Vieux Geek, épisode 144 : MS-Windows 1.0.x, des débuts assez spéciaux…

MS-Windows est devenu synonyme d’interface graphique pour les ordinateurs PC et compatibles. Même s’il n’a commencé qu’à rencontrer du succès à partir de sa version 3.0 en 1990, ses premières années ont été assez cahotiques et bizarres…

En 1983, Microsoft commence à parler de son interface graphique utilisateur pour MS-DOS. En 1984, Apple sort le premier Mac avec son interface graphique pilotable à la souris. Microsoft ne pouvait pas rester en retard et met les bouchées doubles pour terminer la première version de MS-Windows.

En 1985, la petite entreprise qu’est encore Microsoft sort MS-Windows 1.0.1. La version 1.0.0 n’étant jamais publiée. Même si c’est une interface graphique que l’on peut piloter à la souris, c’est une ergonomie assez déroutante qui est disponible.

Les fenêtres sont fixes et prennent par défaut la quasi-totalité de l’écran et sont rédimensionnées si une autre fenêtre est ouverte. C’est ce que l’on appelle un gestionnaire de fenêtres pavant. La logithèque n’est pas énorme : un agenda, une calculatrice, un bloc note, un outil de dessin et surtout un jeu de Reversi pour citer l’essentiel.

Plusieurs versions de MS-Windows 1.0 se sont succédé entre 1985 et 1987. La dernière sera la 1.04 qui sortira en 1987 et qui prend en compte les souris au format PS2 et qui est donc la meilleure de toutes au final.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 33 : Thé Dansant…

J’ai déjà eu l’occasion de parler dans l’épisode 26 de la série en novembre 2016 de la mythique émission qu’était l’École des Fans. Sans oublier « Benny Hill » qui signait la fin de mon week-end dans un billet de décembre 2015.

Il y a cependant un autre souvenir qui me faisait dire que le dimanche touchait à sa fin : l’émission « Thé Dansant » qui a été diffusé le dimanche après-midi entre 1980 et 1985 sur Antenne 2 dans le cadre de « Dimanche Martin ».

Dès que j’entendais les premières notes du générique, je pouvais me dire qu’il était déjà 17 h 00, et qu’une des journées que je détestais le plus allait bientôt pointer le bout de son nez : le lundi.

Cette émission reprenait un principe simple : quelques titres joués par un orchestre et des couples qui dansaient dessus. Même si je n’en avais rien à faire des couples, je savais que Benny Hill arriverait dans les heures qui suivraient et que je devais dire adieu à mon week-end.

Un extrait pour donner l’ambiance ? Mais il suffit de demander, voyons !

Rien que d’avoir écrit cet article, cela m’a fait revivre mes années d’école…

Vieux Geek, épisode 131 : Star Writer 1 pour Amstrad, l’ancêtre lointain de StarOffice.

Allemagne, 1985. Une entreprise du nom de Star-Division est fondée. Son but ? Proposer des logiciels bureautiques pour des ordinateurs 8 bits. 14 ans plus tard, elle est rachetée par Sun Microsystems peu après la sortie de StarOffice 5.1.

En juin 2016, je consacrais un billet vieux geek à StarOffice. Pour résumer rapidement, durant une dizaine d’années, Sun continuera de faire vivre la suite via un duo OpenOffice.org et StarOffice. Quand Sun sera racheté par Oracle, le produit pourrira sur pied jusqu’au lancement du projet LibreOffice, dont la première version remonte à début 2011.

Mais si on sait fouiller, on peut tomber sur un ancêtre lointain de LibreOffice Writer, du nom de Star-Writer dont la première version est sorti pour CP/M, un OS porté sur Amstrad CPC.

Via CPC-Power – que je tiens à remercier – j’ai pu mettre la main sur le logiciel entièrement en allemand. Je tiens aussi à remercier CPC-Wiki pour les informations concernant Star-Division.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 24 : les mini-séries des années 1980.

Il y a toujours eu des mini-séries ou des séries bouche-trou pour compléter une grille des programmes suite à une création qui s’est lamentablement viandée auparavant.

Il y a deux séries qui sont restées dans ma mémoire, Manimal (1983) et Tonnerre Mécanique (alias « Street Hawk » en VO – 1985).

La première nous raconte les aventures du docteur Jonathan Chase, incarné par Simon McCorkindale (1952-2010), qui a un don particulier : pouvoir se métamorphoser en animal (panthère, aigle entre autres) pour aider la policière Brooke, incarnée par Melody Anderson à résoudre des énigmes policières.

