Et si Google Plus était le Mozilla Firefox des réseaux sociaux ?

Je vais parler d’un temps que les internautes arrivés après 2004 ne peuvent pas connaitre. Lorsqu’en 2004 Mozilla Firefox arrive sur le marché, Internet Explorer règne en « tyran » sur les navigateurs depuis 2001. Sa part de marché ? Quelque chose comme 95%, laissant quelques miettes à Opera, Netscape et d’autres, histoire d’éviter de se prendre un procès pour abus de position dominante dans la tronche.

A la fin de la première guerre des navigateurs qui a vu un Netscape mourrant et un Internet Explorer triomphant (en 2001), la situation est restée stagnante, au point que Microsoft mettra 6 ans à pondre un successeur à Internet Explorer 6, intégrant des nouveautés incroyables comme la navigation par onglets… Bref, Microsoft s’était endormi sur ses lauriers, ignorant la concurrence.

Le processus serait-il en train de se répéter dans le petit monde des réseaux sociaux. Facebook et ses quelques 750 millions d’utilisateurs regardent de haut la concurrence, comme Myspace (qui était il y a 5 ans LE réseau social), qui n’a plus que 63 millions d’utilisateurs plus ou moins actifs.

En 750 millions de comptes… J’ai des connaissances qui ont plusieurs comptes facebook souvent un professionnel et un pour déconner 🙂

Les dernières innovations en date de Facebook sont franchement pompés sur le réseau de google qui – depuis son ouverture – gagne des membres. Cela ne veut pas dire que tout le monde reste. Mais qu’au moins, il y a des utilisateurs.

La force de google plus ? C’est qu’on a des cercles, qu’on peut suivre des personnes sans qu’il y ai d’obligations d’être « ami », ignorer en un clic les parasites commerciaux et autres kikoolol, le flux qui reste clair, et surtout la possibilité de récupérer ses données en un clic de souris.

Maintenant, le schéma Internet Explorer contre Mozilla Firefox va-t-il se reproduire ?

Facebook est-il trop implanté ? Ses utilisateurs fidèles au point de dénigrer la concurrence ?

Seul l’avenir nous le dira !

En vrac’ rapide et libre.

La fin de semaine approchant… 🙂

Google Plus officiellement ouvert : maintenant, on pourra comparer avec Facebook

Alors que certains noms du domaine du web 2.0 ne cessent d’annoncer la mort du réseau de google (en oubliant son coté « béta privée »), et de se gargariser des 83% de comptes inactifs, voici que Google tape du point sur la table.

Désormais, les inscriptions sont libres, comme sur le réseau social de référence qui semble avoir un peu peur de ce nouvel arrivant qui est épaulé par l’un des géants du web.

Vous pouvez désormais voir à quoi ressemble le réseau social de Google, et comparer.

J’avais encore un compte Facebook, mais il est dormant depuis des semaines. Je pense que je détruirais mon compte Facebook d’ici un mois ou deux.

Car les kikoolol qui pollue Facebook avec des jeux à la con, ça va 5 minutes hein…

Répètez après moi : dans gnome-unstable, il y a unstable.

Derrière ce titre qui doit évoquer quelques souvenirs aux collégiens qui ont appris l’anglais dans les années 1980, je voudrais parler de la courte mésaventure qui m’est arrivée hier aux alentours de 23 h 30.

Alors que Gnome 3.2 RC commence à pointer le bout de son nez, j’ai effectué – accidentellement – une mise à jour incomplète. En effet, des composants de l’affichage du Gnome Shell (et donc de GDM à partir de Gnome 3.2) était « cassé ». En effet, clutter avait été mis à jour, mais ni mutter et ni Gnome Shell.

Ayant eu la mauvaise idée de fermer la session avant l’arrivée d’une version à jour de mutter et de Gnome Shell – l’info m’ayant été fourni par Ionut Biru sur les forums d’Archlinux – j’ai réussi à sauver la mise. Par prudence, j’ai toujours un support d’installation d’Archlinux, en l’occurence un CD-RW avec la dernière ISO en date dessus.

J’ai donc redémarré sur le CD-RW, et quand j’ai eu la main, j’ai chargé le clavier francophone azerty (oui, je sais, bépo est mieux), et j’ai monté ma partition racine (root ou /) que j’ai laissée non chiffrée.

