En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce deuxième samedi de février 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Sur ce, bon week-end !

Que penser d’EndeavourOS en cette fin d’année 2022 ?

Je suis un contributeur sur le long terme pour cette distribution basée sur Archlinux, ayant dans un premier temps contribué en rapportant des bugs, mes contributions se limitant désormais à produire les traductions de notes de publication avec mon ami DeepL pour me simplifier la tâche.

Je ne parle que rarement du projet sur le blog, ayant compris depuis des années que les distributions GNU/Linux constituent un marché plus que mature. En dehors des projets publiés à la « va-comme-je-te-pousse » et qui ne vivent qu’un an ou deux, il n’y a plus grand chose à dire. Et encore moins de quoi remplir une vidéo de 10 minutes sur Youtube.

Sur l’année 2022, le projet EndeavourOS a été plutôt productif. Il y a cependant quelques points qui m’ont fait grincer des dents au fil des révisions. Le premier a eu lieu avec l’arrivée d’EndeavourOS Artemis Nova.

Je cite la modification en question :

[…]
Déplacement du dépôt d’EndeavourOS

Historiquement, le dépôt endeavouros se trouvait en dessous des dépôts Arch dans la liste des dépôts de /etc/pacman.conf. Cela présente quelques défis :

* Lorsque nous devons créer des versions personnalisées de paquets, nous faisons dépendre nos outils de ces versions personnalisées, comme c’est le cas avec eos-yad. Cela crée des défis de dépendance comme on l’a vu dans le passé.
* Si nous avons besoin de remplacer temporairement quelque chose dans les dépôts Arch, nous ne pouvons pas. Par exemple, si nous avions pu retenir temporairement grub jusqu’à ce que nous comprenions ce qui se passait, nous aurions pu réduire considérablement l’impact de ce problème.

Nous voulons être clairs, nous déplaçons simplement notre petit dépôt existant vers le haut et cela ne signifie pas que nous prévoyons d’augmenter la taille de notre dépôt ou de commencer à remplacer des paquets critiques par des versions personnalisées. Ceci est cohérent avec ce que font de nombreuses autres distros basées sur Arch.
[…]

Même si je ne suis pas une personne qui apprécie l’imposition d’un dépôt tiers sur les dépôts officiels. Il n’y a cependant aucun paquet officiel – mis à part yad – qui soit remplacés, ce qui fait qu’EndeavourOS est toujours aussi propre en ce qui concerne les installations.

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Quand la frappadinguerie frappe, ça donne des envies bizarres…

Je dois dire qu’en ce moment, l’informatique libre m’ennuie sur certains plans. Par exemple, le développement au point mort pour dosbox-x depuis une dizaine de jours au moment où je rédige ce billet. Même avec la vraie vie qui intervient, ça commence à faire long, surtout avec 5 modifications de code en attente d’être appliquée.

Ce qui tombe mal étant donné que j’apprécie cet émulateur et que je crains qu’il ne finisse par être abandonné 🙁

La curiosité et une machine virtuelle de test plus tard, j’ai franchi le Rubicon et j’ai activé le dépot gnome-unstable sur mon Archlinux réelle pour avoir en avance Gnome 43. J’ai quand même attendu que la quasi-totalité des paquets soient disponibles avant de tenter la migration. J’ai quand même un restant de prudence 🙂

Je dois dire que pour le moment, je suis super content de l’ensemble. Bon, ça ne fait – au moment où je rédige ce billet – qu’une petite heure que Gnome 43 est installé. Je pense que la migration vers les dépôts de tests se fera d’ici la fin du mois avec une arrivée sur les dépôts stables vers le 5 ou 10 novembre.

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Ah, la quête sans fin de la distribution GNU/Linux ultime…

Je dois dire que je ris à me faire péter les côtes quand je vois un article ou une vidéo sur Youtube qui parle de la « distribution (GNU/Linux) ultime ». Cette quête est comme celle du Graal : sans fin car il ne peut pas exister de distribution ultime.

Si c’était le cas, il ne devrait plus rester qu’une poignée de distributions, que ce soit les distributions mère (Archlinux, Debian, Fedora, OpenSuSE et Slackware) ou les distributions filles comme Manjaro, Gecko Linux ou encore la plus célèbre de toutes – toutes proportions gardées – Ubuntu et sa floppée de saveurs officielles ou pas.

Ce que l’on peut avoir au mieux, c’est une distribution qui corresponde le plus à un cahier des charges précis, établi plus ou moins consciemment.

Que ce soit le format de publication (en continu ou semestriel, annuel voire bisannuel), l’environnement graphique (Environnement de bureau ou gestionnaire de fenêtres), le navigateur internet, la gestion des paquets logiciels (interface graphique ou ligne de commande), le noyau Linux (LTS ou court terme), etc.

Je pourrai rajouter encore d’autres caractéristiques, mais je pense avoir cité les principales. La zone des commentaires est présente pour rajouter des critères. Je dois dire que je n’avais pas le choix pour des raisons techniques, ni l’envie, de changer d’écosystème quand j’ai eu mon Ryzen3 2200G en février 2018.

J’ai galéré durant plusieurs mois, en gros jusqu’en octobre 2018 pour pouvoir enfin accéder à une gestion potable du GPU intégré au processeur d’AMD. Il m’était indispensable de toujours avoir le dernier noyau pour être tranquille. L’utilisation aurait été horrible si j’étais resté avec le dernier noyau LTS de l’époque, le 4.14 si mes souvenirs sont bons.

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Gnome 43, grosse évolution plus que révolution.

Gnome 43 est officiellement sorti fin septembre 2022 et il n’est toujours pas – au 18 octobre 2022 – disponible sur Archlinux.

