Jolicloud 1.1 : l’informatique nuageuse en action ou quand la route de l’Enfer est pavé de bonnes intentions…

Après la grande mode du web 2.0, le « cloud computing » (en gros, tout sur l’internet, rien en local) risque de devenir la nouvelle mode. Avant la sortie prévue du Google ChromeOS d’ici quelques semaines, j’ai voulu voir à quoi ressemblait JoliCloud dont la version 1.1 est sortie récemment.

Comme d’habitude, j’ai utilisé l’environnement de test classique : 32 GiO de disque virtuel, 1,5 GiO de mémoire vive :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G Formatting ‘disk.img’, fmt=raw size=34359738368 [fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Jolicloud-1.1.iso -boot cd &

Au démarrage, on peut soit démarrer en liveCD classique, soit directement installer l’OS. pour commencer j’ai choisi la version live.

A noter que le fond d’écran de démarrage est soigné.

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Installons LibreOffice 3.3.0rc1 sur Archlinux.

Avec la sortie de la version rc1 de LibreOffice, j’ai fait mon prétentieux – (enfin, si on en croit Cyrille Borne) – archlinuxien et j’ai installé LibreOffice chez moi. Pour le moment, le dépot testing d’archlinux doit être activé.

Première étape : on enlève OpenOffice.org avec un petit :


yaourt -Rcs openoffice-fr

J’ai aussi supprimé mon profil précédent d’OpenOffice.org en virant le dossier .openoffice.org dans .config

Deuxième étape : on installe LibreOffice avec un petit :


yaourt -S libreoffice-fr

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Quand maître Cyrille décide de tailler une croupière aux distributions rolling release…

Dans son article du samedi 4 décembre, notre bon maître hulk Cyrille Borne, après avoir rebondi sur mon article parlant du dépot rolling release d’OpenSuSE, et après avoir fusillé les dépots backports, a décidé de descendre en flamme les rolling releases.

Je crois qu’on fait une confusion entre la mise à jour de chaque paquet et la mise à jour des applications majeures,

Le terme d’application majeure est relative à l’utilisateur. Pour certains, une mise à jour de leur shell sera une application majeure. Pour d’autre, ce sera le compilateur, voire même le lecteur de musique…

je pense que le grand public veut les grandes applications sans réellement se poser de questions sur le reste.

Soit. Le grand public, ce qui est inexistant pour linux ? 😉

Le même Frédéric s’est retrouvé planté plusieurs fois sur Arch (les prétentieux) ou Frugalware (copains !!!)

Il est vrai que les utilisateurs d’ArchLinux se prennent pour le centre du monde linuxien… A moins que ce ne soit les utilisateurs d’une distribution qui signifie en zoulou : « je ne sais pas configurer Debian » ? 😉

Cependant, mis à part ma crise concernant Python 3, je n’ai jamais été planté très longtemps. Et ce sont de nos échecs que l’on progresse le plus, pas de nos réussites.

parce qu’on a fait monter dans des versions supérieures des paquets qui n’étaient peut être pas réellement nécessaires pour monsieur tout le monde.

Parfois même un correctif de bug peut avoir des conséquences inattendues. Je me souviens d’un bug qui tuait X.org à l’époque de la ubuntu 6.06… Après la sortie de la version finale, soit dit en passant.

Quand on voit parfois le manque de réactivité au niveau d’Ubuntu pour corriger un bug majeur alors que le planning de sortie de tous les 6 mois est déjà considéré comme serré, on peut facilement imaginer ce qui peut se produire quand on va accélérer la cadence, je peux déjà vous donner le prochain nom de la distribution phare « The Millenium Vista Edition ».

Le problème d’ubuntu, c’est une trop grande modification des logiciels d’origine. Il suffit de comparer un gnome installé sur une archlinux ou une debian et la version pour ubuntu… Des distributions qui restent plus proche du code source d’origine seront plus réactives, et s’adapteront mieux au rolling.

