Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 26 : L’École des Fans.

Pour les gamins et gamines des années 1970, il y a une émission qui est restée dans les mémoires du dimanche après-midi. Présentée de 1977 à 1988 par Jacques Martin, dans un premier temps avec un certain Tonton Mayonnaise alias Stéphane Collaro, les enfants qui participaient massacraient plus ou moins les titres d’une star de l’époque. Tout cela pour le plaisir des parents qui avaient l’opportunité de ne pas avoir à s’ennuyer pour faire des cadeaux à leur progéniture.

Comment oublier l’inénarable Bob Quibel qui servait de souffre douleur en cas de couac avec un gamin !

Il y a eu quelques exceptions dans les massacres, comme l’une des séquences parmi les célèbres de l’émission, le 3 mai 1981. Avec une certaine Vanessa qui n’avait alors que 7 ans ou plutôt 8… Oui, celle qui a été connue pour un certain Joe Le Taxi en 1987 🙂

Il faut se souvenir qu’invariablement les notes étaient soit 8, soit 9, soit 10. Il ne fallait pas non plus traumatisés les plus mauvais élèves. Comment oublier la franchise des enfants qui en profitaient pour balancer une ou deux crasses à leurs chers géniteurs au passage ?

Continuer la lecture de « Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 26 : L’École des Fans. »

Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2016.

Voici la trente-septième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 11 h 10 du matin, l’ISO de novembre 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.22.1, Plasma 5.8.2, Xfce 4.12.0, Cinnamon 3.0.7 et Mate-Desktop 1.16.1 (en version gtk3 désormais). J’ai rajouté le Deepin Desktop Environment. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.8.6.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Errata : une légère coquille pour la section concernant Deepin.

Au lieu de « il faut modifier le fichier : /etc/lightdm/lightdm.conf via sudo nano /etc/lightdm.conf » il faut lire « il faut modifier le fichier : /etc/lightdm/lightdm.conf via sudo nano /etc/lightdm/lightdm.conf »

Pan sur les doigts 😀

Errata 2 : il faut installer le paquet qt4 pour que VLC soit 100% fonctionnel. Deuxième coup sur les doigts !

Chapeau Linux : une Fedora Linux « mintisée » et fonctionnelle ?

Interpellé sur twitter – et oui, parfois le réseau social à l’oiseau bleu est utile – on m’a demandé mon avis éclairé sur la Chapeau Linux.

La Chapeau Linux est pour schématiser, la LinuxMint de Fedora. Sa version 24 est sortie fin septembre 2016.

D’ailleurs on peut lire sur la page « about » de la distribution qu’elle propose les dépots RPM Fusion préinstallés, les codecs pour l’audio et la vidéo, l’intégration de Dropbox. Bref, elle rend complètement utilisable pour l’utilisateur lambda la Fedora qui est obligée de respecter une hérésie juridique, les brevets logiciels.

Pour éviter les ennuis de récupération, je suis passé par le fichier bittorrent – vous savez l’outil des pirates selon les rentiers vivants de la vente de galettes plastifiées – pour avoir une image ISO fonctionnelle et correcte dès le départ.

Mon ami VirtualBox a été mis à contribution.

Continuer la lecture de « Chapeau Linux : une Fedora Linux « mintisée » et fonctionnelle ? »

Merci la sérendipité : l’exemple en musique par Mobius et Todesbonden.

Même si le mot n’est pas encore défini dans le dictionnaire de l’Académie Française – et comme disait Clemenceau de manière fleurie : « Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française. », ce terme et cette notion d’origine anglophone peut se définir ainsi : « trouver autre chose que ce que l’on cherchait ».

Pour le premier, c’est en suivant le mot clé metal – comme c’est étonnant – que je suis tombé dessus via la framasphere*, qui est un point d’accès au réseau social décentralisé diaspora*.

Mobius est un groupe français spécialisé dans le metal progressif auquel s’ajoute des tendances symphoniques, de world music et d’une dance traditionnelle réunionnaise, le maloya. Oui, ça apparait comme bizarre au premier abord. L’album est sorti en octobre 2016.

Continuer la lecture de « Merci la sérendipité : l’exemple en musique par Mobius et Todesbonden. »

Peut-on encore accorder du crédit à la blogosphère littéraire ?

Cet article est la suite d’un précédent rédigé il y a quelques jours sur la propagation des écrits de complaisance.

Alias m’a fait remarqué dans les commentaires de l’article en question ceci :

En même temps, l’auteur de l’article que tu cites a l’honnêteté d’annoncer la couleur: elle connaît l’auteure du bouquin, reçu gratuitement.J’ai déjà vu passer des chroniques où on doutait du fait que leur auteur avait lu (ou écouté) la chose chroniquée et reproduisait ce qui ressemblait fort à un dossier de presse.

Là, ouais, il y a de l’abus.

Il ne pouvait pas savoir à quel point la phrase sur l’abus était en plein coeur de la cible. J’ai récupéré pas plus tard que le 29 octobre au soir l’extrait du bouquin, comme propose de faire Amazon pour qu’on puisse avoir un premier aperçu.

J’ai été malheureusement surpris de voir un livre dont la composition donnait envie de fuir à grande enjambées. Pour citer mon propre commentaire :

[…]
Il y a aussi l’utilisation mal placée des virgules, comme au premier chapitre :

« Ils n’entendent pas, ce que je leur explique ». Quel intérêt de mettre une virgule ici ? Et c’est ainsi tout le long du premier chapitre qui rend la lecture hachée et pénible.

C’est dommage que l’auteure n’ait pas consacré un peu plus de temps à relire son texte et surtout à le faire relire par des personnes qui auraient pu lui explquer que les virgules, cela obéit à certaines règles.

Bien entendu, j’ai eu droit à une série de réponses pour essayer d’éteindre l’incendie. Mais apparemment, la réaction de l’auteur ne s’est pas fait attendre, s’étant fendue d’un billet sur son blog, auquel je vous renvoie et dont je cite le morceau de choix :

[…]Je suis sincèrement désolée de vous dire que je me suis fait avoir par un(e) correcteur(trise) dit pro. Par conséquent, j’ai pris la décision de retirer provisoirement mon roman de la vente.[…]

Quelle réaction épidermique. Cela me fait poser quelques questions sur lesquelles je vais revenir dans la suite de l’article.

Continuer la lecture de « Peut-on encore accorder du crédit à la blogosphère littéraire ? »