En attendant, il est possible de passer par un dépôt tiers, mais il n’y a aucune garantie de stabilité. Le mieux est de faire « mumuse » avec cette version dans une machine virtuelle que sur votre vrai ordinateur sous peine de perdre des données.

Après avoir installé une Archlinux avec les outils de Matmoul (ArchFI et ArchDI), j’ai réussi à truander Pamac pour que le dépôt tiers de Fabian Bornschein ne vienne se mettre en travers.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2022.

  • Dans la série « je me base sur Archlinux pour pondre une sombre daube », je demande la CachyOS, une base Archlinux avec KDE et 9 autres environnements de bureau.
  • Prenez une base Debian (ou Devuan ?), rajoutez-lui Lxde, secouez le tout et vous obtiendrez l’espagnole Loc-OS. Locos, ça veut dire fous en espagnol, non ?
  • Haplo a sorti fin septembre – début octobre la version de démo de Tenebra 2, suite de l’excellent Tenebra, pour les ordinateurs C64 et Plus4 sans oublier les émulateurs 🙂

Côté culture ?

Collapse, groupe grenoblois de post-rock, annonce la sortie de son 4e album, « Ἀνάγκη » pour le 4 novembre. En attendant, un premier extrait est disponible sur leur page youtube.

Ajout au 7 octobre : l’album « Ἀνάγκη » est disponible en pré-commande.

Pour finir ce billet, le longplay quasi-complet de la démo de Tenebra 2 auquel ne manque que le 9e niveau. Bon visionnage.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce dernier vendredi de septembre 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les linuxien(ne)s pur(e)s et dur(e)s, je demande la Crux Linux 3.7.
  • Dans la série « Je recopie encore l’interface de MacOS car c’est le summum », je demande la iBuntu.
  • La DGLFI de la semaine, une base Archlinux avec un Gnome modifié, un gestionnaire de paquets tiers et un installateur partiellement fonctionnel, j’ai nommé la Crystal Linux.

Côté culture ?

Dirk Jan Müller alias Cosmic Ground vient de sortir un nouvel album de dark ambiant, « Isolate ».

Sur ce, bon week-end !

Merci Archlinux pour la glibc 2.36…

J’adore Archlinux – sinon cela ne ferait pas 13 ans que je l’utilise en démarrage simple – même avec ses travers comme d’avoir certaines technologies un peu à l’avance.

Il y a bientôt 12 ans, j’avais piqué une colère avec l’arrivée de Python 3.0 en avance sur le reste du doucéreux monde des distributions GNU/Linux.

Plus récemment, c’est l’arrivée de la glibc 2.36 qui a provoqué quelques problèmes. Un en relation avec Qemu corrigé par un patch que j’ai rajouté à mon paquet AUR qemu-git. Mais le bug le plus laxatif – de mon point de vue – c’est un bug qui bloque la compilation de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

C’est ainsi que j’ai rapporté un bug. Au début j’ignorais que c’était en relation avec la glibc 2.36, penchant plus pour un bug du compilateur utilisé, clang.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’appris que c’était un bug lié à la glibc. Côté importance du bug, on tape dans le lourd.

Bien qu’au moment où j’écris cet article, les deux patchs correctifs ne sont pas encore intégrés dans le code source de Mozilla Firefox, cela montre qu’il n’y a pas de petits bugs… Après il y aura des personnes qui par fainéantise ou par un niveau d’anglais trop faible ne rapporte pas des bugs. Cela est dommageable.

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce très chaud samedi de juin 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Il arrive parfois de très bonnes choses, comme l’arrêt du support d’Internet Explorer qui fut le grand vainqueur de la première guerre des navigateurs. Quoique 27 ans après sa première version dans Microsoft Plus! pour MS-Windows 95, il était temps de débrancher la prise.
  • La DGLFI de la semaine, découverte via la chaine d’Adrien Linuxtricks, un projet du nom d’Archlinux GUI. En gros, c’est une archlinux – personnalisée ou pas – s’installant avec Calamares. Pourquoi cela me rappelle EndeavourOS ?

Côté culture ?

Découvert via le blog de Stéphane, un groupe inspiré Opeth du nom de Luna’s Call et dont l’album s’intitule « Void ».

Pour conclure, une vidéo pour montrer l’archlinuxisation d’une EndeavourOS, le tout en un peu plus de 8 minutes.

Et concernant l’excellent casse-tête pour Commodore 64, « Tenebra Extended », la solution des niveaux 29 et 30 sur 31. Le dernier niveau ? Un jour peut-être 😀

Sur ce, bon week-end !

Que deviennent les installateurs automatisés en ligne de commande pour Archlinux ?

Cela fait longtemps que je n’ai plus parlé d’informatique libre sans parler de ses travers aussi comiques que contre-productifs. Étant archlinuxien de la pointe des cheveux jusqu’aux orteils, je pense pouvoir m’exprimer dessus sans être traité de tous les noms… Mais on ne sait jamais après tout 😀

Mais d’abord, revenons sur une vérité trop souvent oubliée : « Le plus dur avec Archlinux, ce n’est pas l’installation, mais la maintenance en vie de l’ensemble. »

Ah, l’installation. Outre les projets graphiques comme EndeavourOS, il existe des scripts d’automatisation de l’installation, que l’on prenne l’outil fourni sur les images ISO depuis le mois d’avril 2021, ou encore le projet plus récent de Rawleenc dont j’avais déjà parlé en octobre 2021.

L’outil officiel s’est bien développé et je dois dire que j’ai été agréablement surpris, mis à part le fait qu’il faille passer par le chroot pour configurer la bonne locale du système installé. Adrien Linuxtricks qui avait parlé de l’installateur et qui a ouvert un bug a été ma source pour montrer l’installation « corrigée ».

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