Alors que Linux évolue encore et encore pour preuve l’abandon de X par Fedora et Ubuntu, la production d’instabilité du moment n’est pas nécessairement rassurante.

Xorg est encore loin d’être moribond… Attendons déjà une version stable de Wayland et on verra !

Allez, c’est pour quand ton prochain round de « après avoir cassé mandriva, je casse du rolling release » ? 😉

Un aperçu de la distribution GNU / linux OpenSuSE 11.4 M4 – 64 bits.

La sortie récente de la OpenSuSE 11.4 Milestone 4 m’a donné envie d’y faire un tour, histoire de voir la distribution en action.

Après avoir récupéré l’image iso, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : disque virtuel de 32 GiO, 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-GNOME-LiveCD-Build0908-x86_64.iso -boot cd &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 -enable-kvm -localtime -soundhw all -k fr -m 1500 -net user -net nic,model=rtl8139

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En vrac’ rapide et libre

Un petit vrac’ rapide et libre pour finir la semaine.

C’est tout pour aujourd’hui !

OpenMamba : encore une distribution GNU / Linux à destination des débutants ?

Dans le créneau des distributions GNU / Linux pour débutants (dans le sens : tout fonctionne « out-of-the-box »), une certaine distribution dérivée de la Debian GNU / Linux règne presque en maitre absolu, ne laissant que des miettes à des distributions historiques comme  ( ce qui reste de ) Mandriva.

OpenMamba est une distribution italienne dérivée d’une certaine QiLinux (que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam), basée sur l’outil apt-rpm (oui, l’outil de gestion de paquet deb mais pour le format de paquets mis au point par RedHat pour sa distribution GNU / linux.

L’ensemble propose une interface basée sur KDE. Ma curiosité a été piquée au vif, j’ai donc décidé de lui consacré un article de test, qui permet de découvrir cette distribution.

La sortie de la 3ième préversion de la OpenMamba 2.2 a été l’occasion de le faire. J’ai donc récupéré via BitTorrent l’image ISO du DVD (uniquement en 32 bits), puis j’ai créé l’ensemble de test habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32GFormatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom openmamba-livedvd-en-milestone2-2.0pre3.i586.iso -boot cd &

Pour avoir un affichage correct, j’ai choisi l’option en « VGA 1024×768 (no modeset) »

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Soyons fou : essayons de monter une station « multimédia » libre avec OpenBSD 4.8 sous Gnome.

J’ai eu une idée folle, et un peu carrément inutile. Faire une station multimédia libre avec OpenBSD 4.8, le tout avec Gnome. Et voir surtout le résultat obtenu 😉

J’avais utilisé OpenBSD 4.7 pour faire une station bureautique avec xfce.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version 4.8 pour amd64, puis j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : 32 GiO de disque et 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom install48.iso -boot cd &

Je passe sur les détails d’installation (dont j’ai déjà parlé dans le précédent billet et qui n’ont pas évolué depuis). D’ailleurs, j’ai choisi les options par défaut avec le clavier français. J’ai aussi créé lors de l’installation un compte utilisateur classique.

Lors de l’activation du ntp (que j’ai demandé), j’ai utilisé le serveur suivant :

fr.pool.ntp.org

Cependant, au vu des problèmes lors de l’installation des paquets, j’ai du de nouveau utiliser VirtualBox. Apparemment, plus adapté que kvm pour les BSD libres 🙁

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Bluegriffon… Evolution rapide…

Sur le blog de BlueGriffon, Daniel Glazman annonce les avancées. Le 23 novembre, l’éditeur CSS devient franchement « intelligent » et intègre une option pour ajouter les préfixes aux CSS en fonction du navigateur. La vidéo est bluffante, et le résultat sympa.

