En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Des projet naissent et d’autres meurent. C’est le cas du port pour ARM d’EndeavourOS. Paix à ses octets.
  • Comme chaque mois d’avril depuis 2005, la nouvelle version d’Ubuntu à venir entre en phase bêta. Uniquement conseillée aux personnes qui n’ont pas peur de la ligne de commande en cas d’emmerdes.
  • La Archcraft, une base archlinux orientée légèreté logicielle a sorti sa nouvelle version, la 2024.04.06. Pour les ordinateurs qui rament avec les distributions GNU/Linux classiques.
  • Côté rétroludique, un titre du nom de Pirka vient de sortir pour Amstrad CPC. Un classique casse-tête où il faut aligner 3 tuiles identiques verticalement. Il n’y a pas d’écran de game over. Simplement quand on ne plus rien faire, les commandes « gèlent » et seule la touche ESC permet de revenir au début du jeu. Les oreilles les plus fines auront reconnu la mélodie de « El condor pasa » immortalisé par Simon et Garfunkel.

Côté culture ?

Cosmic Ground vient de sortir son nouvel album, « Melt ». Pour les personnes qui aiment l’ambiant et le kraut rock.

Pour finir, une rapide partie de « Pirka » pour Amstrad CPC. Enfin deux, dont une qui a été plus longue que l’autre. Si on s’applique, on peut avoir de très gros scores, même si c’est un jeu pour quand on a 5 minutes dans la journée.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 345 : Lindows, ou quand Linux avait une tronche à la MS-Windows…

Depuis que les distributions GNU/Linux existent, il y a toujours eu des tentatives pour proposer une ergonomie générale ressemblant à celle de MacOS – comme avec le projet PearOS que les vieux de la vieille se rappelleront ou encore ElementaryOS et CutefishOS – ou encore MS-Windows. Pour ce dernier, faire la liste serait longue et ennuyeuse.

Parmi les derniers projets dans cette catégorie, on peut citer la DGLFI Wunbuntu (la continuation de WindowsFX ?) ou encore la FreeSpire 10 proposée par PC/OpenSystems LLC.

C’est justement à cette dernière dont nous allons faire un historique rapide. Tout commence en 2002. Une entreprise du nom de Lindows Inc propose une distribution basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque en lui mettant une interface à la Windows. Il y aura en l’espace de deux ans les versions 1.x, 2.x, 3.x et 4.x.

Microsoft voyant d’un mauvais oeil ce projet fait entendre sa voix, et les dernières versions du projet seront les 4.5 et 5.x en 2004/2005. Xandros rachetera le projet et l’abandonnera dans la foulée. Il faudra attendre 2017 pour que le projet renaissence de ses cendres avec l’intervention de PC/OpenSystems LLC qui proposera un duo Linspire (à 29,99$ la license simple en téléchargement sans support technique) et FreeSpire qui sera gratuite.

Mais revenons à Lindows. À l’époque, proposer une interface à la MS-Windows en bidouillant le KDE 3.x contemporain est une idée assez neuve. Il y avait bien eu des adaptations de fvwm pour le faire ressembler à MS-Windows 95, mais on était loin de ce que proposait Lindows.

Outre un ancêtre des « applications store » dénommé Click’n’run, on avait aussi une version revampée de la suite Mozilla, le support intégré d’Adobe Flash – et oui à l’époque Flash était incontournable – et plein de petites choses qui sont évidentes de nos jours. Cependant, il y a un hic, Lindows n’est disponible qu’en anglais.

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Pourquoi le monde des distributions GNU/Linux me laisse de plus en plus froid…

Il y a quelques années – ça y est, le vieux con parle – je suivais avec avidité l’actualité des distributions GNU/Linux, parlant parfois d’une demi-douzaine par quinzaine. Puis en 2018, j’ai eu une révélation : c’était de moins en moins intéressant à suivre.

Mis à part pour se faire des trouzaines de vues sur des vidéos sur Youtube avec un calendrier qui n’a plus changé depuis des années, quel intérêt.

On peut résumer l’actualité linux ainsi :

  1. Chaque mois d’avril et d’octobre, c’est Canonical qui fait le plein avec Ubuntu et ses saveurs officielles
  2. C’est aussi les mêmes périodes pour la sortie des deux Fedora annuelles
  3. On décale d’un ou deux mois, c’est au tour de LinuxMint d’annoncer sa nouvelle version

On pourrait parler de distributions moins grosses, mais  c’est moins porteur. En gros, si on veut faire de la vidéo à la chaîne comme on produit des saucisses, rien ne vaut les périodes avril/mai et octobre/novembre. Le reste du temps, passez votre chemin.

