En vrac’ de fin de semaine

Minuscule en vrac’ en ce vendredi maussade du mois de décembre…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bon week-end 🙂

La mutation de CentOS 8, une tempête dans un verre d’eau pour 95% des linuxiens et linuxiennes ?

J’ai hésité avant d’écrire cet article, mais je dois dire que je n’ai plus qu’à me pencher pour récolter les sources qui vont alimenter cet article. Pour la plupart des Linuxiens de base, cette annonce n’aura aucune conséquence sur leur utilisation de l’OS au quotidien. Cela ne concerne – pour schématiser grossièrement – que les administrateurs de serveurs.

CentOS, c’est c’était la version communautaire de la Red Hat Enterprise Linux (RHEL) de même numérotation. Comme la RHEL, le support de 10 ans est un avantage non négligeable, surtout pour des serveurs dont on veut une disponibilité 24h/24 et tous les jours de l’année.

Comme l’a si bien dit un article du monde informatique, « Red Hat enterre CentOS Linux, ressucité en Rocky Linux » Oui, j’ai conservé la faute d’orthographe dans le titre. C’est un peu plus subtil que cela.

En gros, depuis un an, une branche dite « stream » de CentOS permettait d’avoir une préversion de la révision suivante de la RHEL. Red Hat a décidé de prendre CentOS dans sa totalité et l’orienter uniquement sur sa branche « stream » et avoir ainsi, si on peut le dire aussi simplement, une version bêta grandeur nature.

En gros, le schéma pour RedHat est désormais le suivant : RHEL (version finale), CentOS (version bêta), Fedora (version alpha). C’est de l’ultra-simplifié, mais l’idée est là.

Évidemment, comme le précise l’article du Monde Informatique, le créateur de la CentOS a décidé de « forker » CentOS pour revenir au point de départ : en faire une version communautaire de la RHEL. Le projet du nom de Rocky Linux ne propose sur son dépot github – au 14 décembre 2020 où j’écris cet article – qu’un ensemble de fichier readme. Mais le projet vient juste d’être lancé, donc restons patients 🙂

Pour les adminisrateurs systèmes qui utilisent CentOS, quelles sont les options disponibles ? Soit sortir le portefeuille et passer sur du RHEL, soit utiliser un autre « fork » de RHEL.

Certains proposeront le passage à Debian, soit. Mais outre le fait qu’il faudra réinstaller les serveurs, la durée de support d’une Debian donnée est passée de 5 à 7 ans. Il existe maintenant une version dite ELTS (pour extended LTS) payant (2040€ pour 6 mois) qui rajoute 2 années de support supplémentaires avec les 2 ans de la période classique LTS qui faisait passer le support de 3 à 5 ans.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Un petit billet en ce mercredi de juin qui a des airs de septembre 🙂

  • Une bonne nouvelle pour les personnes ayant des ordinosaures, la Emmabuntüs DE3 1.02 est disponible. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Pour les personnes ayant besoin d’un serveur sous Linux mais qui n’ont pas les moyens de passer par RedHat, la CentOS 8.2.2004 est disponible. En gros, c’est l’équivalent communautaire de la RHEL 8.2.
  • Tiens, encore un projet pour avoir une distribution GNU/Linux sur les téléphones portables à la PinePhone, donc aux spécifications ouvertes. Celle-ci s’appelle Mobian. Inutile de préciser la distribution mère 🙂 Souhaitons-lui bonne chance !
  • Dans les projets bizarre, je demande V-OS qui semble être un fork d’Haiku… Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !

Pour finir ce rapide billet, une partie enregistrée de l’excellent RTS Planet-X3 – dont j’ai parlé dans un billet du 13 juin – que j’ai commenté en voix off. Oui, j’y suis allé un peu à la hussarde, mais pour ce genre de cartes, c’est la meilleure méthode 😀

Bonne journée ! 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Avec le beau temps qu’il y a dehors, en clair, il pleut comme vache qui pisse, autant faire un en vrac’ en restant bien à l’abri…

Côté culture :

Bonne fin de journée ! 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Comme la semaine est chargée, autant en profiter !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture, rien pour cette fois, désolé.

Bonne fin de journée ! 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Désolé pour le manque d’activité sur mon blog en ce moment, la vraie vie intervenant ici.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Roger Subirana a sorti en ce mois de mai 2019 son nouvel album « Symbiphonic ». Écoutable et téléchargeable sur son espace Bandcamp
  • Clement Belio, un des membres du groupe Izatmna vient de sortir son deuxième album solo, « Patience », cinq ans après le précédent. Tous les liens pour l’écoute et l’achat sont disponibles sur le site officiel du compositeur.

C’est tout, je sais, c’est court, mais c’est la vie qui veut ça !

Bon week-end 🙂

Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Deuxième partie.

Le 2 juin 2017, j’avais décidé de voir au bout de 5 ans quels projets de distributions GNU/Linux dont j’avais parlé en 2012 étaient encore en vie.

