Comment gagner quelques dizaines de Mo sur le disque sans prise de tête.

Sur mon Archlinux 64 bits, la partition /usr commençait à être un peu trop rempli : il est vrai qu’avec Gnome, OpenOffice.org, Gimp, Liferea et d’autres petites joyeusetés de ce style, on atteint rapidement 3 à 4 Go de données 😉

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai utilisé LocalePurge, un petit script qui virent les traductions inutilisées sur le disque.

Un petit :

yaourt -S localepurge

Puis l’édition sous vi du fichier /etc/locale.nopurge en ne gardant que les fichiers francophones ont eu un effet canon… 324708 Ko récupéré, soit un peu plus de 317 Mo, soit environ 4,22% des 7500 Mo de ma partition /usr ! 🙂

L'effet LocalePurge !

Même sur les 120 Go du disque dur de mon ordinateur portable, ce n’est pas quantité négligeable 😉

Les codeurs de Firefox inspirés par Isaac Asimov et Philip K. Dick ?

En tout cas, on pourrait le penser. A partir de la future version béta 5 (la béta 4 étant déjà gelée au niveau du code) de Firefox 3.0, il y a un nouvel « oeuf de Paques » dans Firefox :

Il suffit d’entrer dans la barre d’adresse (sans les guillemets) « about:robots » :

Un nouvel about: !

Voici ce que donne une traduction du texte :

Bienvenue, humains!

Nous sommes venus à vous en paix et avec des bonnes intentions!

* Les robots ne peuvent blesser un être humain, ou par leur inaction, laisser un humain être blessé.
* Les robots ont vu des choses que vous ne voudriez pas croire.
* Les robots sont vos camarades de plastiques avec qui vous pouvez jouer.
* Les robots ont des postérieurs en métal étincellant qui ne peuvent pas être mordus.

Et ils ont un plan.

La première remarque me fait immanquablement penser aux lois de la robotique d’Isaac Asimov. La deuxième phrase me fait penser à une scène du film Blade Runner : cf la capture d’écran ci-dessous.

Blade Runner

Pour les autres, mieux vaut se reporter au bogue de cet ajout : le bogue 417302.

Petit point sur Acid3 – Webkit… Le champion toute catégories ? ;)

Ce billet complète le précédent. J’ai pu compiler sans trop de problème la révision 30885 du moteur Webkit, et les résultats sont explosifs… 87/100 !!!

Webkit sous Acid3...

Pour compiler le moteur Webkit, je me suis basé sur cette page : http://trac.webkit.org/projects/webkit/wiki/BuildingGtk. Le code source étant récupérable sur cette page : http://nightly.webkit.org/

A noter que le support du svg soit désactivé… En effet, voici ce que donne le bilan de la commande ./autogen.sh :

Build configuration:
Enable debugging (slow) : no
Code coverage support : no
HTTP backend : curl
Optimized memory allocator : yes
Features:
HTML5 cross-document messaging : yes
HTML5 client-side storage support : yes
HTML5 video element support : no
Icon database support : no
SVG support : no
SVG animation support : no
SVG filters support : no
SVG fonts support : no
SVG foreign object support : no
SVG as image support : no
SVG use element support : no
XPATH support : yes
XSLT support : yes
GTK+ configuration:
GDK target : x11
Hildon UI extensions : no

Quoiqu’il en soit, il semble être certains que la future version stable de Webkit passera lui aussi le test acid3… Du moins, c’est bien parti pour 😉

Petit point sur le test Acid3 – les navigateurs en développement.

Acid3, la nouvelle forme de masturbation intellectuelle des geeks à tendance internetienne. Même, comme si l’a annoncé Tristan Nitot sur son blog, le test Acid3 est arrivé un peu trop tard car Firefox 3.0 (et sa base Gecko 1.9) sont en cours de finalisation, cela n’empeche pas de faire un état des lieux.

Je commence par un logiciel basé sur le même moteur de rendu que Firefox 3, j’ai nommé SeaMonkey 2.0 pré-alpha1. Avec une compilation effectuée ce matin, vers 7 h 30 (ben ouais, je suis un lève-tôt, même durant le week-end, le score obtenu est assez honorable : 69 /100 !