Et aujourd’hui, Daniel annonce l’arrivée de la version française… Qui est disponible depuis la révision 398 du code de BlueGriffon. Quelques captures d’écran… Daniel, pitié, ne m’incendie pas pour les captures d’écran qui suivent…

Choix de la langue dans BlueGriffon

Les crédits et l'interface en français

L'éditeur de CSS en français

Pour tout dire, BlueGriffon est un outil qui est en train de me réconcilier avec la création de pages en HTML… Et c’était pas gagné d’avance, étant donné que j’utilise la plupart du temps des CMS comme WordPress.

NetBSD 5.1… Ca donne quoi ? :)

J’avoue que je n’ai jamais testé NetBSD (du moins, réussi à installer cette version libre de BSD).

J’ai donc profité de la présence de la version 5.1 pour l’installer, avec comme environnement de bureau xfce. J’ai donc récupérer l’image iso pour AMD64 (une partie la longue liste des plateformes supportées… )


[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://ftp.fr.netbsd.org/pub/NetBSD/NetBSD-5.1/iso/amd64cd-5.1.iso
--2010-11-26 17:02:10-- http://ftp.fr.netbsd.org/pub/NetBSD/NetBSD-5.1/iso/amd64cd-5.1.iso
Résolution de ftp.fr.netbsd.org... 132.227.74.11, 2001:660:3302:282a:204:75ff:fe9f:9e11
Connexion vers ftp.fr.netbsd.org|132.227.74.11|:80...connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse...200 OK
Longueur: 252114944 (240M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «amd64cd-5.1.iso»

100%[======================================>] 252 114 944 527K/s ds 5m 50s

2010-11-26 17:08:00 (703 KB/s) - «amd64cd-5.1.iso» sauvegardé [252114944/252114944

J’ai ensuite la machine virtuelle habituelle, à savoir : 1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque dur.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom amd64cd-5.1.iso -boot cd &

kvm64 étant un raccourci pour :

qemu-system-x86_64 -enable-kvm -localtime -soundhw all -k fr -m 1500 -net user -net nic,model=rtl8139

Le processus de démarrage bloque au moment de la reconnaissance du matériel audio… Ouille. J’ai donc modifié la ligne de commande en remplaçant « –soundhw all » par « –soundhw sb16 » dans la ligne de commande.

Mais de nouveau, bloqué. Idem avec l’utilisation de « –soundhw es1370 », ou en désactivant le support ACPI / SMP au démarrage. La seule solution ? Utiliser VirtualBox

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Encore une fois, j’ai vu juste un peu trop tôt ?

Plusieur fois sur ce blog, j’ai déclaré que selon moi, un avenir possible des distributions linux était le rolling release (bien que ce ne soit viable qu’avec des connexions assez grosses, style ADSL minimum).

Premier article en novembre 2009, deuxième article en janvier 2010. Et chaque fois, on m’a opposé des réponses identiques : rolling release pas adapté à la machine de travail, trop d’instabilité liée à une constante mise à jour, etc…

Autant pour un serveur, je conçois qu’il faille utiliser des logiciels éprouvés et fiabilisés (donc pas franchement les dernières versions), autant sur le bureau, c’est pas plus mal… Spécialement dans le cas des navigateurs internet / client courrier où le cycle de 6 mois est souvent malmené… Cf Google Chrome et ses versions majeures toutes les 6 semaines 😉

Le nombre de distributions rolling-release – et de projets en relation avec ce concept – augmente. En plus des distributions historiques (ArchLinux, Frugalware Linux, Gentoo Linux et leur dérivés), on trouve des projets comme Debian Cut, ou encore Linux Mint Debian Edition.

Et voila que Mark Shuttleworth lance un pavé dans la mare…  Il semblerait que la version bureau d’Ubuntu tendrait vers un modèle Rolling Release… Au moins pour la distribution version bureau. Dixit ces articles de OStatic et de The Register.

En gros, cela voudrait dire que le modèle d’une version tous les 6 mois serait chamboulé, et la distribution serait mise à jour en temps réel… Autant dire que ce serait une sacrée révolution dans le petit monde des distributions GNU/linux 😉