Nous sommes en 1995, et le studio Six Pound Sledge via Union Logic sort un jeu de plateforme qui ressemble vraiment à « Jill of the Jungle », car il en reprend certains principes :
Des vies infinies pour continuer la partie tant qu’on veut… En gros, tant que les nerfs ne craquent pas…
Une héroïne qui affronte des dizaines d’ennemis tous plus bizarres les uns que les autres
Trois épisodes, dont deux payants.
Développé par Jason Struck et Mark Lewis comme la suite de « Jill of the Jungle », il fut accueilli fraîchement par Epic et les développeurs se tournèrent vers Union Logic pour publier le jeu.
Le scénario tient sur un ticket de métro :
« Nous sommes en l’an 200 milliards. Vinyl se rend à une convention intergalactique de films de série B, lorsque son vaisseau spatial est frappé par une pluie de météorites. Elle s’écrase sur une planète inconnue et pleine de dangers. »
Le premier épisode, celui de la version shareware s’intitule « Forest of Olds » (La forêt des vieux). Les deux épisodes payants s’appellent « Cavern of Chaos » (Caverne du chaos) et « The Return » (Le retour).
Un billet d’humeur et d’humour qui risque de s’étaler un peu. Prenez donc un café ou un thé et dégustez les mésaventures de ma journée du 21 mars 2021. Vous allez comprendre pourquoi le dimanche est sûrement la pire journée pour avoir droit à un bug assez casse-bonbons.
Comme tous les matins, je mets à jour mon installation d’Archlinux. Dans le lot, je constate l’arrivée de la dernière révision en date du noyau Linux 5.11, le 5.11.8. Il y a d’autres mises à jour dans le lot, comme les premiers éléments de Gnome 40, comme la calculatrice et le moniteur système.
J’en profite pour en parler sur mes réseaux asociaux… euh, je voulais dire sociaux, comme Mastodon par exemple avec la capture d’écran à l’appui qui va bien.
Tout content, je redémarre. Puis je me dis qu’avec l’arrivée de ces éléments, il serait bien de voir ce que donne l’environnement sur sa distribution mère, la Fedora Linux. Je récupère donc une image d’une pré-bêta de la Fedora Linux 34. Je l’installe tranquillement dans une machine virtuelle Qemu dédiée en utilisant Virt-Manager.
Je décide donc de l’explorer un, histoire de prendre des notes pour un potentiel article. Comme j’aime travailler en musique, je lance Quodlibet et pas moins de 5 secondes plus tard, j’ai droit à un superbe plantage de ma session Gnome. Je récupère la main, un peu secoué par une telle mauvaise surprise.
Jordan Mechner sort en 1989 un jeu qu’il a développé durant près de 4 ans, basé sur le monde des Mille-et-une nuits, où on joue le rôle d’un prisonnier qui a une heure pour délivrer sa bien aimé des griffes du méchant Jaffar.
Oui, le scénario tient lui aussi sur un ticket de métro, mais c’est le mélange des énigmes à résoudre, des pièges vicieux et du temps limité qui font de ce titre un classique du domaine. Le jeu sera porté sur MS-Dos, Atari, Amiga, Amstrad CPC entre 1989 et 1991.
Cependant, la version d’origine était sorti sur un ordinateur vieillissant, l’Apple II datant de 1977 et ayant connu un certain nombre de variantes jusqu’en 1988. J’ai donc récupéré une version du jeu pour Apple II, et en utilisant AppleWin, j’ai pu faire revivre le jeu d’origine.
Désolé, le son du micro est un peu bas.
Évidemment, l’environnement sonore est limité, mais les graphismes et la fluidité de l’ensemble en font une version à découvrir. Comme vous l’avez constaté, je suis plutôt médiocre en ce qui concerne ce jeu, mais j’ai été bluffé par sa beauté sur la canonique machine d’Apple.
Je vais être honnête et la seul fois que j’ai vu la fin du jeu, c’était sur un « longplay ». Il faut connaître par coeur les niveaux pour finir le jeu dans la limite d’une heure.
Au début des années 1980, l’informatique personnelle commence à devenir une réalité. Même si l’année 1977 et sa trinité ont été marquantes, le krach du jeu vidéo de 1983 permet à l’ordinateur qui est plus versatile, pouvant servir de base pour jouer ou faire ses comptes, de se développer.
En 1984, outre la sortie du premier MacIntosh d’Apple, il y a un titre vidéoludique proposé sur le Commodore 64 qui montre que ce petit ordinateur en a dans les tripes. Je parle bien entendu de « Impossible Mission » d’Epyx.
On a droit à un jeu de plateformes classique avec un côté aventure à cause des énigmes qu’il faut résoudre pour arriver à la fin du jeu. Le scénario est bateau et tient presque sur un ticket de métro : on joue le rôle d’un agent secret qui doit empêcher le professeur Elvin Atombender de pirater les ordinateurs de la sécurité nationale. Un grand classique avec le savant fou voulant réduire la planète en cendres donc.
Le jeu a plusieurs particularités :
Les niveaux sont générés aléatoirement. Les parties sont donc différentes à chaque fois.
Les effets sonores sont numérisés. On a droit à quelques phrases aussi, ce qui est impressionnant pour 1984.
On a 6 heures de jeu pour arriver à la fin, en sachant que chaque chute ou électrocution rajoute 10 minutes au compteur.
Je dois dire que je suis étonné de voir comment ce qui reste de la youtubosphère linuxienne francophone parvient à vivre tant bien que mal malgré une actualité souvent maigre.