Puis il y a les modes qui arrivent. Dernièrement, c’était la mode des distributions déclaratives comme la NixOS. Ensuite, mis à part les forks plus ou moins rageux comme Devuan, il n’y a plus grand chose.

Avec les rolling releases, mis à part des sorties ponctuelles pour proposer des images ISO d’installation pas trop vieilles, il n’y a pas grand chose à dire.

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Le rétro-ludique, c’est bien, même si c’est parfois laxatif…

Vous avez pu le lire et le comprendre, j’adore le rétro-ludique. Je prends un plaisir non négligeable à lancer des jeux sur des ordinosaures qui sont – à cause de la mode du vintage – devenus inabordables alors qu’il y a encore 5 ans, on les trouvait pour une poignée de biftons.

Oui, je regrette de ne pas avoir pu m’équiper il y a quelques années. Si je devais avoir un exemplaire de chaque ordinosaure pour lequel je trouve des jeux qui me parlent, il me faudrait trouver :

    • Un Amstrad CPC 6128/6128+ avec son écran
    • Un ZX Spectrum
    • Un BBC Micro
    • Un Atari 800XL ou 130XE
    • Un Commodore Vic20 avec la cartouche PenUltimate 2+ pour les différentes configurations mémoire
    • Un Commodore PET 4032 ou un miniPET (qui semble être indisponibles désormais)

Et encore, je suis resté dans les principaux. Il faudrait que je trouve pour chacun un lecteur de carte SD à l’image du SD2IEC qui équipe mon Commodore 64.

Pour le côté laxatif que j’ai abordé dans le titre, quand j’ai envie de lancer des jeux sur mon vrai Commodore 64, il faut que je branche :

  1. Le cable vidéo composite entre le Commodore 64 et mon téléviseur
  2. Le cable d’alimentation électrique du Commodore 64
  3. Le SD2IEC branché sur le port cassette avec un cable connecté au port IEC
  4. Ma cartouche FinalCartridge III+ pour un chargement plus rapide des images disquettes d64
  5. Le joystick sur le port controleur 2

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Vieux geek, épisode 344 : QBasic Money Manager, l’ancêtre de Microsoft Money.

Nous sommes en 1991. Microsoft sort la version 5.0 d’une de ses vaches à lait, j’ai nommé MS-DOS. Même si MS-Windows 3.0 est sorti un an plus tôt, MS-DOS est toujours l’OS principal des PCs de l’époque. Il faudra attendre encore un an pour que MS-Windows 3.1 ne sorte.

Mais restons avec MS-DOS. Dans les programmes Basic proposés avec l’OS, on a le jeu de gorilles qui se tatannent la gueule à grand coup de bananes, il y a aussi un programme qui s’appelle money.bas. Oui, le même nom que le logiciel bien connu de Microsoft qui a commencé sa carrière en 1991 pour MS-Windows 3.0.

Il suffit d’ouvrir et de lancer le programme, avec la combinaison touche maj + F5. Et on a droit à un logiciel de gestion de finances – uniquement en anglais – qui apparait. L’écran titre est parlant… QBasic Money Manager, autant dire que l’on est dans le même ordre d’idée du logiciel qui a été développé entre 1991 et 2008 pour aider les utilisateurs à gérer leurs finances.

Mais le mieux, c’est de voir l’ensemble en action, même s’il est assez austère.

Évidemment, on est dans un logiciel simplifié et qui n’est pas aussi puissant que MS Money lui même, mais cette version est un peu un prototype de MS-Money, mais uniquement pour MS-DOS. La version de Microsoft Money sera quand même largement plus évoluée, comme vous avez pu le voir dans la vidéo.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série des BSDs libres, je demande OpenBSD qui vient de sortir en version 7.5. Plus d’information dans les copieuses notes de publication.
  • Gee qui est déjà à l’origine de l’excellent « Superflu Riteurnz » a annoncé la sortie à venir d’un petit jeu sous le nom de « Little Brats ». Il faut – sans être attrapé par la maitresse – faire un maximum de bétises…
  • Prenez une dose de PipeMania, une dose de chemin à construire, un Amstrad CPC 6128. Secouez bien le tout et vous aurez « Auto Amy », un casse-tête assez intéressant.

Côté culture ?

In Limbo renait de ses cendres pour proposer un nouvel album à prix libre, « Qu4rtus ». Si vous aimez le rock progressif franchement inspiré des années 1970, cet album vous parlera.

Pour finir, un aperçu de « Auto Amy » joué avec l’émulateur RetroVirtualMachine.

Sur ce, bon week-end

Les jeux de réflexion, mon péché mignon ludique.

