La numérotation des logiciels : Concours d’appendice génital ou référence incontournable ?

Derrière ce jeu de mots digne d’une personne aisée qui habiterait le pauvrissime seizième arrondissement de Paris, il se cache une question sur la fiabilité d’une référence récurrente dans le monde du logiciel : La numérotation.

Point de repère indispensable en cas de dépannage, cela donne aussi lieu à des concours de « c’est moi qui a la plus grosse », spécialement dans le domaine des navigateurs internet. Entre septembre 2008 et fin avril 2016, Google Chrome est passé de la version 1 à la version 49 (ou 50 ?), Mozilla Firefox étant passé de la version 3.0.2 à la 45 (ou 46).

Il faut dire que la mise en place du processus de publication à intervalles réguliers (6 à 8 semaines) ont lancé une folie qui tourne au grand n’importe quoi.

Pour info, faisant compiler régulièrement le code source des pré-alpha de Mozilla Firefox, j’ai eu la bonne surprise d’avoir le 25 avril 2016 une version 49.0a1. Ce qui veut dire que la version alpha (ou développeur) est la 48, la version béta la 47. Quel concours d’appendice génital 🙂

fx49-alpha

En dehors de ce concours, savoir quelle version est utilisée est souvent bien pratique… Tant que des numérotations différentes et parfois cryptique ne sont pas employées. Un article posté sur le blog de Denis Szalkowski m’a mis la puce à l’oreille.

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L’utilisation de distribution GNU/Linux en démarrage unique ? P’tain, 10 ans déjà !

C’est le genre d’anniversaire qu’on a pas envie d’oublier… Cela fait un peu plus de dix ans que j’utilise uniquement des distributions GNU/Linux sur mes différents PC.

En effet, le 20 avril 2006, je terminais ma courte aventure sur MacMini. Je récupérais alors un ordinateur équipé d’un Pentium 4, gonflé à 1 Go de mémoire vive et qui devait avoir un disque de 250 ou 300 Go.

À l’époque, on était loin des distributions GNU/Linux utilisables presque en fermant les yeux. C’est donc ainsi que je m’étais tourné vers une version de développement avancée (une béta 2 de mémoire) de ce qui allait être la première version LTS d’Ubuntu. La Dapper Drake. Seule LTS sortie en juin.

C’est avec un peu de nostalgie que j’ai donc récupéré une ISO d’installation d’Ubuntu 6.06 LTS, celle sortie en Juin 2006. En 32 bits à l’époque. Je n’avais pas encore d’ordinateur équipé d’un processeur 64 bits. Le support technique s’est arrêté en juillet 2009. Si vous êtes interessé par l’archéo-informatique, voici l’adresse de récupération : http://old-releases.ubuntu.com/releases/dapper/

Elle proposait Gnome 2.14.1, OpenOffice.org 2.0.2, Mozilla Firefox 1.5.0.3, The Gimp 2.2.11 et un noyau Linux 2.6.15. C’était aussi la première version à proposer un installateur graphique directement depuis la version « LiveCD ».

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Oui, je sais, je le poste vendredi soir, mais je risque d’avoir un week-end chargé !

Commençons par le logiciel libre, en dehors de la floppée des nouvelles Ubuntu, comme chaque avril et octobre. Et cette semaine, pas d’images ISO communautaire pour Manjaro Linux… Les créateurs de versions communautaires seraient-ils en panne d’idées ?

Côté musique ?

Bon week-end !

Vieux geek, épisode 59 : « X-Men: The Ravages of Apocalypse »

Nous sommes en 1997 et Quake sorti un an avant va bientôt être remplacé par Quake 2. Même si l’un des premiers FPS tout en 3D a connu trois suites (dont deux officielles) à savoir « Scourge of Armagon » (le Mission Pack 1), « Dissolution of Eternity » (le Mission Pack 2) et « Abyss of Pandemonium », l’extension non officielle la plus connue, il y a aussi des projets plus ambitieux…

Comme faire un FPS basé sur le monde des X-Men. Au lieu de développer son propre moteur de rendu, Zero Gravity Entertainment utilise le moteur de Quake et propose une conversion totale.

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Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

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