En route vers WordPress 2.3

Ce petit blog vient tout juste de passer à la version RC1 de la version 2.3 du logiciel WordPress.

Après une mise à jour simplissime (simple écrasement de la version 2.2.3) qui précédait, il m’a suffit de me connecter pour finir l’installation.

Au menu des nouveautés : possibilité d’ajouter des « tags » à chaque article, plus de vitesse – à vue de nez, du débogage, un nouveau statut pour les articles (publié, en attente de relecture, brouillon, privé), bref, que du tout bon.

La sortie de la version 2.3.0 finale est prévue pour le 24 septembre prochain.

Gnome 2.20.0 déjà dans Ubuntu Gutsy Gibbon ?!

Même si on en croit la feuille de route de Gnome 2.20.0, celui-ci sort officiellement demain, le 19 septembre.

Hors, il semblerait qu’il soit déjà présent dans la pré-béta de la distribution linux Ubuntu Gutsy Gibbon :

Gnome 2.20 dans la pré-béta de Gutsy Gibbon

Nota : sur la capture d’écran, on peut voir OpenOffice.org Writer 2.3.0rc1 en français.

Voila 😉

En route vers Ubuntu Gutsy Gibbon beta ?

Le 27 septembre, la version Beta de la Ubuntu Gutsy Gibbon (7.10) devrait sortir.

Suivant la liste d’annonce d’Ubuntu (ubuntu-devel-discuss@lists.ubuntu.com), un message a été posté concernant cette étape de développement de l’une des distributions linux les plus célèbres actuellement.

Une page a été mise en place pour les différents bugs bloquant la publication de la dite version :

https://launchpad.net/ubuntu/+milestone/ubuntu-7.10-beta

Le code sera gelé le 20 septembre, et donc, sauf mise à jour de sécurité, les versions de logiciels fournies seront celle finale : OpenOffice.org 2.3.0 (la rc1 étant actuellement disponible dans les dépots de Gutsy Gibbon), Compiz (ou compiz-fusion ?) 0.5.2 et Gimp 2.4.0rc1.

Bref, que du tout bon pour cette version qui précèdera la prochaine version LTS, la 8.04, alias Hardy Heron.

SCO Unix presque en faillite ?!

SCO Unix vient de décider de se mettre sous la protection de l’article 11 du code américain, article qui permet à une entreprise de se restructurer en cas de risque de faillite.

Info trouvée via un article d’OSNews :

Yahoo reports that SCO has filed [.pdf] for bankruptcy in order to protect assets. « The SCO Group today announced that it filed a voluntary petition for reorganization under Chapter 11 of the United States Bankruptcy Code. SCO’s subsidiary, SCO Operations, Inc., has also filed a petition for reorganization. The Board of Directors of The SCO Group have unanimously determined that Chapter 11 reorganization is in the best long-term interest of SCO and its subsidiaries, as well as its customers, shareholders, and employees. » Groklaw has a story on it, too.

Pour une traduction ? Euh, j’ai pas le temps aujourd’hui 😉

Choisir une distribution linux.

Pierre, l’Opera-fan qui me sert de poil-à-gratter dans les commentaires me faisait remarquer que pour trouver une distro linux qui conviennent, c’est assez chiant.

Hors, il existe un site qui permet de vous proposer la / les distros qui conviennent le mieux en fonction des critères entrés (KDE ou Gnome, RPM ou deb, etc…)

http://www.zegeniestudios.net/ldc/index.php?lang=fr

Et voici mon résultat :

résultat du test de choix de distribution linux.

Pourquoi j’aime le logiciel libre et je l’utilise.

Je considère que le logiciel libre est un des avenirs possibles, pour ne pas dire souhaitable de l’industrie logicielle.

D’ailleurs une des preuves de la puissance du logiciel libre, c’est de voir qu’une partie de l’interface logicielle de l’internet est basée sur du logiciel libre.

D’ailleurs, même le très fermé MacOS-X a un coeur libre, Darwin.

Je considère que l’utilisateur de logiciel libre est déjà un utilisateur « moins prisonnier » que l’ utilisateur classique de logiciel commerciaux payant ou gratuit. Pour quelles raisons ?

