Vieux Geek, épisode 265 : Karateka, le premier jeu de Jordan Mechner.

Dans un article du 21 mars 2021, je parlais du mythique « Prince of Persia » sorti en 1989 sur Apple II.

C’était le deuxième jeu publié de Jordan Mechner sorti sur Apple II, le premier étant sorti en 1984, sous le nom de « Karateka ». Comme pour son deuxième jeu, Jordan Mechner avait utilisé la rotoscopie, « une technique cinématographique qui consiste à relever image par image les contours d’une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d’animation » (merci Wikipedia !), pour donner une animation aussi réaliste que possible.

Le scénario du jeu tient sur un ticket de métro poinçonné : « Le vil Akuma a enlevé la charmante princesse Mariko et l’a enfermée dans sa forteresse. Le héros doit donc la délivrer en triomphant des multiples gardes du château et de leur seigneur, Akuma. »

Oui, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? On a trois attaques en fonction de la position du joystick : attaque en haut, milieu ou bas.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce frais samedi du mois d’avril.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Une petite vidéo de ma série « C’est trolldi, c’est permis » qui permet de découvrir un vieux projet vraiment fou… Je vous laisse déguster la vidéo.

Bon week-end 🙂

Grace à Green Recorder, une utilisation constante de Gnome avec Wayland est possible.

Je suis revenu sous Gnome en juin 2020, il y a donc 10 mois déjà. Cela m’a permis de commencer à utiliser Wayland de plus en plus souvent. Pour tout dire, lors de mon utilisation quotidienne de Gnome, que ce soit la 3.36.x, la 3.38.x ou actuellement la version 40, j’arrive à une utilisation qui doit frôler les 90 à 95% du temps de Wayland.

Le seul moment où* je bascule dans une session X11, c’est quand j’enregistre des vidéos avec l’outil Simple Screen Recorder. Mais j’étais à la recherche d’un outil pour magnétoscoper mon écran sous Wayland.

J’avais utilisé une extension pour Gnome du nom d’EasyScreenCast, mais malheureusement celle-ci est incompatible avec Gnome 40.0.

Après quelques recherches, j’étais tombé sur Green-Recorder, abandonné par son précédent développeur et forké – et oui, des forks utiles ça existe et ça fait plaisir – par Danila Vershinin sur Github. J’avais rapporté un bug sur l’impossibilité d’enregistrer en mp4, bug qui a été corrigé dans la version 3.2.9.

Le logiciel en question est disponible sur AUR dans sa version stable et sa version git. J’ai donc pris la version stable que j’ai adapté pour lui faire prendre en compte la mise à jour vers la version 3.2.9.

J’ai fait une minuscule vidéo pour montrer les réglages de l’outil. Enregistrer un enregistreur par lui même, ce n’est pas un peu récursif ? 🙂

L’outil est assez simple d’emploi et surtout cela répond à un besoin que j’avais à combler : enregistrer des vidéos tout en restant sous Wayland. Ce qui me fait franchement plaisir, est-il besoin de le préciser 🙂

Le seul problème est la non-compression du flux mp4 qui fait que la petite vidéo de moins de 3 minutes pesait quelques 376 Mo avant d’être montée dans KDEnlive… La vidéo montée et disponible au-dessus ne pesant que 15 Mo…

Mis à part ça, ce n’est que du bonheur, faut en profiter 🙂

Quand la route de l’Enfer est pavée de bons sentiments, ça donne l’outil ArchInstall.

Dans les notes de publication du mois d’Avril 2021, Archlinux annonçait l’arrivée d’un outil d’installation automatisée, ArchInstall.

Même si officiellement il est chaudement recommandé de passer par une installation à la main, cet outil qui est encore assez jeune peut être considéré comme « canonique » par les modérateurs du forum d’Archlinux.

D’ailleurs l’outil en question a sa page dans le wiki d’Archlinux.

