Je dois dire que je ris à me faire péter les côtes quand je vois un article ou une vidéo sur Youtube qui parle de la « distribution (GNU/Linux) ultime ». Cette quête est comme celle du Graal : sans fin car il ne peut pas exister de distribution ultime.
Si c’était le cas, il ne devrait plus rester qu’une poignée de distributions, que ce soit les distributions mère (Archlinux, Debian, Fedora, OpenSuSE et Slackware) ou les distributions filles comme Manjaro, Gecko Linux ou encore la plus célèbre de toutes – toutes proportions gardées – Ubuntu et sa floppée de saveurs officielles ou pas.
Ce que l’on peut avoir au mieux, c’est une distribution qui corresponde le plus à un cahier des charges précis, établi plus ou moins consciemment.
Que ce soit le format de publication (en continu ou semestriel, annuel voire bisannuel), l’environnement graphique (Environnement de bureau ou gestionnaire de fenêtres), le navigateur internet, la gestion des paquets logiciels (interface graphique ou ligne de commande), le noyau Linux (LTS ou court terme), etc.
Je pourrai rajouter encore d’autres caractéristiques, mais je pense avoir cité les principales. La zone des commentaires est présente pour rajouter des critères. Je dois dire que je n’avais pas le choix pour des raisons techniques, ni l’envie, de changer d’écosystème quand j’ai eu mon Ryzen3 2200G en février 2018.
J’ai galéré durant plusieurs mois, en gros jusqu’en octobre 2018 pour pouvoir enfin accéder à une gestion potable du GPU intégré au processeur d’AMD. Il m’était indispensable de toujours avoir le dernier noyau pour être tranquille. L’utilisation aurait été horrible si j’étais resté avec le dernier noyau LTS de l’époque, le 4.14 si mes souvenirs sont bons.
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