1 – Sur le plan de l’OS, sur PC (95% des ordinateurs ?), le choix se limite à Windows XP ou Windows Vista. Avec des machines demandant au minimum 512 Mo de mémoire vive. Quel est le vrai choix pour l’utilisateur ?

Dans le monde libre, il y a deux familles d’OS libre, les distributions à base de Linux (plusieurs variantes en fonction de l’utilisateur), et les BSD libres (Open, Net, et FreeBSD) qui correspondent chacun à un profil d’utilisateur type.

2 – Sur le plan de la bureautique, c’est MS-Office ou MS-Works la plupart du temps. OpenOffice.org existe, mais il est souvent étrillé pour ses « limites ». Si on passe sur un OS libre, en plus d’OpenOffice.org, abiword, gnumeric, Koffice, etc..

3 – L’interface graphique ? Sur PC « classique », il n’y a que la mauvaise copie de l’interface de MacOS-X. Dans le monde libre, on peut choisir une interface en fonction de ses goûts (KDE pour les amoureux de l’interface Windows, Gnome pour les amoureux de l’interface Mac, Xfce pour les amoureux d’une interface légère et souple, WindowMaker pour les fan de NeXT, etc…)

4 – Sur le plan financier, le Windows « offert » avec chaque machine est en réalité payé entre 50 et 100 euros par machine, mais cela, vous ne le saurez jamais réellement, car c’est un viol flagrant de l’article L-122-1 du Code de la Consommation sur la vente liée.

5 – Sur le plan de la sécurité, il n’y a pas photo. Si MacOS-X et Linux / BSD ne souffrent quasiment pas des virus, c’est pour des raisons de conceptions et gestions intelligentes des droits de l’utilisateur.

6 – Sur le plan financier, besoin de préciser ? De plus, il ne faut pas des machines monstrueuses pour faire de la bureautique grâce à des OS comme Xubuntu.

7 – La transparence : vous accepteriez de manger un plat sans savoir ce qui le compose ?

Ce qui m’a fait aimer le logiciel libre ? C’est que je n’ai pas commencé avec un PC sous Windows, mais sur une machine où le code source pouvait s’étaler à longueur de page sur des magazines. Ce qui m’a fait aimer l’informatique, et m’a donné le goût de faire les choses par moi même dans ce domaine.

La transparence du logiciel libre est la raison principale pour laquelle je l’ai adopté. Avoir le code source, et pouvoir lancer la recompilation – si le besoin s’en fait sentir – pour avoir un ensemble plus homogène est une grande force.

Car avec le logiciel propriétaire, c’est taille unique pour tout le monde. Le logiciel libre permet à l’utilisateur d’avoir la taille qui lui correspond. Ce qui est mieux au final.

Si certaines personnes considère qu’elles sont plus libres avec des logiciels qui peuvent être abandonnés du jour au lendemain par leur éditeur, tant mieux pour elle. J’avoue ne pas comprendre comment se considérer comme « libre » en laissant des éditeurs de logiciels décider ce que veut l’utilisateur.

Peut-être certaines personnes sont « trop formatés » par la volonté de ne pas voir plus loin que le « je veux que ça marche, et je me contrefous du fonctionnement interne ».

C’est peut-être car je considère que c’est à moi de contrôler les logiciels et non aux logiciels de contrôler l’utilisateur.

Et comme disait si bien Patrick MacGoohan : « I’m not a number, I’m a free man ! »

A chacun de trouver son bonheur, au final.

Gérér un baladeur Samsung YP-U3 sous Linux avec Gnomad2 2.9.0

Pour remplacer mon vieux baladeur mp3 j’avais envie d’investir dans un modèle qui lise le format ogg, surtout à moins 75 €… Autant dire que le choix était plus que limité, et j’ai fini par trouvé mon bonheur avec le Samsung YP-U3. Seul limite, il ne semblait bien fonctionner qu’avec Windows.

Hors, un tutoriel assez simple et assez sympa à suivre permet de contourner cette « limitation ». Reste la gestion des musiques.