Même si je comptais faire un billet pour le mois de septembre, j’ai préféré prendre un rythme mensuel jusqu’en décembre 2017.

Voyons donc de quoi je parlais en juillet 2012…

2 juillet 2012 : je parlais de la Viperr qui proposait sa deuxième version. J’attends encore la Viperr basée sur la Fedora 25, mais le projet était encore bien portant aux dernières nouvelles 🙂

6 juillet 2012 : c’est la naissance de la fondation OpenMandriva... Quand on sait l’état des deux projets concurrents descendant de la Mandriva, 5 ans plus tard on se dit que l’auto-destruction mutuelle n’est pas uniquement théorique…

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Stella 6.3 : quand CentOS se la joue distribution de bureau.

CentOS, c’est la version libre de la distribution GNU/Linux commerciale de RedHat. En fouillant distrowatch, je suis tombé sur l’annonce de la sortie d’une distribution basée sur CentOS.

D’origine roumaine, elle propose une base CentOS, avec des logiciels récents, comme LibreOffice et des fonctionnalités multimédias.

Le leitmotiv de la distribution est clair : « If you’d like a slightly outdated but stable, Gnome2 based OS to play with then feel free to give Stella a try. 🙂 »

D’ailleurs, il va falloir que je fouille mon appartement, apparemment il doit y avoir des mouchards, comme le dénote cette remarque d’Alexandre Singh :

La remarque en question se trouvant vers la fin, je cite :

Oh, toi, tu nous couve encore la découverte d’une distro bizarre.

Passons donc au coeur du test. J’ai récupéré via wget l’image ISO du DVD live, et j’ai lancé VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mirrors.coreix.net/li.nux.ro/ISO/Stella6.3_x86_64.1.iso
–2012-07-31 13:28:14– http://mirrors.coreix.net/li.nux.ro/ISO/Stella6.3_x86_64.1.iso
Résolution de mirrors.coreix.net… 2a01:c0:2:3d::2, 85.13.241.50
Connexion vers mirrors.coreix.net|2a01:c0:2:3d::2|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1296039936 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Stella6.3_x86_64.1.iso»

100%[====================================>] 1 296 039 936 249K/s ds 48m 33s

2012-07-31 14:16:47 (434 KB/s) – «Stella6.3_x86_64.1.iso» sauvegardé [1296039936/1296039936]

L’installateur, c’est ce bon vieil anaconda. Rien de bien intrigant à signaler, mis à part que j’ai encore une fois modifié la taille de la partition /, car 50 Go pour /, c’est un peu beaucoup.

Après l’installation, deux mises à jour ont été faites :

J’ai fait une petite vidéo de la distribution en action.

Que rajouter de plus ? Que c’est un mélange étrange, une impression de déjà-vu. A conseiller aux nostalgiques de Gnome 2.x cherchant une distribution sur le long terme à base de RPMs.

Une distribution GNU/Linux communautaire est-elle condamnée à court terme ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, très peu sont adossées à des entreprises, source importante plus ou moins assurée de revenus. Je citerais : Red Hat Entreprise Linux (et sa version grand public, la Fedora Linux, plus communautaire), Ubuntu (financée par Canonical), OpenSuSE (financée par Novell). Et puis, sauf erreur de ma part, c’est tout.

3 distributions (4 en comptant Fedora Linux), adossées à des entreprises, donc censées avoir les reins plus solides. J’aurais bien cité Mandriva, mais celle-ci – malheureusement – empeste une odeur persistante de sapin verni

Donc, si on prend le top 10 des distributions listées sur Distrowatch – oui, je sais, ça vaut pas grand chose, mais déjà, cela donne une idée de la répartition des distributions auprès des personnes l’utilisant pour une utilisation de GNU/Linux sur le bureau), à savoir, en ce début janvier 2012 :

  1. Linux Mint
  2. Ubuntu
  3. Fedora Linux
  4. OpenSuSE
  5. Debian GNU/Linux
  6. ArchLinux
  7. CentOS
  8. PCLinuxOS
  9. Puppy
  10. Mageia

Mis à part Ubuntu, Fedora Linux (indirectement) et OpenSuSE, le reste est occupé par des distributions communautaires ou de type communautaire. D’ailleurs, cette année, la distribution communautaire ArchLinux fête ses 10 ans, Debian GNU/Linux ses… 19 ans ! CentOS ? 8 ans cette année.

Il ne faut pas oublier que sans le projet communautaire Debian GNU/Linux, et sa branche de developpement Sid / Unstable, la distribution qui a monopolisé la première place du top 10 Distrowatch durant plusieurs années (en gros de 2007 à fin 2011) sans interruption n’aurait pas eu à se mettre grand chose sous la souris.

Il est vrai que la position acquise au fur et à mesure des années par la distribution « commerciale » – par opposition aux distributions communautaires – de Canonical l’a rendu incontournable au point de voir fleurir chaque semaine ou presque une version dérivée ayant eu une destinée plus ou moins glorieuse.

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