Mais c’est ici où les choses se gâtent rapidement et qu’on peut se dire que cet outil est trop jeune pour être intégré dans l’image officielle. En effet, voici la liste des choses qu’on ne peut pas faire avec cet outil :

  1. Choisir son partitionnement
  2. Choisir d’avoir ou pas un espace de swap
  3. Choisir son gestionnaire de démarrage
  4. Choisir comment trier les miroirs de paquets pour l’installation

Il y a aussi le fait que l’outil est muet quand il fait le tri des miroirs de paquets, ce qui donne l’impression qu’il s’est planté alors que ce n’est pas le cas. Il y aussi le fait que les locales sont peut-être demandées, mais elles ne sont pas appliquées correctement.

En clair, vous vous retrouvez avec un système en Anglais américain même si vous avez choisi une autre locale. J’ai fait une vidéo d’une quinzaine de minutes qui montrent l’engin en action et ses nombreuses limitations.

On peut dire que l’outil est très jeune, mais il est aussi très psychorigide. On est loin de la souplesse d’une installation manuelle ou encore passer par l’outil Anarchy voire prendre une EndeavourOS et lui sortir ses spécificités, car je le rappelle, EndeavourOS est une Archlinux à 99,9% comme je l’avais montré en septembre 2019.

Bref, pour le moment, fuyez cet outil qui est bien trop vert pour être considéré avec un peu de sérieux.

Fake86, l’émulateur de processeurs 8088/8086 tombé dans l’oubli… Et c’est bien dommage.

La plupart du temps, quand on veut lancer un jeu MS-DOS, la solution la plus pratique, c’est Dosbox ou un de ses nombreux forks, comme Dosbox-X. Il est vrai que sortir l’artillerie lourde du genre VirtualBox/Qemu/VMWare – pour installer un MS-DOS et les jeux qui vont bien, c’est un peu comme vouloir écraser une mouche avec une bombe thermonucléaire.

Au début des années 2010, il y avait un projet, Fake86 qui proposait justement d’émuler un processeur de la génération Intel 8088/8086 pour lancer MS-DOS et quelques jeux. En effet l’émulateur apportait le support des cartes sons comme l’Adlib ou encore la Sound Blaster 16.

Cependant, le projet s’est arrêté en 2013. Sur le site officiel de Fake86, la dernière publication date d’octobre 2012 et sur le dépot sourceforge, l’ultime version date de septembre 2013.

C’est en fouillant AUR que j’étais tombé sur la page de fake86. À cause de la vieillesse du code, il est impossible à compiler, le processeur s’arrêtant avec le message suivant :


/usr/bin/ld: /tmp/ccPgMTA6.o: in function `runconsole':
console.c:(.text+0xc4): warning: the `gets' function is dangerous and should not be used.
collect2: error: ld returned 1 exit status

En faisant des recherches pour trouver un fork, je suis tombé sur une page github avec du code récent et qui compile sans aucun problème.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce chaud début du mois d’avril 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, parlons du « Jardin des délices » de Jérome Bosch, toile très connue. Sur le cul d’un de damnés, il y a une partition… Une personne l’a déchiffré et l’a interprété.

Bon week-end 🙂

« Secrets from Below », le retour gagnant d’Aythis.

Aythis, c’est le projet solo de Carline Van Roos, chanteuse du groupe Lethian Dreams. La dernière fois que j’avais parlé d’un album d’Aythis, cela remonte à janvier 2016 avec l’album « The Illusion and the Twin ».

5 ans sont passés et avec l’arrivée d’un nouvel album chez Lethian Dreams en novembre 2020, je m’étais dit que Carline Van Roos allait sortir un nouvel album en solo.

J’avais donc précommandé l’album et je l’ai reçu fin mars 2021. J’attendais simplement l’officialisation de l’album en ce 2 avril 2021 pour en parler.

Après 5 ans d’attente, on pouvait s’attendre à un album assez copieux et c’est le cas : 10 pistes, 56 minutes au compteur.