Seul hic, il faut utiliser Amarok pour gérer le lecteur, mais certaines versions récentes du dit logiciel ont des problèmes pour transférer les titres avec lettres accentuées… Ce qui est franchement ennuyeux.

Reste donc l’option Gnomad2. La version fournie avec ma Ubuntu Feisty a un problème de gestion des titres / artistes, et il faut modifier les fichiers une fois transférés.

Hors, allant sur le site de Gnomad2 , une nouvelle version, la 2.9.0 permet apparemment cette gestion sans problème. Voici donc comment compiler Gnomad 2.9.0 avec une Ubuntu Feisty AMD64.

1ière étape : les prérequis de base :

Dans un terminal :

$ sudo aptitude install build-essential
$ sudo apt-get build-dep gnomad2

Les deux premières étapes installent les outils de compilations, et les dépendances connus pour le paquet fourni par défaut avec la distribution. Hors, il faut en rajouter d’autres :

$ sudo aptitude install libid3tag0 libid3tag0-dev
$ sudo aptitude install libtag*

Ou encore passer par synaptic pour cette deuxième opération 😉

2ième étape : on récupère le code source depuis le site.

3ième étape : on décompresse et on lance la compilation :

$ tar xvfz gnomad*.tar.gz
$ cd gnomad2-2.9.0
$ ./configure ; make
$ sudo make install

Je sais, j’aurais pu faire un paquet deb, mais je ne suis pas très fort dans ce domaine 🙂

Et voici à quoi ressemble le résultat fini :

transfert de données via gnomad2 2.9.0

De l’inutile guerre « firefox / opera ».

Sur ce blog, et aussi sur sur le forum d’Ubuntu-fr.org, les « pro-firefox » et « pro-opera » se déchire à coup de messages assassins.

Mais – même si je considère que développer un logiciel fermé est une hérésie de nos jours – les « fans » des deux logiciels feraient mieux de s’allier pour tirer vers le haut la toile.

Car Opera et Firefox visent deux publics différents.

Le premier public, que j’appellerais les « tout-en-unistes ». C’est le public que vise Opera. Les personnes de cette catégorie veulent trouver un maximum de fonctionnalités dans un seul logiciel. Opera, en plus de la navigation (même si par le passé Opera a été étrillé pour son support du langage javascript), un client courrier, un client de lecture de flux RSS, un client IRC, un client bittorrent.

C’est un peu comme Emacs, éditeur de texte auquel il ne manque plus qu’un gestionnaire de cafetière 😉

L’autre public, que j’appellerais les « minimalisto-extensionnistes », est le coeur de cible de Firefox. Au contraire d’Opera, il pense qu’un navigateur doit se concentrer sur le rendu des pages web, et qu’il doit être extensible selon la volonté de l’utilisateur.

Dans le monde des éditeurs de texte, ce serait le fan de VI(m). En clair, un outil pour une fonction, fonction qui doit être effectuée le mieux possible.

Il est vrai que Firefox est légèrement plus lent au lancement qu’Opera (à cause de l’interface en XUL), mais sur le plan du rendu, les deux navigateurs étant franchement à égalité sur le plan de la qualité et du support des normes définies par le W3C.

Fan de logiciel libre, je préfère autant rester le plus libre possible, ne sacrifiant ce crédo que pour l’émulateur de PC (VMWare server) et le pilote Nvidia, car le pilote nouveau n’est pas franchement au point 🙁

En direct du tronc de Firefox : Places et la gestion d’archives de signets (marque-pages)

Grace au bug 374528, il est maintenant possible de faire des copies de sécurité de ses signets / marque-pages sans se prendre la tête.

Voici une capture d’écran de la très simple interface de sauvegarde des signets, disponible dans l’interface de gestion des signets / marque-pages.

la gestion des sauvegardes de signets dans Gran Paradiso M8

A propos, il y a un léger bug sur la date, cf le bug 395633. Evidemment, on voit à quel point la transparence du développement d’un logiciel avec le code source librement disponible – ce qui est à mon point de vue l’avenir même du logiciel – est parfois peu valorisante.

