Les options d’optimisation agressives sont-elles inutiles ?

Dans une page de leur wiki les développeurs de Mozilla Firefox et des outils associés déclarent, je cite :

For Firefox 3 builds, please use –enable-optimize without flags.

Our testing has shown that different parts of Mozilla run faster at different optimization levels. For example, cairo, pixman and sqlite are compiled at -O2 because they are fastest at that level while the JS engine is fastest at -Os. [3] Don’t use –enable-optimize as a place to pass in random compile flags. That’s a global setting that sets optimization levels throughout the source tree and is different depending on the module being compiled.

If you still need to pass in other non-optimization flags to the compile, please use CFLAGS and CXXFLAGS instead of passing them to –enable-optimize.

Ce qui donne traduit :

Pour la compilation de Firefox 3, veuillez utiliser –enable-optimize sans options.

Nos tests nous ont montrés que les différentes parties de Mozilla sont plus rapides à différents niveaux d’optimisation. Par exemple, cairo, pixman et sqlite sont compilé en -O2 car ils sont plus rapide à ce niveau tandis que le moteur JS est plus rapide avec -Os. N’utilisez pas –enable-optimize comme un endroit pour insérer des options de compilations divers. C’est un réglage global qui définit les niveaux d’optimisation tout au long du code source et il diffère en fonction du module qui est compilé.

Si vous avez toujours besoin de passer des options de non optimisation au moment de la compilation, veuillez utiliser CFLAGS et CXXFLAGS au lieu d’utiliser la ligne –enable-optimize.

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Les OS 64 bits, bientôt sur nos bureaux ?

Dans le commentaire d’un billet précédent Antistress m’avait dit : « Fred : tu devrais faire un billet sur les avantages/inconvénients d’un système 64 bits car le gens ne sont pas très au courant de cette possibilité (à commencer par moi…) »

J’ai donc décidé de faire ce billet, même s’il risque d’être un brin long, même si les avantages / inconvénients se résument à quelques lignes. Car un long rappel historique est nécessaire.

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Ouverture d’un deuxième blog !

Bien que ce blog approche de ses 3 ans, j’ai eu envie d’ouvrir un deuxième blog, consacré à tout ce qui n’est pas technique. Cette adresse sera désormais consacré à l’informatique et l’internet. L’autre parlera des autres sujets que j’ai l’habitude d’aborder.

J’ai décidé d’employer Dotclear 2 pour mon deuxième blog. Pourquoi ? Simplement pour ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot. Et puis, cela me permettra d’avoir sous la main les deux meilleurs logiciels libre de blog qui existent actuellement.

Le seul point ennuyeux, c’est d’avoir attendu que Free active le serveur postgresql nécessaire à Dotclear pour l’hébergement. Pour l’antispam, j’ai rajouté l’outil « spamplemousse » qui me permettra de limiter la casse.

Bref, maintenant, ce blog sera informatique à fond – ce qui était quasiment le cas – l’autre le sera presque pas.

En attendant vos visites sur mon autre blog 😉

Vers un « porn mode »…navigation en mode privée dans Firefox 3.1 ?

Le mode en navigation « privée » plus connue sous le surnom de « porn mode » est désormais à la mode… (Je sais, le jeu de mots est nul, mais on est vendredi, hein).

Qu’est-ce que le « porn mode » ? C’est tout simplement un mode de navigation qui laisse le minimum – voire aucune trace – des activités de l’utilisateur. En clair, un mode de navigation sur la toile de manière anonyme. Google Chrome appelle ce mode « Incognito », le futur – et monstrueusement copieur – Internet Explorer 8 parle du mode « In Private » – même si les résultats ne sont pas franchement probants.

Safari, le navigateur d’Apple propose ce mode « furtif » depuis environ 3 ans, depuis la version 2.0 de Safari, sortie conjointement avec MacOS-X Tiger.

Si on en croit cet atticle de Mozilla Links, le mode « furtif » serait donc de retour… Plus d’info ?

Le bogue de suivi de cette fonctionnalité : le bogue 248970. Et une page du wiki expliquant le pourquoi du comment de cette fonctionnalité.

Je mettrais des captures d’écrans dès que l’interface aura commencée à être insérée. Espérons que ce sera rapide 😉

Utiliser des versions de développement de logiciels de navigation, est-ce une folie ?

Cette question m’est venue soudainement à l’esprit. Je me suis aperçu que depuis l’an 2000 – p’tain, 8 ans déjà – que j’utilise des versions de développement de navigateurs. En effet, depuis l’an 2000, j’ai utilisé en compilant 99% du temps : la suite Mozilla de sa version 0.6 à la version 1.7.5, Mozilla Firefox depuis qu’il s’appellait Phoenix 0.1 (en septembre 2002).

Bref, cela fait donc 8 ans que je ne sais plus ce qu’est un logiciel de navigation en version stable. Serais-je donc un indécrottable geek accroc aux versions « bleeding edge » ?

Merci à une certaine Valérie – qui se reconnaitra – de m’avoir fait cette remarque 🙂

Vrac’ rapide et libre.

Un petit vrac’ en passant.

Voilou, c’est tout pour aujourd’hui !

Concours de vitesse en javascript…

Dans un précédent billet, je parlais de l’impact de TraceMonkey sur les tests concernant la vitesse d’exécution de Javascript. J’ai donc voulu tester les performances de Firefox 3.0.1, Shiretoko pré-bêta1, Opera 9.60 bêta et du dernier Webkit en date sur les tests proposés par Google pour le moteur de javascript V8 qui équipe Google Chrome.