SeaMonkey pré 2.0 alpha1 sous Acid3

Continuons avec le très bon – mais trop fermé – Opera. Avec une préversion de la béta 2 d’Opera 9.50, le score est tout aussi honorable : 64 / 100. La version utilisé étant la dernière version hebdomadaire disponible, donc au moment où j’écris cette note, la version du 29 février dernier.

Opera 9.50 pré-béta2 sous Acid3

Pour info, le moteur de Firefox 2.0.0.x, Gecko 1.8.1.xx obtient un tout petit peu plus que la moyenne, comme le prouve cette capture d’écran d’Epiphany 2.20.3 :

Epiphany sous Acid3

Voila. La suite ? Dès que j’aurais pu obtenir une version utilisable de Webkit, coeur de Safari et du futur de Konqueror, navigateur du mochissime KDE 4 🙂

Une nouvelle page du « Mozilla Book » pour Firefox 3 !

Je ne m’en suis aperçu qu’aujourd’hui, mais depuis début janvier, la page « biblique » de Mozilla a changé son texte.

Quand on entre « about:mozilla » (sans les guillemets) dans la barre d’adresse, un texte « prophétique » est affiché. La dernière datait de la sortie de Firefox 1.0, donc en gros un peu plus de 3 ans.

Livre de Mozilla 11:9

Voici le nouveau texte :

« Mammon slept. And the beast reborn spread over the earth and its numbers grew legion. And they proclaimed the times and sacrificed crops unto the fire, with the cunning of foxes. And they built a new world in their own image as promised by the sacred words, and spoke of the beast with their children. Mammon awoke, and lo! it was naught but a follower.

from The Book of Mozilla, 11:9
(10th Edition) »

La traduction :

« Mammon dormait. Et la bête ressucitée se répandait au dessus de la Terre et ses adeptes devenaient légion. Et ils proclamèrent le temps et sacrifièrent les récoltes sur le feu, avec la ruse des renards. Et ils ont construit un nouveau monde à leur image comme promis dans les écrits sacrés et parlèrent de la bête avec leurs enfants. Mammon se réveilla et las! Il n’était plus qu’un suiveur.

Dans le livre de Mozilla 11:9 (10ième édition) »

Quelques clés :

  • Mammon = Internet Explorer
  • bête = mozilla, symbolisé par un dinosaure
  • écrits sacrés = le code source de Mozilla Firefox
  • 11:9 = 9 novembre, en 2004, date de sortie de Mozilla Firefox 1.0
  • 10ième édition = 10 ans que le code source de ce qui était le code de Netscape 5 a été ouvert

Quand au sommeil, cela doit être lié à la longue sieste d’internet Explorer, qui n’a pas bougé d’un iota entre sa version 6 (en 2001) et sa version 7 (en 2006).

Vers une cinquième béta pour Firefox 3 ?

Ce matin, ayant fait recompiler le code source fraîchement mis à jour du tronc de Firefox, j’ai eu une « mauvaise » surprise, à laquelle je m’attendais un peu : le tronc est maintenant étiquetté 3.0b5pre.

Capture d'écran d'un minefiled pré-3.0 Béta 5

Oui, une béta 5 a été rajoutée à la feuille de route de Firefox. J’ai trouvé le pourquoi de cette nouvelle béta sur le blog des développeurs : trop de bogues à très haute (P1) et haute (P2) priorité n’ont pas été corrigés…

Les niveaux de priorités allant de P1 à P5 pour les codeurs du logiciel.

En effet, au moment où je rédige ce billet, il y a encore près de 300 bogues P1 et P2 listés comme bloquant la sortie de Firefox 3

Apparemment – et si j’ai bien compris le billet du blog des développeurs – cette beta aurait un cycle de développement 15 jours, autant dire que seuls les bogues ultra-prioritaires seront dans la ligne de mire, avec les régressions éventuelles qui pourraient s’incruster.

Je pense – et je peux très bien me tromper – que cela risque d’influer sur certains autres logiciels libres, comme la future version LTS d’Ubuntu, je parle de la Hardy Heron.

