Le bureau libre ? Une grande désillusion et 13 ans perdus.

Avant toute chose, je tiens à préciser que c’est un point de vue qui se base sur ma propre expérience, qui est constituée de 13 années et des bananes environ, d’utilisation de bureautique libre en mono-démarrage sur mes ordinateurs respectifs.

C’est un article qui est l’expression du dégrisement par rapport à un espoir que j’ai caressé à l’époque du très moyen MS-windows Vista. Quand celui qui avait été connu sous le nom de code de Longhorn est enfin sorti, Microsoft s’était pris une volée – justifiée – de bois vert en ce qui concerne le successeur de MS-Windows XP : lourd, lent, avec l’UAC qui se déclenchait au moindre gaz intestinal de travers.

À l’époque, l’offre libre n’était pas des plus joyeuses, mais il y avait des projets qui auraient pu faire du mal à MS-Windows Vista comme la première Ubuntu LTS, la 6.06 alias Dapper Drake. Évidemment, il y avait encore du travail à faire, mais le monde du libre avait déjà de quoi tenir la dragée haute.

C’était cependant un brin trop tôt. Je me disais alors qu’il faudrait une poignée d’années pour que cela change. Manque de pot, Microsoft ayant pris en compte les critiques sortait en 2008 un certain MS-Windows 7, et une avenue qui s’était ouverte se refermait tout aussi rapidement.

En 2011, c’est l’arrivée des interfaces nouvelles générations comme Unity et Gnome 3.x qui provoquent un rejet de la part des personnes utilisant le libre au quotidien à cause d’un trop grand chamboulement : arrive la naissance du duo Cinnamon/Mate-Desktop qui conservent une ergonomie qui a fait ses preuves depuis des années.

Après le fiasco de MS-Windows Vista, Microsoft tente le coup de l’interface unique avec MS-Windows 8.x et se prend une nouvelle volée de bois vert à l’image des développeurs d’Unity et de Gnome 3.x.

En 2012, le monde du libre avait pas mal avancé sur le plan technique, c’est la grande époque de LinuxMint comme distribution à conseiller. Mais déjà en 2012, il y a pas loin d’une centaine de distributions qui se battent pour le marché bureautique, alors que 6 ans plus tôt, c’était à peine la moitié qui se battait pour le même marché.

C’est vrai qu’il est prouvé qu’avoir 100 choix est mieux pour l’utilisateur au lieu de 50… À moins que ce ne soit complètement l’inverse ?

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Les tutoriels d’installation pour Archlinux ? Fin de l’aventure.

J’avais initialement prévu de mettre un terme à cette aventure au 15 août 2019, mais plusieurs paramètres m’ont fait prendre la décision un peu plus tôt que prévu.

J’ai envie de me libérer du temps. Faire les mises à jour, cela nécessitait au moins au moins deux jours, entre la préparation des machines virtuelles, la vérification des procédures, les captures d’écran, la création des guides dans les différents formats.

Sans oublier l’entretien des versions dynamiques, répondre à quelques personnes qui ont utilisé le dit guide pour installer en virtuel ou en dur une Archlinux.

Synthétiser le wiki et le rendre lisible était au départ une bonne idée. Mais vous connaissez le proverbe : « la route de l’Enfer est pavée de bonnes intentions. »

Le plus dur, ce n’est pas d’installer une Archlinux, c’est de la maintenir en vie. De plus, il y a des projets plus ou moins bien fini comme Arcolinux qui permettent d’installer une Archlinux. ArcoLinux que j’ai un brin étrillé dans la vidéo ci-après.

Sans oublier des projets qui se dispersent moins comme Anarchy Linux ou la EndeavourOS qui n’est pas encore sortie en version stable au moment où je rédige ce billet le 11 juillet 2019.

Les guides resteront valides un certain temps. Mon seul regret ? Ne pas avoir pu intégré dans les captures d’écran Xfce 4.14 !

C’est la vie, après tout. Maintenant, vous comprendrez que je ne compte plus répondre qu’avec parcimonie aux questions concernant le guide. Après tout, si vous voulez installer Archlinux, c’est que vous avez déjà un certain niveau et que vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis après tout !

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien du tout cette fois, désolé 🙁

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 153 : L’affaire Ravenhood, suite non officielle à l’excellentissime Manoir de Mortvieille.

En 1988, Lankhor sort un petit bijou en terme de jeu d’aventure policière : le Manoir de Mortvieille. Publié sur Amstrad CPC, Atari, Amiga, PC et Sinclair QL, du moins, selon la fiche du site Lankhor.net 🙂

Outre des graphismes assez fins et une utilisation à la souris, il y avait des voix digitalisées… En 1988, c’était suffisamment rare pour être noté. Il y a eu une suite officielle, « Maupiti Island » qui n’est sorti que pour Amiga, Atari et PC en 1990.

Une suite était prévue, Sukiya, mais ne vit jamais le jour. Dommage 🙁

En 1993 Bruno Fonters développa une suite non-officielle aux aventures de Jérome Lange, se situant entre les deux premiers épisodes de la saga, « L’Affaire Ravenhood ».

Même si c’est un jeu publié dans le domaine public, il n’en reste pas moins de qualité, malgré quelques lourdeurs.

Voici donc une petite vidéo du jeu en utilisant l’émulateur Caprice.

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