Si la série est restée dans ma mémoire, malgré le fait qu’elle n’a eu que 8 épisodes (en comptant le pilote), c’était pour les scènes de transformation de Jonathan.


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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 6 : Les adaptations des génériques des séries américaines entre 1975 à 1985.

Dans le précédent épisode, j’évoquais le massacre de certains génériques de séries japonaises et autres sentai produit entre 1975 et 1985 et diffusé sur les « trois chaines en couleurs » pour reprendre une partie des paroles de l’adaption de « No particular place to go » de Chuck Berry par Claude Moine alias Eddy Mitchell.

J’avoue qu’à l’époque, le nombre de séries américaines que je regardais proposait soit le générique d’origine, souvent instrumental soit en langue anglaise.

Cependant, il m’est resté en mémoire quelques séries dont parfois la traduction du titre d’origine est un massacre pur et dur. Commençons par la série maudite, « Diff’rent Strokes » (1978-1986), plus connu en France sous le nom de « Arnold et Willy ».

Cette série parle de l’adoption par un riche homme d’affaire de deux enfants noirs ceux de sa gouvernante mourante, joués par Gary Coleman et Todd Bridges. Cette sitcom est très célèbre. Mais le destin des acteurs et actrices est assez morbide.

Gary Coleman (Arnold) : ruiné par ses parents qui avait siphonné ses cachets, il sera condamné pour coups et blessures. Ne trouvant plus de rôle, il deviendra gardien de parking et décède en 2010 à l’age de 42 ans.

Todd Bridges (Willy en VF, Willis en version originale) : est tombé dans le duo drogue et alcool, puis a connu la prison.

Dana Plato (Virginia en VF, Kimberly en version originale) : arrêtée pour vol à main armée, a posé pour Playboy et a tourné dans un film érotique. Suicide par overdose de médicaments en 1999. Elle avait 34 ans.

Voici le générique original, avec la chanson anglaise. Au moins, la musique d’origine a été conservée pour la VF.

Passons ensuite à une des plus célèbres séries policières américaines, multi-rediffusée et encore de nos jours. Oui, je parle bien de « Starsky et Hutch », en version originale « Starsky and Hutch » (1975-1979).

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 5 : Les adaptations des génériques des dessins animés et de sentai produits entre 1975 à 1985.

Quand on est né dans les années 1970, on a le souvenir de certains sentai (les supers héros japonais en images réelles) et de certains dessins animés. On a aussi le souvenir de génériques souvent très guerriers, aux paroles souvent très recherchées. Mais les versions originales sont… originales souvent et spéciales 😉

Commençons par un des premiers sentai diffusés en France, « Uchu kara no messeji: Ginga taisen » devenu « San Ku Kaï » en France. On se souvient surtout de la musique très synthé disco d’Eric Charden. La version originale est plus « sobre ».

Faisons un bond de quelques années. Vers 1982 – 1983, une série est diffusée sur Antenne 2, « Uchuu Keiji Gavan » devenue « X-OR ». Je vous laisse découvrir la version originale du générique.

Mais le massacre ne s’arrête pas aux séries en images réelles. Parlons un peu des animés de la même période qui n’atteigne pas quand même le massacre du générique de « Dragon Ball Z » qui est un peu un cas d’école.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 1 : « Le Jeu de la Vérité ».

Né en 1974, on résume souvent ma génération à des émissions comme Récré A2, l’Ile aux Enfants ou encore Croque Vacances ou encore L’Heure de Vérité.

Mais pour ce premier épisode, je voudrais parler d’une émission très « trash » de mon enfance, « Le Jeu de la Vérité ». Diffusée entre 1985 et 1986, elle invita les stars de l’époque et fit beaucoup de bruit, parfois au corps défendant de la personne invitée.

Il est vrai que devoir répondre sans langue de bois à des questions qui étaient parfois d’une dureté sans nom était signe d’audience phénoménale. Présenté par le gendre idéal de l’époque, Patrick Sabatier, elle a eu des moments célèbres.

Surtout quand lorsque durant son premier passage, Coluche grille d’entrée les deux jokers qui lui permettait de s’abstenir de répondre, tout en étant assis dans une chaise « Menteur professionnel ». Je n’ai plus l’extrait sous la main, mais celui sur la guerre vaut son pesant de cacahuètes :

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