La fonctionnalité sera disponible dans l’alpha8 de Firefox 3, alias Gran Paradiso. A quand un outil intégré à la mozbackup et qui ne soit pas limité à MS Windows ?!

Petit historique de Gran Paradiso.

Un commentaire sur l’article précédent m’a donné l’idée de faire un petit historique des versions développement de Gran Paradiso (nom de code de Firefox 3), qui semble bien vouloir se destiner à une sortie début 2008,

Basé sur Gecko 1.9, le développement de cette version du moteur de rendu a été lancé début août 2005, il y a donc plus de deux ans ! (cf http://weblogs.mozillazine.org/roc/archives/2005/07/gecko_19.html)

Il est vrai que cette version du moteur est assez ambitieuse :

  • nouveau coeur graphique basé sur Cairo du nom de thèbes
  • nouvelle version du javascript
  • franche amélioration des CSS (cf le célébrissime acid2)
  • anti-phishing amélioré profondément
  • support du svg franchement amélioré
  • allègement et simplification du code

Mais revenons-en à l’historique des sorties.

Gran Paradiso Alpha 1 (7 décembre 2006)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a1/releasenotes/

Pour cette version, c’était le début de Cairo, les widgets de MacOS-X utilisent Cocoa, le svg devient meilleur, Windows 95, 98, Me et MacOS-X 10.2 sont mis de coté pour le support. Il y a aussi des améliorations au niveau du DOM.

Gran Paradiso Alpha 2 (7 février 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a2/releasenotes/

Pour cette version, c’était l’arrivée du code qui permettait presque le passage complet du test acid2, le support de API Web Apps 1.0, le rendu des fichiers XML à la volée et non après leur téléchargement, l’abandon de la balise « script » en Javascript, car invalide.

Gran Paradiso Alpha 3 (23 mars 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a3/releasenotes/

Pour cette version, c’était le passage – enfin – du test acid2, du support de l’animated png (APNG), l’utilisateur a la possibilité d’être prévenu en cas de redirection de page, une amélioration du mode hors ligne, ainsi que des améliorations au niveau du moteur, pour éviter de la surcharge de la mémoire vive.

Gran Paradiso Alpha 4 (27 avril 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a4/releasenotes/

Pour cette version, c’était l’arrivée de FUEL une bibliothèque de fonction javascript pour les développeurs d’extensions, la refonte de la page d’infos, le début de l’utilisation d’une base SQL pour le cache.

Gran Paradiso Alpha 5 (06 juin 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a5/releasenotes/

Pour cette version, c’était le retour de Places pour la gestions de bookmarks et de l’historique, fonctionnalité qui devait être à l’origine introduite dans Firefox 2.0, Breakpad fait son apparition, le gestionnaire de mot de passe est désormais codé en Javascript, et pour MacOS-X, c’est l’arrivée du support de Growl et des contrôles natifs.

Gran Paradiso Alpha 6 (02 juillet 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a6/releasenotes/

Pour cette version, c’était l’amélioration de l’affichage des polices (meilleurs support du thaï entre autres), la possibilité de définir site par site la taille des polices, des correctifs sur le gestionnaire de téléchargement, des correctifs pour Places et plein d’autres petites choses.

Gran Paradiso Alpha 7 (03 août 2007)

http://www.mozilla.org/projects/firefox/3.0a7/releasenotes/

Pour cette version, c’était l’abandon de MacOS-X 10.3, l’ajout du code pour un zoom « plus puissant » sur les pages (même si le code n’a pas été rajouté sur l’interface), de nombreuses améliorations pour les CSS, le SVG, les menus et pop-ups en XUL ont été retravaillé.

Pour l’alpha8 (car la prochaine version sera une alpha8), en plus de ce dont j’ai déjà parlé, on peut rajouter un défilement horizontal adouci pour les onglets, pas mal d’améliorations pour la gestion des bookmarks.

Personnellement – et j’espère me tromper –, je pense que Gran Paradiso M9 sera encore une version alpha, et qu’avec un peu de chance, d’ici avril prochain, mois de sortie de la prochaine version LTS d’Ubuntu (la 8.04), Firefox 3.0 sera sorti 😉