Concours pour gagner un exemplaire de « The Illusion and The Twin » d’Aythis.

Comme je l’ai précisé dans l’article sur l’album d’Aythis « The Illusion and The Twin », Carline Van Roos alias Aythis m’a fait gracieusement parvenir un deuxième exemplaire du digipak. Je l’ai filmé pour vous le montrer.

J’ai donc décidé de mettre en route en un concours dont voici les questions – assez faciles si on sait chercher ! – dont il faut donner les réponses.

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« The Illusion and The Twin », quatrième opus d’Aythis.

Aythis, c’est le projet solo de Carline Van Roos. En ce début de janvier 2016, elle publie son quatrième album. Si je l’ai découverte via un autre projet, j’ai accroché à son oeuvre de musique néo-classique teinté d’ambiant.

J’avais parlé rapidement de son troisième album en septembre 2014.

En ce début 2016, le quatrième opus montre enfin le bout de son nez, après plusieurs années de maturation. Intitulé « The Illusion and The Twin », c’est le plus long des albums d’Aythis. Doté de 11 pistes d’une durée totale de 47 minutes, il reprend les recettes des albums précédents.

Comme je l’avais précisé dans l’article de septembre 2014, aimer la première époque de Dead Can Dance (spécialement les albums « Spleen And Ideal » et « Within The Realm of A Dying Sun ») est un bon pré-requis qui permettra d’apprécier toute la substance de ce nouvel opus.

Les pistes sont relativement courtes, mais elles s’enchaînent en douceur, comme si l’album n’était constitué que d’une seule piste découpée en 11 tranches.

Pour vous donner un aperçu de cet album, j’ajoute les liens vers deux des titres qui sont disponibles sur la page youtube officielle d’Aythis. Respectivement la piste d’introduction et la huitième de l’album, « Without a Name » et « Night ».

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 4 : FreeDOS.

Pour ce quatrième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de FreeDOS. C’est le pendant du projet ReactOS dont j’ai parlé dans l’épisode 2 de cette série de billet, le 17 décembre 2015.

Le but de FreeDOS est simple : proposer un clone de MS-DOS en logiciel libre. Vu l’énorme logithèque développée pour MS-DOS, le projet confirme son utilité. Il est né en 1994. Alors que Microsoft travaille sur la quatrième version majeure de son environnement MS-Windows à destination des particuliers pour succéder à MS-Windows 3.1 du nom de code de Chicago (alias MS-Windows 95), il annonce que MS-DOS ne sera plus vendu séparément. Un développeur, Jim Hall qui appréciait la simplicité de MS-DOS fut ulcéré.

Il se lança donc dans le projet de faire son propre MS-DOS. Appellé dans un premier PD-DOS pour Public Domain-DOS, il devint rapidement FreeDOS. Mais vu l’énormité du projet, il faudra 4 ans pour qu’une première version alpha sorte et 12 ans pour que la première version officiellement stable, dite 1.0 voit le jour. 6 ans de plus pour que sorte en 2012 la version 1.1 de ce DOS. Qui est largement meilleur que le MS-DOS d’origine : support des CD et du réseau, un shell amélioré (dont l’auto-complétion), le support des noms de fichiers dit longs (au dela du duo 8 caractères et 3 caractères pour l’extension) pour ne citer que les améliorations principales 🙂

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Vieux geek, épisode 50 : 1997, l’année où la première génération de Pentium devint… folle :)

1997. Microsoft travaille d’arrache-pied sur MS-Windows 97 (qui sera connu sous le nom de MS-Windows 98 au final) et Intel apprend l’existence d’un bug qui fait planter sa génération de processeur grand public haut de gamme, les Pentium et leur pendant amélioré, les Pentium MMX.

En 1994, les processeurs Pentium avaient déjà eu droit à une première « tempête de merde » avec un bug resté dans les mémoires, le bug dit FDIV. En gros, les premiers Pentium qui allait de 66 à 100 Mhz avait un bug affreux, surtout si on avait besoin de faire des calculs en utilisant des nombres décimaux. Les résultats étaient parfois incorrects.

Mais début novembre 1997, c’est un bug d’un autre niveau qui touche les processeurs d’Intel. Le bug dit F00F met le processeur en rideau. En clair, si le processeur était touché par le bug, le seul moyen de récupérer la main était de redemarrer à la sauvage son ordinateur !

Plutôt ennuyeux comme bug. Si Microsoft proposa un contournement pour MS-Windows NT4, sauf erreur de ma part, aucun correctif ne fut proposé avec MS-Windows 95. J’ai pu trouvé une gazette de février 1998 déclarant ceci :

[…]What about Windows 95, Windows 3.1, and Windows NT 3.5x? Microsoft is still making a determination about how to address this bug in all the other Windows operating systems.[…]

Qu’on peut traduire par :

[…]Qu’en est-il de Windows 95, Windows 3.1 et Windows NT 3.5x ? Microsoft est toujours de prendre une décision sur la façon de résoudre ce bogue dans tous les autres systèmes d’exploitation Windows.[… ]

Du Microsoft de la grande époque, non ? Et le logiciel libre, alors ? J’y viens.

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