Depuis que j’ai commencé à tâter un clavier, il y a trois genres qui m’ont parlé rapidement :

  • Les FPS, ayant commencé avec le mythique « Doom » d’Id Software
  • Les jeux d’aventures textuels ou semi-graphiques. Un de mes premiers jeux dans ce domaine n’étant autre que le cultissime « Sram 2 » d’Ere Informatique
  • Les jeux de réflexion, ayant été déniaisé par le premier Tetris en bonne d’arcade

Petite parenthèse : Dès que je lance un émulateur pour une plateforme donnée, le premier jeu que je cherche, c’est un port de Tetris. Dans mon cas, il faudrait parler du TOT : « Trouble Obsessionnel Tetrissien » 🙂

J’apprécie aussi d’autres jeux de réflexion, comme les très bons « Tenebra » et « Tenebra 2 », « Toop », « Gridlock » (dont j’ai parlé récemment et où je suis coincé au niveau 48 sur les 80 au total, cf la capture d’écran ci-dessous) ou encore le très stratégique « Spinning Image » que j’ai découvert quelques heures avant d’écrire l’article.

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Parfois des extensions cassent avec Gnome…

…Et les mainteneurs en question ne font rien ou presque pour corriger le bug. On doit alors compter sur des forks – pour une fois qu’ils servent à autre chose que polir l’ego du forkeur / de la forkeuse ! – pour retrouver les fonctionnalités qui vont bien.

L’exemple que j’ai eu récemment, c’est celui de l’extension Openweather qui permet d’afficher dans la barre supérieure la météo en direct. On n’a pas tous accès à une fenêtre pour voir le temps qu’il fait dehors.

L’extension OpenWeather d’origine n’a plus bougé depuis fin 2023, dixit son gitlab au 31 mars 2024.

Il y a eu un premier fork proposé par Toppk qui lui aussi est à l’abandon depuis 5 mois, dixit le github dédié. C’est celui que j’ai utilisé avec Gnome 45.

Plus récemment, un nouveau fork basé sur le code proposé par Toppk a été publié, mais lui compatible avec Gnome 46. C’est celui de Penguin-Teal qui porte le nom de OpenWeather Refined et qu’on peut trouver ici pour la famille des distributions basée sur Archlinux.On peut parler d’un fork au carré… En espérant que l’on ne passe pas au fork au cube avec Gnome 47 qui sortira fin septembre 2024.

J’ai fait une petite vidéo pour montrer l’extension en action.

J’avoue que c’est une des premières fois que je vois autant de forks se succéder en si peu de temps…

Ce sont les plaisirs de l’informatique libre 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de mars 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le jazz expérimental ? Alors l’album « Commons » de Gerigk·Ianes·Mellan sera pour vous.

Pour finir, une vidéo des 16 premiers niveaux – soit les premiers 20% du jeu – du casse-tête « Gridlock » dont la difficulté devient rapidement punitive. Je m’y suis repris à 30 fois pour finir le niveau 35, et je ne souviens plus ce que j’ai fait pour résoudre le niveau.

Pour le moment, j’en suis au niveau 41, ayant fini le quatrième jour dit « challenging »… La preuve en image.

Sur ce, bon week-end

« Gridlock » pour le Commodore 64, un jeu simple donc addictif ?

Les jeux vidéos au début de leur histoire, ce sont des jeux simples. La première décennie – en gros de 1975 à 1985 – voit arriver les pionniers avec une liste tout sauf exhaustive :

  1. Le premier jeu de raquettes avec « Pong »
  2. Le premier jeu de course-poursuite avec « PacMan »
  3. Le premier shoot’em’up avec « Space Invaders »
  4. Le premier jeu de plateformes avec « Donkey Kong »
  5. Ou encore le premier Tetris publié en juin 1984 dont j’ai parlé dans cet article de 2021

La décennie suivante a connu ses titres fondateurs de genre, comme le Survival Horror avec le premier « Alone in the Dark » ou encore les FPS avec le mythique « Doom » en 1993. Tous les jeux cités en ont commun d’être simple à appréhender… Mais difficiles à maîtriser et hautement addictifs.

Bien entendu, il y aura toujours des personnes qui apprécieront des jeux plus complexes dans leur approche, et c’est tout aussi bien. Personnellement, je suis devenu en vieillissant un amateur des jeux de puzzle et de casse-tête comme « Tenebra » dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur le blog.

Hier en lisant IndieRetroNews, je suis tombé sur un article pour un jeu du nom de « Gridlock » qui reprend le principe « simple à approcher, mais difficile à maitriser » qui a le don de me plaire… Tant que la difficulté n’est pas punitive, du genre de celle des jeux espagnols pour Amstrad CPC à la fin des années 1980. Les personnes ayant connu cette époque comprendront de quoi je parle.

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