Cela fait un peu plus de 24 heures que j’ai migré mon PC portable sous Ubuntu Hardy Heron. Il s’agit d’un Acer 5520 :
- AMD Athlon64 X2 K55 (de 800 Mhz à 1800 Mhz en fonction des besoins)
- 2 Go dont 256 mangés par le circuit graphique Nvidia GeForce 7000M
- 120 Go de disque dur.
- Circuit Atheros 5007eg pour le wifi
- Graveur DVD
- Ecran 15.4″ en WXGA (1280×800)
- WebCam Acer Crystal Eye
Après avoir récupéré l’image « live » d’une version « nocturne » récente (celle du 6 avril 2008) en version AMD64, j’ai pu constaté, modulo la résolution écran et le circuit wifi que tout était supporté, même la webcam 🙂
J’ai donc sauté le pas, et j’ai lancé l’installation en utilisant le port ethernet pour pouvoir récupérer les premières mises à jour, et aussi me permettre de récupérer les paquets pour me connecter en Wifi, même si la connexion en utilisant ndiswrapper n’est pas toujours trop reposante pour le système nerveux.
J’ai préféré la distribution en 64 bits pour un seul point : pourquoi utiliser une distribution 32 bits alors que je pourrais utiliser une version 64 bits sur mon PC ? Le seul point vraiment laxatif étant la connexion wifi, mais on peut toujours se dépanner avec la connexion filaire, même si ce n’est qu’un pis-aller.
Bref, après l’installation, j’ai pu profiter d’une distribution avec un noyau 2.6.24, de Gnome 2.22.0 (en attendant la version 2.22.1 qui doit sortir aujourd’hui). Avant de configurer ma connexion wifi, j’avais besoin d’avoir la bonne résolution d’écran, car après l’installation, la résolution était bloqué en 800×600, un brin inconfortable, surtout quand on peut avoir du 1280×800 en résolution maximale !
Après avoir installé les pilotes propriétaires pour mon circuit Nvidia (opération se limitant à ouvrir l’outil « Pilotes de périphériques » et à demander l’activation du pilote nvidia), j’ai été après un redémarrage en 1280×800 sans rien demander. J’ai juste du installer l’outil Compiz-Config Settings Manager pour définir les options de Compiz qui m’intéressait.
La configuration de la connexion wifi a été paradoxalement plus simple que je le pensais. Après avoir désactivé le module « ath_pci » dans l’outil « Pilotes de périphériques », j’ai ensuite suivi le tutoriel concernant ndiswrapper.
La connexion a été ensuite assez « rapide ». Le seul problème est que j’ai du bataillé pour que la connexion ne se fasse pas sur la borne wifi en libre accès d’un hôtel près de chez moi :/
Coté logiciel, on dit souvent que le 64bits est une vraie galère… Rien de plus faux avec cette version d’Ubuntu. Pour mon utilisation, l’implémentation libre fonctionnelle swfdec 0.6 convient très bien pour les sites de vidéos en ligne. Contrairement à l’usine à gaz qu’est Gnash.
Enfin, en ce qui concerne Java, rien ne vaut le greffon IcedTea qui permet d’avoir enfin un Java potable en 64 bits.
Maintenant, il faudra voir avec le temps ce que vaudra au final cette version LTS de la distribution Ubuntu. Quoique j’ai une politique « stricte » envers les mises à jour : ne pas les faire sans avoir un minimum de retour jusqu’à la sortie de la version finale, d’ici 3 grosses semaines 😉