GhostBSD, c’est un mélange de FreeBSD avec Gnome, en version « live CD ». Actuellement basé sur FreeBSD 8.2, il existe en version 32 et 64 bits. J’ai récupéré l’image ISO 64 bits. Pour des raisons pratiques, durée d’installation extrèmement longue dans une machine qemu-kvm, j’ai du utilisé VirtualBox 4.0.4.
Petite parenthèse : PC-BSD 9.0 (qui se basera sur FreeBSD 9.0, proposera en natif Gnome en plus de KDE SC, cf le wiki de PCBSD concernant sa version 9). Fermons la parenthèse ouverte 😉
J’avais déjà parler de la béta de GhostBSD 2.0 en janvier dernier.
Après un démarrage assez rapide, on arrive sur un Gnome 2.32 ayant des arrière-gouts de ce que propose OpenSuSE coté teinte générale.
L’OS est en anglais. Après avoir configuré le clavier pour l’avoir en français, j’ai double cliqué sur l’icone GBI sur le bureau qui lance un outil en python plus que rudimentaire pour l’installation.
Si vous aimez les installateurs « cliquodromesque », fuyez. A partir de questions : quel disque utilisé, quelle taille utiliser, installer ou pas le chargeur de démarrage BSD, le mot de passe utilisateur – affiché en clair – le nom du compte utilisateur, le shell à utiliser, un fichier de configuration est utilisé.
Ensuite, arrive le formatage des partitions, puis la copie des fichiers de l’OS.
A noter que j’ai du lancer deux fois le processus, la première fois, il me proposait de redémarrer sans installer le moindre fichier.
Une fois l’installation terminée, on redémarre. Cependant, l’OS reste en anglais. Ce qui est assez ennuyeux.
Pour modifier ceci, je me suis inspiré des informations trouvées sur cette page : http://www.developpez.net/forums/d758065/systemes/autres-systemes/unix/bsd/freebsd-apprendre-gnome-parler-francais/
J’ai donc modifié les fichiers en tant que root, en utilisant ee, étant donné que cet éditeur est assez sympathique à l’utilisation 😉
Cependant, le Gnome résultant est alors un mélange de français et d’anglais.
Il existe un outil, bxpkg qui permet d’ajouter / enlever des logiciels.
Cependant, cet outil est vraiment encore assez « frais ». Non seulement, il propose de récupérer des versions 32 bits pour un OS en 64 bits, mais si on pointe en utilisant l’option -s de l’outil en ligne de commande, le résultat est pareil.
Ce qui est dommage. On sent que l’intention est bonne, mais comme l’on dit, la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions 🙁
A voir maintenant si la prochaine version corrigera les bugs rencontrés, où s’il est plus simple d’installer directement un FreeBSD 8.2 et d’installer Gnome par dessus.