Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre.

Je l’ai déjà dénoncé plusieurs fois durant la longue vie de ce blog, mais les intégristes du logiciel libre, c’est limite plus insupportable par moment que les extrémistes religieux, quelle que soit la religion concernée. Ne faisons pas de jaloux.

Car pour ces personnes, on entre dans le logiciel libre comme on entre en religion. Avec le zèle du nouveau converti qui explose à fond les gonades aux autres personnes.

Je pense aux personnes qui ne jurent que le logiciel libre, traque le moindre logiciel non libre comme quand sous le régime collaborationniste d’un vieillard grabataire, pardon je voulais dire de Philippe Pétain, on recherchait le juif jusqu’à la troisième génération. C’est le même genre de comportement, même si c’est appliqué au logiciel libre, cela ne veut pas qu’on connaîtra un fin précoce, et encore heureux aurais-je tendance à dire.

C’est au nom de cette pensée que le moindre micrologiciel non libre, pourtant indispensable au fonctionnement correct de certains composants d’un PC, est expulsé sans coup férir.

J’ai toujours considéré ce genre d’actions comme contre productives, et on finit par se retrouver avec des logiciels finies à l’urine frelatée de coureur cycliste, avec parfois des ergonomies insupportables, ou des fonctionnalités qui ne fonctionnent qu’une fois sur trois ou quatre. Le meilleur moyen de faire à une personne qui débute dans le monde du logiciel libre : « Putain, mais c’est quoi ce logiciel ? On m’a vendu du rêve et je me retrouve avec une merde puante et purulente. Et on m’a fait quitter Windows pour ça ? »

Continuer la lecture de « Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre. »

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des distributions sérieuses, je demande la version bêta de la OpenSuSE Leap 16, avec au menu un nouvel installateur et un outil du nom de Myrlyn pour remplacer l’historique Yast.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Manjaro Linux – si, si, ça existe ! – je demande la Mabox Linux 25.04 qui utilise Openbox pour gérer l’interface graphique.
  • Pour les amateurs de BSDs libres, le nichesque DragonFly BSD vient d’arriver en version 6.4.1.
  • Dans le petit monde Debian, je demande la Twister OS, une base Debian 12 pour les Raspberry Pi 4 et 5.

Côté culture ? Sine Böhm, groupe officiant dans le post-rock propose sur YouTube leur nouvel EP, « Expériences »

Comme la semaine dernière, une vidéo DGLFI, plutôt costaude cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Un mois avec MS-Windows 11, un bilan d’étape.

Il y a un mois – à un ou deux jours près ! – je quittais le monde linuxien après 19 ans de mono-démarrage linuxien sur mes PCs fixes successifs. Je dois dire que cela a été une promenade de santé. Même si j’en fous plein la tronche de l’OS, il tient le choc. Les mises à jour s’installent les unes après les autres sans le moindre écran bleu de la mort ou autre plantage de ce style.

La preuve avec une capture d’écran que d’aucuns déclareront sans la moindre preuve qu’elle est truquée. 31 mises à jour (pilotes et OS) en l’espace d’un mois. Soit une par jour en moyenne.

Et je dois dire que je traite mon exemplaire de MS-Windows 11 – installé avec une image ISO Tiny11 donc dégraissée – comme je traite un Linux. Pas mal de ligne de commande – je commence à apprécier PowerShell même si je suis très loin d’être un pro dans ce domaine – dont l’excellent outil Winget qui permet de gérer nombre de logiciels comme on pourrait le faire avec un apt sur une Debian.

Sans oublier WSL2 qui me permet d’avoir une session Archlinux pour maintenir mes paquets sur AUR. Oui, je truande ainsi et jusqu’à preuve du contraire, les mises à jour AUR se sont bien passées. Pourvu que ça dure.

Continuer la lecture de « Un mois avec MS-Windows 11, un bilan d’étape. »

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une petite vidéo qui montre le port le plus improbable du code source de Doom. Une version de Doom en 16 bits 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

PewDiePie a migré sous Linux… Quel impact en terme d’adoption du bureau libre ?

Donc le youtuber PewDiePie vient de migrer sous Linux via la distribution Linux Mint. Je comprends aisément ce choix. C’est une distribution parmi les plus abordables qui existe. Il y a aussi une vraie équipe derrière qui a fait preuve de sa solidité au fil des années.

D’ailleurs, si je ne me trompe pas, Linux Mint remonte à l’année 2006, du moins selon l’historique de Distrowatch dont la première version listée est la 2.0 en novembre 2006. Il a aussi installé une Archlinux sur un autre PC qui lui appartient. Pourquoi pas ? 😀

Avec presque 20 ans au compteur, on peut se dire qu’on est tranquille. Donc le youtubeur aux 110 millions d’abonnés – loin derrière Mr Beast au presque 390 millions en ce 29 avril 2025 – vient de sauter le pas et quitte le monde Microsoftien.

Grand bien lui fasse. Certaines personnes pensent que la migration va sûrement aider à une migration de masse. Le problème n’est pas de migrer, c’est de rester sur le long terme sur un OS libre. Car il est certain qu’au premier problème technique, pas mal de personnes se diront : « C’est quoi cette merde ? Je retourne sous Windows. Au moins, ça fonctionne ! »

La première emmerde, c’est un jeu mal supporté par Wine – cf les anti cheat – et son compagnon proton. Ou encore un document MS-Office mal supporté par Libre Office… Ou l’import d’un fichier Photoshop dans Gimp. Je pourrai multiplier les exemples, mais vous avez les grandes lignes.

Et cela, aussi puissant youtubeur que l’on puisse être, on ne peut pas y échapper. Donc un effet d’aubaine pour une minorité qui fera sûrement le trajet inverse au bout d’une poignée de jours ou de semaines.

Bref, inutile de s’emballer. Le Linux bureautique et est restera un marché de niche. Et de cela, j’en ai l’intime conviction. Mes quasiment 19 années de mono-démarrage linuxien m’en a fait prendre conscience.