Voici donc la série de ligne de commandes que j’ai utilisé :

mkdir /mnt/root
mount /dev/sda4 /mnt/root
cd /mnt/root/etc
nano rc.conf

J’ai ensuite désactivé le lancement automatique de gdm, puis j’ai relancé la machine, et lancé en root :

yaourt -Syu

Une fois les paquets mis à jour, j’ai pu lancé gdm avec un petit :

/etc/rc.d/gdm start

Une fois Gnome lancé, j’ai pu réactiver le lancement de gdm. Moralité ?

  1. Quant clutter est mis à jour, attendre que mutter et Gnome Shell le soit aussi
  2. Toujours avoir un support d’installation disponible sous la main
  3. Ne pas oublier que Gnome-unstable peut claquer entre les doigts lors des grosses mises à jour

Après tout, on apprend plus de ses échecs que de ses réussites, non ?

Maintenant qu’Acid3 est de l’histoire ancienne, vive la branlette de neurones avec html5test ! Première partie.

La dernière fois que j’ai parlé du test html5, c’était il y a… 15 mois.

A l’époque, j’avais utilisé Chromium 6, Epiphany 2.30.2, Mozilla Firefox 3.7 pré-alpha6. A l’époque le test comptait 300 points. Au moment où je rédige cet article, il est monté à 450 points.

Dans cette première partie, je vais parler des résultats de :

Un deuxième article sera consacré à Internet Explorer 9, Opera et Safari, les trois sous MS Windows 7 (récupéré depuis un DVD de sauvegarde de ma machine actuelle) sous VirtualBox.

Continuer la lecture de « Maintenant qu’Acid3 est de l’histoire ancienne, vive la branlette de neurones avec html5test ! Première partie. »

Un premier aperçu du fork de Gnome 2, Mate.

Quand Gnome 3 est sorti, des projets de continuation de l’ancienne branche sont apparus, dont le projet Mate, basé sur Archlinux pour son développement.

J’ai voulu voir où en était le projet, 3 mois après son lancement. J’ai donc utilisé le disque virtuel de mon précédent article, puis j’ai installé dessus une archlinux, puis en suivant le wiki, j’ai installé l’environnement Mate, sans oublier la version spécifique des applets pour l’outil de gestion des réseaux et le paquet gdm-old pour avoir un gestionnaire de connexion graphique.

Le seul problème que j’ai rencontré, c’est lors de l’ajout des outils complémentaires, spécialement la version « dérivée » d’Evince qui refuse obstinément de se compiler 🙁

Crash durant la compilation de mate-doc-viewer

Après, tout se lance, même si l’environnement manque cruellement de certains outils qui n’ont pas encore été « forké ». C’est un projet mené par une seule personne, et il faut du courage pour un tel projet…

J’ai fait une petite vidéo pour montrer l’environnement nu dans son état actuel. Intéressant, mais il faut voir si d’autres personnes rejoindront le projet où s’il restera à l’état de projet « fou ».

La Trisquel GNU/Linux 5.0 : nouvelle version de la Ubuntu libérée.

J’avoue que parmi les distributions linux qui se veulent 100% libre, la Trisquel GNU/Linux est une de mes favorites, ne serait-ce que pour sa facilité d’utilisation et d’installation. J’avais parlé de sa précédente version stable il y a 6 mois de cela. La version 5.0 est sortie pour le Software Freedom Day, le 17 septembre.

Au menu, un noyau linux libre 2.6.38, Gnome 2.32 et LibreOffice 3.3.3. Mais trève de blabla, voyons ce que cette version a dans le ventre mis à part cela.

Continuer la lecture de « La Trisquel GNU/Linux 5.0 : nouvelle version de la Ubuntu libérée. »

Tiens, 100/100 à Acid3 pour les navigateurs modernes ? ;)

La première fois que j’ai parlé du test acid3, c’était en… mars 2008. Etant abonné au bug qui gère le suivi des normes utilisées par le test acid3, à savoir le bug 410460, j’ai pu lire un commentaire de Lars Gunther qui annonce que le test est passé entièrement désormais, suite à quelques modifications intrinsèques au test en lui-même.

