faire des jeux inventifs et parfois prenant.

J’adore les concours de programmation, surtout quand on met une limite dure. Comme pour le concours Craptastic 2024 organisé par le magazine Reset 64. Le but est simple : faire des petits jeux en utilisant au maximum 4 Ko de mémoire vive, les programmes compressés étant acceptés.

J’ai donc récupéré l’archive des 31 créations du concours Craptastic 2024 et je vais vous présenter rapidement mes 3 coups de coeurs.

Le premier ? « Golf Dash ». Un jeu classique où on contrôle une balle qui doit aller dans un trou, sachant que la balle ne s’arrête que si elle rencontre un obstacle. Voici donc les 10 premiers niveaux des 17 du jeu.

Le deuxième ? « Hydrogen ». Un casse-brique inversé avec la raquette en haut. Ça fait tout drôle et ce n’est pas si évident que cela ! La preuve en vidéo…

Le troisième ? « Stop the Bomber » de Skyberron. Un jeu où il faut désarmorcer les bombes posées par un terroriste. Si une bombe explose, on perd une vie. Et le terroriste est vaincu si on le touche 10 fois. On monte ensuite de niveau et ça devient un peu plus rapide… Un jeu rapide et nerveux, la preuve en vidéo.

J’aurais pu aussi citer « Crac Pac », un jeu qui fait un peu penser à « Jetpac » sur le ZX Spectrum, mais le jeu est bugué au troisième niveau.

Je vous laisse regarder les jeux rendus disponibles, peut-être d’autres vous parleront plus qu’à moi 🙂

Escape room, un escape game pour le Commodore 64.

Je dois dire que je n’ai pas très souvent joué à des escape games. Je n’en ai pas eu trop l’occasion, et les rares fois où j’ai pu le faire, j’ai franchement apprécié cela.

C’est en se basant sur le principe des escape games que Patrick Patul a utilisé le moteur de jeu D42-Adventure System pour faire un jeu reprenant le principe des escape games mais avec un principe de base : s’échapper de chaque salle proposée en résolvant des énigmes à la difficulté croissante.

Le jeu est disponible en anglais et en allemand. L’interface D42 se pilote au joystick ou à la souris. Il suffit alors de cliquer sur une action, puis sur un objet que l’on peut utiliser. C’est une forme de point’n’click textuel qui est très simple d’emploi.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà résolu les trois premières salles et je dois dire que la difficulté est bien croissante. Heureusement on peut sauvegarder sa progression, c’est pas plus mal. Mais le mieux est de vous montrer la résolution de la première salle qui n’est pas si compliquée que cela au final.

Ce qui est bien, c’est que le jeu propose plusieurs musiques différentes – peut-être une par niveau ? – et qu’il est accessible avec un niveau d’anglais que je qualifierai d’intermédiaire. Quant aux premiers niveaux, ils se résolvent avec une quinzaine d’étapes environ.

En tout cas, il est très net que je me noterai la solution de chaque niveau pour ne pas repartir de zéro dans une pièce donnée. C’est sûrement un jeu qui vous plaira si vous aimez vous faire des nœuds au cerveau pour vous évader de chaque salle ! Et non, je ne pense pas que je publierai la solution complète en vidéo. Encore faut-il que j’y arrive 😀

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi d’août 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Si vous voulez naviguer en toute tranquillité, la version 6.6 de Tails est pour vous.
  • La DGLFI de la semaine. Une base Beyond Linux From Scratch avec son installateur de paquets dédié. J’ai nommé la Quieux Linux.
  • Dans la série « La distribution GNU/Linux basée sur Archlinux de la semaine », je demande la BredOS. Elle est orientée ARM avec les ordinateurs de la taille d’une carte de crédit comme le Raspberry Pi par exemple, même s’il n’y a pas de support pour celui-ci.
  • Il y a parfois des jeux hommages à d’autres. C’est le cas avec « Color Water Sort » pour le Commodore 64 qui est un hommage au très difficile « Huestack 2 ».
  • Du nouveau dans le petit monde des émulateurs Amstrad CPC. Le projet Xcpc (qui est orienté Linux / BSD) vient de sortir en version 0.52.0 avec pas mal de bonnes choses dans les tripes 🙂
  • Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rappel : Robin and The Woods dont j’avais parlé en avril 2021 a lancé la précommande de son deuxième album, « A Lack of Insight » sur Hello Asso. La précommande se terminera le 30 septembre 2024. Ne ratez pas l’occasion !

Pour finir, une vidéo de « Color Water  Sort » pour le Commodore 64. Pas mal pour un jeu écrit en Basic 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’août 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Huestack v2 pour le Commodore 64, le retour du casse-tête avec des éprouvettes.

Après une version 1.0 sous-titrée « The Tube Trials », Sabbi revient avec une version 2.0 sous-titrée « The Chromatic Challenge ». J’avais parlé de la version 1.0 en juin 2024. Autant dire que Sabbi a mis les bouchées doubles pour cette version améliorée. Ce que j’ai pu voir :

  1. Chaque puzzle comptabilise le nombre de mouvements effectués
  2. Les niveaux sont différents et très nombreux à savoir 120, autant dire que la durée de vie est énorme !
  3. Les scores sont enregistrés dans le but d’être battus 🙂
  4. Il y a aussi un nouveau fond musical, histoire de ne pas trop lasser les joueurs

Je dois dire que je pensais que ce ne serait qu’une mise à jour de la première version, mais c’est une nouvelle version complètement différente que l’on trouve sur l’image disquette pour Vice, le TheC64Maxi et le vrai Commodore 64 des années 1980.