Une seule reprise sur l’album, celle du thème de la série Twin Peaks, série que je n’ai jamais vu. Oui, vous pouvez me jeter des cailloux, mais pas sur la tête, ça fait mal !

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Vieux Geek, épisode 264 : Rick Dangerous, ou quand Prince of Persia rencontre Indiana Jones.

Nous sommes en 1989, et un tout jeune studio du nom de Core Design (qui lancera la franchise Tomb Raider en 1996) propose un jeu de plateformes d’une dureté sans nom : j’ai nommé Rick Dangerous.

Sorti sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, MS-Dos, MSX2 et ZX Spectrum, c’est un jeu qui nécessite de connaitre par coeur chaque niveau. En effet, on commence le jeu avec 6 vies, 6 bombes et 6 balles. On peut récupérer des munitions, mais pour les vies, je ne me souviens pas si elles augmentent avec le score.

Il y a quatre mondes à visiter :

  1. L’amérique du Sud
  2. Égypte
  3. Le chateau Schwarzendumpf
  4. La base de missile

Ce qui rend le jeu ultra difficile, c’est que l’on perd une vie dès qu’on tombe dans un piège ou qu’un ennemi nous touche. C’est pour cela qu’il faut connaitre les niveaux par coeur, un peu comme dans Prince Of Persia, sauf qu’il n’y a pas de temps limité pour finir le jeu.

J’ai connu uniquement le jeu sur CPC, et je me souviens d’un titre qui m’a fait m’arracher les cheveux par poignées entières et qui m’a fait plusieurs fois éteindre mon vieux CPC de rage.

J’ai décidé cependant de montrer la version Commodore 64 du jeu qui est semble un brin plus complète que la version Amstrad CPC.

Vous avez pu le voir, c’est un jeu d’une dureté redoutable. J’ai pu voir un longplay de la version améliorée pour la gamme Amstrad CPC+ et qui ressemble pas mal à la version Commodore 64. Vous allez comprendre à quel point ce jeu est une purge.

Une suite sera développée et sortira en 1990, sortant pour les mêmes plateformes mis à part le MSX2. Il était encore plus dur que le premier volet, mais il y avait un truc en plus. Un monde supplémentaire que l’on ne pouvait débloquer qu’à condition d’avoir fini les quatre autres mondes dans l’ordre.

Inutile de dire que je n’y ai jamais touché 🙂

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, posté mardi soir et non mercredi matin, cause emploi du temps chargé en ce moment.

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Gnome 40, une migration presque en douceur.

C’est via une information relayée par un ami au pseudonyme patissier que j’ai appris que la Manjaro Linux qui fait fonctionner mon vieil ordinateur portable – un Toshiba à base de processeur Intel T4200 qui remonte à l’époque de la transition de MS-Windows Vista vers MS-Windows 7 – que Gnome 40 était disponible.

La Manjaro Linux en question est une Tux’n’Vape Mate migrée il y a environ six mois vers Gnome. Elle est sur le canal unstable, en clair celui qui est la version de développement de la Manjaro Linux stable.

La migration ne s’est pas trop mal passée, mais j’ai perdu quelques extensions au passage :

  1. OpenWeather qui affiche la météo dans la barre supérieure. Un bug est ouvert en ce qui concerne le passage vers Gnome 40.
  2. Dash-to-dock pour avoir le dash toujours visible, avec un bug ouvert lui aussi.

Le reste ne s’est pas trop mal passé. J’ai pu avoir un support de Gnome 40 dans Pamac via l’utilisation de mon paquet AUR pamac-aur-git qui est désormais étiquetté – du moins au moment où je rédige cet article comme une version 10.1.0beta dont une des principales nouveautés est le support de Gnome 40 justement.

Je me suis demandé ce que donnait la préversion de Gnome 40 disponible – au moment où je rédige l’article, le 28 mars 2021 – dans le dépôt Gnome Unstable. Étant déjà utilisateur d’Archlinux testing – avec les hauts et les bas que cela implique – j’ai franchis le pas.

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