Sans vouloir jouer les « Madame Irma », je sens que les développeurs d’Ubuntu, pour éviter de se retrouver avec une version trop ancienne de Firefox 3 dans leur version « finale », vont légèrement décalé la sortie, comme jadis pour la Dapper Drake qui était passée du mois d’Avril au mois de Juin 2006…

Seul l’avenir me dira si je me trompais ou pas… Car publier une distribution supposée être supporté au minimum durant 3 ans avec un navigateur en béta4… 😉

Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 4 sur 4 – Fedora 8

Dernier billet de la série, celui de la Fedora. Même si j’ai été déçu jadis par la version 6 de Fedora, j’ai décidé de voir ce que donnait la version 8 plusieurs mois après sa sortie.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé le site Fedora Unity qui propose des versions officielles auxquelles ont été ajoutés les correctifs parus entre temps. Même dans ce cas, la version du 8 février dernier m’a demandé quelques 65 mises à jour 🙂

L’installation par défaut installe un gros millier de paquets (dont une centaine de paquets 32 bits en doublon avec les version 64 bits), dure une grosse demi-heure et prends 3,3 Go sur le disque environ.

Mise à jour de la fedora 8

Pour installer les paquets multimédias manquants (support du mp3, de logiciel comme VideoLanClient ou Mplayer), il suffit d’ajouter le dépot de Freshrpms, où on peut aussi trouver le pilote propriétaire Nvidia 😉

Cela change un peu de l’enfer qui était nécessaire pour installer les logiciels non-libre à l’époque des Fedora Core.

Et si on veut Flash, la documentation du site fedora-fr est bien faite

En positif :

  • Distribution qui viellit bien
  • Installation simple, et ajout simplifié des logiciels non libre
  • Enfin utilisable sans se prendre la tête.

En négatif :

  • Encore et toujours les fichiers rpms 😉
  • Les paquets doublons 32 et 64 bits 🙁
  • SeLinux 🙁

Sur les trois anciennes distributions que j’ai utilisé, je dois avouer que la Fedora m’a agréablement surpris. Mais sa lourdeur

Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 3 sur 4 – Mandriva Linux.

Mandriva était la première distribution a être resté plus d’une semaine sur mon disque dur. A l’époque, elle s’appellait MandrakeLinux 9.1, autant dire que cela est assez ancien.

J’ai récupéré via Bittorrent – vous savez le réseau des pirates selon les majors du disque – l’ISO de la version DVD en 64 bits. Le tracker bittorrent de Mandriva est bien conçu, mais dommage qu’il propose par défaut – et sans en laisser le choix – l’image i586 avec KDE ! Quoiqu’il en soit, après avoir récupéré l’ISO 64 bits, j’ai pu lancer l’installation par défaut en choisissant Gnome.

35 minutes et 2 Go de données installées plus tard, le système se lance.

Ici on fait face à un défaut de la mandriva si on ne veut pas installer les mises à jour lors de l’installation : aucun miroir n’est proposé par défaut 🙁

Il suffit alors de cliquer sur l’icone des mises à jour dans la barre de menu, et d’ajouter un miroir pour les mises à jour. Sans oublier de l’activer.

Contrairement à ce que j’ai pu voir avec l’OpenSuSE, les mises à jour sont très rapides. 143 mises à jour plus tard et un redémarrage, j’ai une Mandriva Linux 2008.0 à jour.

Mandriva 2008.0 se mettant à jour

L’interface est agréable, mais les assistants sont vraiment trop « infantilisants », et à force de se vouloir trop simples, il en deviennent complexes d’utilisation.

Comme j’ai récupéré la version « free », et n’ayant pas envie de dépenser 49 € pour la version powerpack, j’ai fait quelque recherches pour installer des logiciels « non-libres » comme flash ou un support du mp3 🙂

Le wiki de mandriva me donne la solution : http://wiki.mandriva.com/fr/Source

Mais ajouter des sources ainsi n’est pas si aisé que cela au final. Et pour le pire des greffons internet pour 64 bits, j’ai nommé flash, on parle bien entendu de nsPluginWrapper, mais sans proposer d’adresse pour le récupérer 🙁

http://wiki.mandriva.com/fr/FLASH_:_Firefox_plug-in_64bits

Evidemment, et pour une simple et bonne raison : la version powerpack propose cette outil ! 🙂

Au final ?

En positif :

  • distro francophone
  • moins boguée qu’auparavant
  • garde une interface gnome pas trop modifiée !
  • Facile d’installation et cache la complexité pour les débutants

En négatif :

  • peu d’informations pour certaines choses, comme le greffon flash
  • le coté commercial qui se montre omniprésent et qui est limite écoeurant.
  • Le wiki incomplet par moment 🙁

Bonne distro, mais le coté « business is business » est ennuyeux au point de proposer une icone de migration vers la version payante sur le bureau !

Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 2 sur 4 – OpenSuSE.

C’est la distribution que j’ai le moins utilisé : une grosse dizaine de jours, avant de m’en aller vers Ubuntu 6.06 LTS. Ayant récupéré l’image DVD, je l’ai installé dans une machine virtuelle vmware avec les choix suivants, identique pour les billets qui suivront :

  • Distribution 64 bits
  • 768 Mo de mémoire
  • Disque virtuel de 32 Go

L’installation étant celle proposée par défaut. Les défauts que je trouvais à l’époque sur l’OpenSuSE 10.1 était :

  • La lourdeur de yast2
  • La complexité de l’installateur
  • La trop grande personnalisation des environnements

Et malheureusement, la version 10.3 d’OpenSuSE semble souffrir des mêmes travers. Après avoir installé les 2,5 Go nécessaire à une installation basique avec Gnome, et après une attente d’environ 30 minutes, je me retrouve avec un bureau Gnome méconnaissable 🙁

Les menus classique de Gnome ayant été remplacé par un clone du nouveau menu démarrer jadis proposé par WindowsXP, et un peu à l’image de celui de KDE 4, en moins pratique à l’utilisation.

Premier point positif : l’indicateur de mises à jour, propulsé par un yast2 légèrement plus rapide que jadis. L’installation par défaut propose quelques logiciels non libres, comme Flash ou encore Adobe Reader.

Cependant, la lenteur des mises à jour est une vraie torture. L’idée de télécharger uniquement les différences entre les paquets installés et ceux disponibles est une vraie fausse bonne idée. Car le processus de mise en place de la rustine est très long.

Outil de mise à jour de l'OpenSuSE 10.3

J’aurais bien aimé pouvoir tester plus avant la distribution, mais après l’application des mises à jour, il m’a été impossible d’avoir un Xorg utilisable plus de 5 secondes sans le voir se relancer en boucle 🙁

Bilan :

En positif :

  • Yast moins poussif
  • L’indicateur de mises à jour est sympa
  • L’intégration de logiciels non libres facilités pour certains usages.

En négatif :

  • Long au démarrage
  • Yast toujours aussi rapide qu’une tortue rhumatisante
  • Les menus de Gnome regroupés dans une menu ordinateur, qui est tout sauf lisible et ergonomique
  • Impossible de la tester dans une machine vmware pour se faire une opinion plus avant.

Dommage, mais je pense que l’OpenSuSE ne sera plus une distribution que je pourrais installer sur mon disque dur. Je ne veux pas me mettre à dos les amoureux de l’OpenSuSE, mais je n’accroche pas à cette distribution, où certains – et grand bien leur fasse – ont trouvé leur bonheur en informatique.

Que sont devenus mes anciennes distributions linux ? Billet 1 sur 4.

La première fois que j’ai dépassé la semaine d’utilisation d’un linux en mono-boot, cela remonte à 2003 avec la MandrakeLinux 9.1, car c’était l’une des rares à l’époque à permettre l’utilisation sans grande prise de tête de l’infame modem Speedtouch USB aussi connue sous le surnom de « raie manta ».

A l’époque, j’étais resté 4 mois, jusqu’à ce que mon Athlon XP1800+ de l’époque ne rende l’âme. Il avait fallu que j’attende la sortie de la Fedora Core 2 (mai 2004) pour avoir une nouvelle version utilisable. Je restais deux mois avec, puis après une période windowsienne forcée (soupir !), je revins avec l’arrivée de la version 4.0 de Fedora.

Arriva une année de MacOS-X avec un MacMini première génération. Enfin, plus récemment, une Fedora 6, rapidement ejectée pour une OpenSuSE 10.1, durant une dizaine de jours, et enfin, ma période ubuntienne : 6.06 LTS, 6.10, 7.04 et 7.10.

N’ayant quitté ubuntu qu’aux alentours de Noël, jetter un oeil serait inutile. Je vais donc dans une série de billet jetter un oeil aux dernières versions stables – en 64 bits – de Mandriva, OpenSuSE et Fedora. Chacune fera l’objet d’un billet distinct.

Et non, ce ne sera pas du distro-bashing 😉