Bien qu’ayant quitté ce milieu en novembre 2018, je constate que les quelques grosses chaines qui restent en vie – par grosse j’entends un minimum de 1000 à 1500 abonné(e)s – arrivent toujours à faire des vidéos de plus de 10 minutes sur la dernière distribution à la mode.
Que ce soit la dernière Ubuntu (ou une de ses nombreuses dérivées), Fedora, Mageia, OpenSuSE, Debian – pour rester dans les principales – on ne peut que constater que les mises à jour majeures se résument le plus souvent à :
une synchronisation plus ou moins complète des logiciels composant la distribution avec les versions disponibles en amont
parfois la dernière charte graphique à la mode
parfois quelques nouveaux outils plus ou moins spécifiques qu’on retrouve rapidement sur des dépôts communautaires comme le Archlinux User Repository (AUR). Je pense à Hypnotix par exemple, développé à l’origine pour Linux Mint.
Un court billet, tapé rapidement en fin de matinée.
Côté informatique :
Pour les amateurs de cannelle, LinuxMint annonce que Cinnamon 5.0 aura un correctif pour les consommations mémoires excessives de l’environnement, spécialement quand les pilotes officiels Nvidia sont utilisés.
Du côté de SerpentOS, le nouveau projet initié par Ikey Doherty et quelques collaborateurs – jusqu’à ce qu’il le laisse tomber pour un autre ? – on apprend que le travail sur l’optimisation du paquetage est en cours pour qu’il soit rapide à l’utilisation. Quant à une image ISO de test, c’est pas demain la veille.
Il y a plusieurs genres de jeux vidéo que j’aime : les FPS (Doom, Quake, Duke Nukem 3D…), les jeux d’énigmes (sauf quand il y a des épreuves musicales), les RTS (assez récemment grace à « Planet X3 » de David Murray alias The 8 Bit Guy), ou encore les jeux d’aventures.
Si le genre a vraiment explosé en 1984 avec la sortie du premier épisode de la longue saga King Quest (7 épisodes sauf oubli de ma part), ce n’était pas cependant le premier à sortir. En 1980, Sierra publie son premier titre, un jeu d’aventure « graphique » scénarisé par Roberta Williams et développé par son époux, Ken Williams.
Jusqu’en 1980, les jeux d’aventure sont purement textuels. Il y a Colossal Cave développé en 1975-1976, et la série des Zork qui fera la fortune d’Infocom.
Côté logiciel libre, informatique et internet. Pas grand chose à se mettre sous la souris cette semaine. Le calme avant la tempête courant avril avec la sortie de la nouvelle génération d’Ubuntu 🙂
Le groupe de post-rock « Collapse » continue sa campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ». Les 66% ont été dépassés durant la semaine du 8 mars.
J’utilise des claviers depuis que j’ai l’âge de 15 ans, et j’ai tout connu : les claviers à touches bien prononcées, comme ceux des Amstrad CPC, Commodore Amiga, mais aussi des claviers aux touches plutôt plates, comme celles de mon ordinateur portable.
Cependant, j’arrive à un âge où les ennuis de santé vont commencer à s’accumuler. Déjà, quand j’avais été faire le bilan de ma vue, l’ophtalmologiste qui m’avait ausculté m’avait balancé tout de go et sans aucune malice que j’avais coupé de peu au passage à des verres progressifs.
Il est vrai que je suis myope et que j’approche petit à petit de la cinquantaine, il est donc normal que je passe un jour par la case verre progressif. Mais il y a une autre partie de mon corps qui a souffert des années passées derrière un écran et un clavier : mes poignets.
J’ai connu il y a de nombreuses années le bizarroïde et pourtant si agréable clavier Microsoft Natural keyboard qui permettait d’avoir un confort de frappe comme rarement auparavant. Oui, il avait une drôle de tronche avec son clavier coupé en deux pavés, chacun adapté à une main.
J’étais donc à la recherche d’un clavier qui me permettrait d’éviter d’ici quelques années le passage sur la table d’opération pour déboucher mes canaux carpiens. Lorsque j’ai demandé conseil, on m’a dit d’essayer des claviers orientés gamer. Je n’y croyais pas trop, mais j’ai pu goûter chez un ami à ce genre de clavier… Et ce fut le coup de foudre.
Mon choix s’est orienté vers un clavier G-Lab Rubidium. Par chance, il y a pas très loin de chez moi une boutique LDLC… Autant dire que je n’ai pas eu besoin de passer apr Internet pour une fois. Il coûte environ 80€, mais pour reprendre une scène du cultissime « Les tontons flingueurs », « Le prix s’oublie, la qualité reste. »
Je sais, les deux tueurs à gages parlent de flingues, mais l’idée reste la même. J’avoue que le gros point noir, c’est l’obligation de passer par un outil développé pour MS-Windows pour configurer le rétroéclairage du clavier.
Voici le point de départ :
Et le point d’arrivée, même si j’aurais bien aimé avec les touches gamers en rouge et le reste du clavier dans ce dégradé de blanc.
Je ne vais pas m’en plaindre. Le clavier est certifié pour résister à 50 millions de frappes. Autant dire que j’ai de longues années à passer avec ce clavier.
Évidemment, le clavier est un peu cher, mais le confort qu’on a avec est vraiment excellent. J’ai pu voir des claviers gamers à plus de 150€, mais je les laisse aux personnes engagées professionnelement dans l’e-sport 🙂
Si vous pouvez essayer ce clavier sur un stand de démonstration, ne laissez pas passer l’occasion… Vous ne le regretterez pas !