La lecture du résultat est simple. Avoir 100 comme score est la base. Plus le score est important, mieux c’est.

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Comment se débarrasser des révisions multiples dans WordPress 2.6.

WordPress 2.6 lors de sa sortie a proposé une fonctionnalité de révision multiple, bien utile quand un blog est multi-utilisateur. Mais quand un blog n’a qu’un seul rédacteur, on se retrouve avec souvent 10 à 15 révisions sur un billet, ce qui remplit vite la base de données et ralentit un peu l’ensemble du logiciel.

Faisant quelques recherches, je suis tombé sur ce billet qui propose une requête à exécuter pour éliminer les révisions superflues.

Bien entendu, la base de données doit avoir une copie en lieu sûr avant d’effectuer toute manipulation. Il suffit d’aller dans l’interface PHPMyAdmin de votre hébergeur, et de rentrer la requête SQL suivante :

DELETE a,b,c
FROM wp_posts a
LEFT JOIN wp_term_relationships b ON (a.ID = b.object_id)
LEFT JOIN wp_postmeta c ON (a.ID = c.post_id)
WHERE a.post_type = 'revision'

Si tout se passe bien, vous pourrez lancer une optimisation de la table. J’ai pu récupérer par loin d’un petit méga-octet sur ma table sql concernant WordPress, passant de 6,5 à 5,8 Mo. 3 ans d’utilisation de WordPress, cela finit par peser 😉

Sinon, il existe une petite extension pour WordPress qui s’appelle Revision Control et qui permet de gérer le nombre de révisions au cas par cas.

Bon blog 🙂

Et SeaMonkey 2.0 dans tout cela ?

Alors que Shiretoko alpha2 vient juste de sortir (), j’ai envie de parler d’un certain SeaMonkey 2.0, qui se basera sur un Gecko 1.9.1 final (base de Firefox 3.1 alias Shiretoko).

Un bogue intéressant, c’est le bogue 394522 : « Migrate SeaMonkey preferences panes to use <preferences> »

En clair, c’est une volonté d’utiliser les outils du toolkit de Mozilla Firefox et de laisser tomber lentement mais surement le vieux code XPFE qui commence à prendre la poussière.

En effet, si on ouvre les préférences d’un SeaMonkey (version de développement) récente, on s’aperçoit d’un message, qui annonce que la migration est en route.

Le panneau des préférences en cours de migration

En ce qui concerne l’abandon du code XPFE dans SeaMonkey, le code a connu une purge dans ce domaine depuis quelques temps. Cf les bogues 380786 et 386906.

D’ailleurs l’alpha1 de SeaMonkey 2 ne saurait tarder, le code devant être gelé aux alentours du 9 septembre.

Ce sera une bonne nouvelle pour les fans du successeur de la suite Mozilla dont les buts sont précisés sur cette page.

Les brevets logiciels ? De la bétise pure et dure.

Récemment, Microsoft a prouvé que les brevets logiciels sont de la bétise pure et simple… Il a déposé un brevet pour les touches « Page Up » et « Page Down » qui existent sur les claviers depuis des années… Et sûrement depuis le premier IBM PC de 1981.

Mais ce n’est pas le premier coup d’éclat de Microsoft dans ce domaine. Un brevet est passé un peu plus inaperçu. Le brevet 6,775,781 déposé en 2000 et accepté en 2004 décrit le fonctionnement de Sudo, outil qui date de 1980 !

Dans le jargon technique, on décrit comment un processus initié par un utilisateur simple peut être autorisé à avoir les pleins pouvoir pour effectuer une tache administrative : installation de logiciels par exemple.

Sudo est un outil qui date de l’époque ancestrale des premiers BSD (1980) et qui donc est la preuve de l’existence de ce concept largement avant le dépot du brevet.

On peut lire sur la page de l’outil sudo :

« Sudo was first conceived and implemented by Bob Coggeshall and Cliff Spencer around 1980 at the Department of Computer Science at SUNY/Buffalo. It ran on a VAX-11/750 running 4.1BSD. An updated version, credited to Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso and Don Gworek, was posted to the net.sources Usenet newsgroup in December of 1985. »

Ce qui donne traduit :

« Sudo a été conçu et implementé par Bob Coggeshall et Cliff Spencer aux alentours de 1980 au département de science informatique de SUNY/Buffalo. Il se lançait sur un VAX-11/750 utilisant 4.1BSD. Une version mise à jour, à mettre au crédit de Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso et Don Gworek a été posé sur le forum Usenet net.sources en décembre 1985 ».

Le code source de l’outil « asroot » devenu « sudo » est toujours disponible et lisible via google groups.

L’UAC – introduite avec une préversion de la béta 2 de Windows Vista en février 2006 – n’est que la partie graphique de ce mécanisme. Cependant, l’UAC n’est pas la première interface graphique dans ce domaine.

GKSu existe depuis pas mal de temps. Cet outil graphique pour Su et Sudo existe depuis… février 2004 ! On peut en effet récupérer le code source de gksu 1.0.3 depuis cette page : http://people.debian.org/~kov/gksu/old_stuff/1.0/

La preuve en image… GKSu à l’oeuvre avec une Ubuntu 5.10 (octobre 2005) dans une machine virtuelle sous VirtualBox 2.0.

GkSu sous Ubuntu 5.10

Comme quoi, quand vous verrez des articles élogieux sur telle ou telle fonctionnalité de tel ou tel OS (Windows, Linux, MacOS-X), vérifiez donc que ce n’est pas la pâle copie d’une technologie qui existe déjà.