Un article posté sur Google Plus par Ian Hickson (vous savez le réseau qui monte même s’il est encore en béta fermée) donne des explications complémentaires.

N’ayant pas le dernier Mozilla Firefox stable sur ma machine (le 6.0.2 au moment où je rédige cet article, j’ai fait une capture d’écran avec une version compilée maison du code en « alpha ».

Ca fait plaisir finalement de voir cela 🙂

Comment j’ai apporté ma petit pierre à l’édifice… euh à Gnome 3.2.

En l’espace de deux jours, j’ai pu apporter ma petite pierre à l’édifice, et permettre aux codeurs de Gnome 3.2 de corriger un bug génant.

Tout commence hier, alors que je décide de faire mumuse avec l’agenda (calendrier ?) de Gnome 3.2, en clair, l’outil agenda d’Evolution.

Alors que j’avais pu sans trop de problème rajouter mon compte google agenda (que je gère aussi en parallèle avec l’extension lighting de Mozilla Thunderbird), au moment de la synchronisation, je me fais envoyer sur les roses, avec un message assez cryptique.


Impossible d'ouvrir le calendrier : Le code d'état HTTP renvoyé (6) est inattendu (Erreur lors de la lecture de données du connecteur TLS : The TLS connection was non-properly terminated.)

Je poste alors un commentaire sur le fil dédié du forum Archlinux. Ionut Biru (alias Wonder) m’oriente alors vers un bug déjà connu. La source du problème a été identifiée, mais manque de chance, le problème en question, concernant GNU TLS n’a pas été rapporté auprès des codeurs.

Après quelques péripéties, j’en informe les codeurs de GNU TLS, via le rapport de bug 107802.

Après une manipulation effectuée, il s’avère que le bug n’est pas dans GNU TLS, mais dans Evolution. Retour donc à la case départ. J’ouvre donc un rapport de bug sur l’outil de suivi de Gnome avec les infos du codeur de GNU TLS.

Finalement, le bug n’était pas dans Evolution, mais au fur et à mesure que les développeurs se sont refilés le problème dans le logiciel glib-networking. Après avoir eu un patch – que j’ai réussi à faire intégrer et vérifié, j’ai prévenu les codeurs qui ont intégré le patch. Reste à avoir le paquet à jour dans le dépot gnome-unstable, désormais.

Et c’est agréable d’avoir des affichages comme celui-ci… Surtout quand on a tendance à être un peu tête en l’air, comme c’est mon cas en ce moment 🙁

Agenda de Gnome 3.2 en actionComme quoi, le logiciel libre est vraiment intéressant… Car on peut participer de manière puissante, même en étant infoutu de rédiger le moindre petit programme en langage C !

Microsoft Windows 8 : où comment rendre haineux les utilisateurs à cause de l’ergonomie.

Après avoir lu l’annonce sur le site de Korben comme quoi la Developer Preview de Windows NT 6.2 (alias Windows 8) était librement disponible, je l’ai récupéré. C’est quand même une ISO de 3,7 Go (pour un OS nu) qu’il faut récupérer à la méthode ancienne… Avec un navigateur. Et vu la vitesse des serveurs, c’est une galère monstreuse.


[fred@fredo-arch download]$ ls -lh WindowsDeveloperPreview-64bit-English.iso
-rw-r--r-- 1 fred users 3,7G 14 sept. 17:18 WindowsDeveloperPreview-64bit-English.iso

J’ai lancé VirtualBox en lui demandant une machine virtuelle Windows 7 64 bits, 2 Go de mémoire vive (je n’ai que 4 Go sur ma machine), 40 Go de disque dur virtuel. L’installateur ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Windows 7, du classique donc.

C’est lors de la configuration qu’on sent que le système n’est vraiment utile qu’en ligne. Il demande – pour qu’on puisse synchroniser les précieuses données utilisateurs – un compte Windows Live ID. On pouvait tout aussi bien créer un compte utilisateur classique « hors ligne ». J’ai choisi la deuxième option. On crée un compte classique avec les données habituelles.

Continuer la lecture de « Microsoft Windows 8 : où comment rendre haineux les utilisateurs à cause de l’ergonomie. »