Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Première partie.

L’article sur la BlueStar Linux qui est sûrement la pire dérivée d’Archlinux que j’ai pu tester depuis des mois, m’a donné envie de faire un bilan sur les distributions basées sur Archlinux. J’avais déjà fait un premier billet de de ce genre en juin 2014. Mais vu la popularité croissante (hum !) d’Archlinux comme base, j’ai décidé de faire un nouveau billet, ou plutôt une nouvelle série de billet qui va s’étaler tout le long du mois d’octobre 2015.

Petite précision : je ne parlerais ni de la Chakra Linux (qui s’est séparée d’Archlinux courant 2010), ni de la cousine lointaine d’Archlinux, la KaOS, ni encore des installateurs plus ou moins étoffés du genre Antergos ou Architect Linux (anciennement connu sous le nom d’Evo/Lution).

Je voudrais parler des distributions à part entière. Donc par ordre alphabétique : Archbang, bbqLinux (spécialisée dans la conception des roms tierces pour Android), Bridge Linux, Kademar et PoliArch. Donc, si tout se passe bien, il y aura 5 billets dans cette série.

La BlueStar ayant déjà vu son cas traité, j’ai décidé de commencer par la ArchBang qui est reprise en main par sa communauté, du moins si l’on en croit ce billet du forum des utilisateurs de la ArchBang. Le but étant de conserver des images ISO à publication trimestrielle.

J’avais pour la dernière fois parlé de la ArchBang en décembre 2012, et je n’avais pas été super enchanté par le résultat.

Je concluais l’article ainsi :

Et même si je suis un grand fan d’Archlinux, j’en arrive à préférer CrunchBang pour avoir une distribution proposant un environnement basé sur Openbox. Ou encore l’excellente Viperr 02.

Archbang ? En progrès, mais peut mieux faire, ne serait-ce que proposer des outils de bureautique basique.

Près de trois ans sont passés, et j’ai récupéré la dernière ISO en date, proposée par la communauté. Comme d’habitude, mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche 🙂

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BlueStar Linux : 2 ans et des bananes plus tard, toujours autant de haine pour la Archlinux ?

En juillet 2013, je parlais de la BlueStar Linux. Quand j’en avais parlé, la distribution était sur la liste d’attente de Distrowatch. Elle est toujours sur la liste d’attente, soit dit en passant, même si le site officiel a changé d’adresse, passant de bluestarlinux.org vers une adresse sourceforge.

Faisant un tour sur le site Linuxtracker.org, j’ai pu voir une entrée intéressante, en date du 7 octobre 2015. Celle de l’annonce de la BlueStar Linux 4.2.2, sortie le 5 octobre 2015. Du moins, si on en croit le nom de l’ISO d’un peu plus de 2 Go, que j’ai récupéré via Bittorrent : bluestar-linux-4.2.2-desktop-2015.10.05-x86_64.iso

Cependant, le site officiel annonce l’existence d’une ISO avec Plasma 5.x, que j’ai donc aussi récupéré via torrent. J’ai décidé ensuite de prendre l’ISO officiellement disponible sur le site de la distribution, car on n’est jamais trop prudent ! J’avoue que j’ai été un peu interloqué par la situation.

Quand j’avais parlé de la distribution en 2013, je concluais assez vachardement, en utilisant un clip bien connu peu après.

L’ensemble est très lourd, d’une lenteur à s’arracher les cheveux. Ne serait-ce que le temps nécessaire après l’écran de connexion pour que KDE SC soit utilisable. On a l’impression que le thème graphique a été dessiné par des enfants de maternelle qui auraient mangé des champignons hallucinogènes.

Question à 0,02€ en restant généreux : est-ce toujours le cas en octobre 2015 ? Pour y répondre, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox, en prenant un modèle Archlinux. Je l’ai doté de 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et de 128 Go de disque.

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En vrac’ dominical pour changer un peu :)

Un petit en vrac’ de fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

  • L’Unix libre le plus versatile est disponible dans une nouvelle mouture. Je parle bien entendu de NetBSD 7.0.
  • Clap de fin pour la Archbang Linux ? En tout cas, une équipe veut faire continuer de vivre cette Archlinux inspirée de la Crunchbang Linux.
  • Dans le genre projet généreux, je demande la NormandieOS, une OpenSuSE sur laquelle est rajouté LXQt et quelques outils. On verra bien ce qu’elle durera.
  • Vous êtes professeur (maternelle et école primaire) et vous cherchez une distribution GNU/Linux conçue pour l’éducation ? La PrimTux sera un bon choix : Debian GNU/Linux Jessie avec le dernier HandyMenu. Plus d’infos sur le site officiel avec un excellent dessin de Péhä.

Parlons un peu culture.

C’est tout pour ce dimanche ! Bonne fin de week-end !

Vieux Geek, épisode 41 : les MGSE, ancêtres oubliées de Cinnamon.

Que sont les MGSE ? C’est l’acronyme pour Mint Gnome Shell Extensions. Proposé avec la LinuxMint 12 alias Lisa (basée sur la Ubuntu 11.10 alias Oneiric Ocelot), elles proposaient un environnement qui mimait la présentation de Gnome durant sa génération 2.x, alors que Mate Desktop était encore un projet balbutiant, né quelques mois plus tôt. J’en parlais en novembre 2011, alors que sa version release candidate pointait le bout de ses octets.

Après quelques recherches, j’ai pu mettre la souris sur l’ISO de cette vieille version de la Linux Mint. J’ai ensuite fait chauffer VirtualBox pour fait un bond de 4 ans en arrière. Pour que les extensions soient prises en compte, il faut impérativement activer l’accélération 3D dans la machine virtuelle.

Il faut se souvenir que jusqu’à Gnome 3.4 (ou 3.6), il faut avoir un support de l’accéleration 3D, sinon on passe en mode « fallback », ce qui est ennuyeux 🙁

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« When comes the rains » des « The Orchid » : de la folk douce et planante.

Dans mon en vrac’ du samedi 3 octobre, j’avais parlé en vitesse de plusieurs albums. Le premier EP des Manceaux de « The Orchid » en faisait partie.

Leur premier EP est assez court, il ne fait qu’une grosse douzaine de minutes et est sortie en mars 2014. C’est via le réseau encore plus fantôme, à savoir le point d’accès à diaspora* de Framasoft que j’ai appris l’existence de l’album. Merci à Vincent Valentine pour l’information. Par ailleurs, j’ai appris que le bassiste de The Orchid fait aussi parti d’un certain… Saelig Oya, donc j’ai parlé en septembre 2015. Le monde est petit parfois 😛

Bien que le groupe soit français, il respecte une règle non écrite : la folk se doit d’être chantée dans la langue de Shakespeare.

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