Comme pour le premier opus, j’ai enregistré les solutions des 3 premiers niveaux qui sont largement abordables.

Je dois dire que je crains de me prendre la tête à mort sur les niveaux plus avancés.

Bonne découverte et bon courage si vous vous lancez dans l’aventure !

Vieux geek, épisode 351 : 1984, quand Micro Application donnait dans le ludique.

Micro Application est surtout connu pour ses livres de vulgarisation de certains logiciels ou encore en tant que fournisseur de logiciels clonant les grands titres commerciaux.

Il me vient à l’esprit « Nettoyeur » qui était un clone de Cleansweep dont j’ai parlé en 2020, logiciel dont j’ai parlé en décembre 2015.

Mais dans les années 1980, Micro Application donnait dans le jeu d’aventure textuel pour les Commodore 64 et autres Amstrad CPC. Deux titres me viennent à l’esprit à savoir « La pierre magique » et « Le voyageur du temps », tout deux publiés par Radar Soft avant une traduction à la truelle par Micro Application.

Mais le mieux est de vous les présenter en action.

Vous avez noté que la musique d’introduction des deux jeux est strictement la même. Côté graphisme, « Le voyageur du temps » s’en tire un peu mieux. Mais on est vraiment dans la traduction faite à la truelle par moment. J’en sais quelque chose, j’ai traduit les solutions pour donner une version française et par moment, je me suis bien arraché les cheveux par poignées entières pour savoir comment traduire tel ordre.

Évidemment, il y avait le fait que les jeux d’aventures textuels étaient principalement anglophone, surtout sur le Commodore 64. Une offre en français, bien des années avant la loi Toubon de 1994 ne demande une traduction des contenus anglais, allemand, espagnol, italien (et bien d’autres) dans les logiciels et dans bien d’autres domaines. Punaise, ça ne me rajeunit pas cette évocation !

Les jeux d’aventure textuels, quand y en a plus, y en a encore !

J’ai déjà eu l’occasion de parler de mon amour pour les jeux d’aventure qu’ils soient textuels, semi-graphique voire en point’n’click.

Les jeux d’aventures sont parfois des clins d’oeil à des franchises célèbres, voire ils se positionnent dans une franchise donnée.

Dans le cas du dernier jeu de Richard Derocher – j’avais déjà parler de son titre précédent, « Castle Quest » dans un article vieux geek – du moins au 29 juin 2024, on se plonge dans un univers qui fait penser à celui d’Indiana Jones.

En effet, le jeu s’appelle « Iowa Jack and the Crystals of Chaos » que l’on peut traduire par « Iowa Jack et les cristaux du Chaos », on se retrouve dans un monde à la Indiana Jones. Même époque, les années 1930 et toujours les mêmes ennemis, les plus que classiques nazis.

Même si le jeu n’a qu’une palette limitée de commandes, cela est compensée par une introduction qui fait bien 8 pages, des graphismes monochromes d’une grande finesse et quelques musiques de temps en temps.

Le jeu est disponible pour le Commodore 64 et le Commodore 128 (en mode 80 colonnes).

Comme l’a précisé l’auteur, c’est un jeu qui peut servir d’initiation pour les personnes qui débutent dans le monde des aventures textuelles ou comme un petit jeu pour se détendre pour les personnes un peu plus aguerries.

En effet, je cite l’auteur :

This is an easy game overall, so it’s perfect for newcomers to the genre, or advanced players who want a quick adventure break.

Ce qui donne traduit :

Il s’agit d’un jeu facile dans l’ensemble, parfait pour les nouveaux venus dans le genre, ou pour les joueurs expérimentés qui souhaitent faire une petite aventure rapide.

Continuer la lecture de « Les jeux d’aventure textuels, quand y en a plus, y en a encore ! »

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Haiku, la réécriture libre du mythique BeOS s’approche petit à petit de sa version R1 bêta 5, dixit un journal de Linuxfr.org.
  • Wayland prend encore du galon ? Canonical a décidé de l’activer même avec des pilotes pour les cartes Nvidia, dixit Distrowatch.
  • Le jeu de plateformes « Tony – Montezuma’s Gold » sera bientôt disponible sur le ZX Spectrum, dixit IndieRetroNews.
  • Le jeu de réflexion « Shift » est désormais disponible pour l’Amiga avec 8 niveaux complémentaire par rapport aux version pour ordinosaures 8 bits.
  • Un petit jeu d’aventure textuel en anglais simple et costaud (spécialement le troisième chapitre) vient de sortir pour le Commodore 64 et le Commodore 128. Son nom, « Iowa Jack and the Crystals of Chaos ». Oui, c’est un hommage à Indiana Jones. Il faut compter une bonne heure et demi pour en voir la fin.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end