Le Gnome-Shell fournit avec Gnome 3 souffre d’un défaut. Par défaut, il ne propose que la mise en veille. Il faut enfoncer la touche alt, tout en cliquant sur le nom d’utilisateur pour avoir l’option d’extinction.
Pour corriger ce problème de jeunesse du gnome-shell, il existe une extension, du nom de « gnome-shell-extension-alternative-status-menu ».
Pour l’installer sur ArchLinux, il suffit de taper :
Il faut alors redémarrer gnome-shell. Un moyen rapide est d’utiliser le raccourci clavier ALT+F2, de rentrer la commande « r » (dans les guillemets) et de valider…. Et on peut enfin accéder à une option bien intéressante…
Enfin, on peut s’attendre de nouveau à une version qui explose en vol avec la version 3.2, vu qu’une version sur deux est fonctionnelle sur autre chose qu’Ubuntu : gwibber 2.30 / 3.0 inutilisables, gwibber 2.32 / 3.1 fonctionnel…
La compilation s’est bien passée, seule la traduction m’a donné un peu de fil à retordre. Un changement dans la hiérarchie des fichiers de la traduction m’a demandé un peu de travail pour pouvoir obtenir une version utilisable.
En effet, il a fallu modifier deux lignes dans le script d’empaquetage de la traduction, prévu à l’origine pour la 3.3.x.
Pour les détails « gore », il faut remplacer les lignes dans chaque boucle de création d’une traduction :
Ensuite, on peut installer et utiliser une version toute fraiche et nouvelle de LibreOffice.
Les choses qui apparaissent : de nouvelles icones, et surtout de nouvelles extensions, dont une qui a l’air assez sympatique « google docs ».
C’est une extension – apparemment écrite en java – qui permet d’exporter et d’importer des documents créé avec Google Docs.
Je n’ai pas eu le temps de me plonger outre mesure dans cette version, mais on sent que du nettoyage a du encore être fait, car le démarrage semble plus rapide, ce qui n’est pas du luxe… Enfin, on verra bien ce que donnera à l’usage cette version de LibreOffice 😀
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
–2011-05-05 09:15:55– http://downloads.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
Résolution de downloads.sourceforge.net… 216.34.181.59
Connexion vers downloads.sourceforge.net|216.34.181.59|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…302 Found
Emplacement: http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso [suivant]
–2011-05-05 09:15:56– http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
Résolution de netcologne.dl.sourceforge.net… 78.35.24.46, 2001:4dd0:1234:6::5f
Connexion vers netcologne.dl.sourceforge.net|78.35.24.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1379926016 (1,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso»
Ensuite, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, sauf que j’ai légèrement modifié les options utilisées pour configurer la machine virtuelle. J’ai rajouté l’option « -vga vmware », ce qui permet de contourner un bug de kde (ou de qemu ?) qui rend l’affichage en 24 bits assez « sale ».
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso -vga vmware -boot cd &
J’ai lancé ensuite l’installation en utilisant le noyau non-LTS. Par défaut, le DVD propose le noyau LTS et un non-LTS. Et installe aussi les deux.
Gnome 3 est à peine sorti que les distributions le proposant sur leur dépot de test (comme archlinux testing) connaissent des coups de gueules contre Gnome 3. Du moins, c’est le cas dans le petit monde d’Archlinux.
Alors que le développement de Gnome 3 est largement médiatisé (ne serait-ce que les articles avec les captures d’écrans de l’interface Gnome-Shell), il y a des personnes qui veulent à tout prix conserver leurs vieux réflexes…Ce qui me fait penser – chacun sa culture (ou sa confiture comme disait feu Pierre Desproges) – aux paroles de « La Vieille » de Michel Sardou :
Mais les vieilles ça a des manies :
Ça aime son fauteuil et son lit,
Même si le monde s’arrête ici.
Tel un enfant en bas âge qui refuse de goûter à de nouvelles choses en pleine période de diversification alimentaire.
Il est tellement rassurant de ne rien changer, pourquoi marcher alors qu’on peut rester à ramper, après tout ? 😀
Sinon, comme l’a dit Cyrille – d’une manière un peu ironique – si vous voulez rester avec un environnement gtk2, Xfce 4.8 vous accueillera sans problème.
L’un des fils qui empeste le plus la mauvaise foi et la volonté de se masquer les yeux sur la nécessaire évolution des interfaces graphiques est celui-ci :
J’adore le morceau entre les balises flaming :
I though KDE 4 was bad and bloated and that i couldn’t get any worse…
it seems i was wrong.
Boy this new Gnome version is even more bloated and buggy then KDE 4 wich is quite the atchievement from the gnome team…
Now i finnaly understand why the Ubuntu guys decided to use they’re netbook unity system rather then this shit, eventhough unity sucks it better then Gnome 3 in all respects.
Ce qui donne traduit (en dehors des fautes grossières en anglais, surement du à l’inattention) :
Je pensais que KDE 4 était mauvais et gonflé et qu’on ne pouvais pas faire pire … il semble que j’avais tort.
Les gars, cette nouvelle version de Gnome est encore plus gonflée et boguée que KDE 4 qui est tout à fait la réalisation de l’équipe de gnome …
Maintenant, je comprends enfin pourquoi les gars d’Ubuntu ont décidé d’utiliser leur Unity du netbook plutôt que cette merde, ça craint tellement qu’Unity se débrouille mieux que Gnome 3 à tous les égards.
Cette personne que je ne citerais pas me fait plus pleurer que rire. Car je n’ai pas eu encore le moindre plantage, ni le moindre logiciel (en dehors de Gwibber) qui refuse de fonctionner sous Gnome 3…
Et si Gwibber ne fonctionnait pas avec Gnome 3.0 tout simplement ?
J’ai donc lancé une machine virtuelle avec une archlinux et Gnome 2.32 et le PKGBUILD ci-dessus. Tout fonctionne, le bug de la boite de saisie inutilisable disparait, la preuve en vidéo :
Et puis, j’ai recommencé, mais en installant Gnome 3.0 sur la même machine virtuelle :
Et avec le même PKGBUILD, tout explose en vol…
J’avoue que je suis en train de vérifier avec une Frugalware current. Mais je pense que Devil505 pourra me confirmer si ce bug est uniquement présent sur Archlinux 😀
Ou presque, car il faut utiliser le dépot gnome-unstable. Pour le moment, c’est encore un peu « brut de décoffrage », car le chargement demande bien une vingtaine de secondes entre la saisie du mot de passe dans GDM avant que Gnome-Shell ne soit lancé.
Bon, l’interface est complètement différente. Gnome-Tweak-Tool est un outil indispensable pour rendre l’ensemble moins austère. Je pense que si dans une semaine je ne m’y suis pas habitué, je mettrais à la place Xfce 4.8.x. Enfin, on verra 🙂
Sachant que Gnome 3.0.0 est prévu pour dans quelques jours, j’ai décidé de sauter le pas et d’installer Gnome 3. Cela a été assez hardu, car j’ai du m’y reprendre à deux fois pour y arriver, la première n’étant pas correcte. Je ne relate que la seconde 😀
Sous Gnome 2.32.1, j’ai rajouté des raccourcis personnalisés dans la barre de menu. J’ai donc lancé alacarte pour rajouter les dits raccourcis dans les menus correspondants.
Ensuite, j’ai « tué » le processus gdm qui se lance automatiquement au démarrage, en utilisant :
sudo /etc/rc.d/gdm stop
Ce qui m’a fait basculé en console root.
J’ai ensuite modifié le /etc/pacman.conf pour activer le dépot gnome-unstable. Il m’a suffit de rajouter :
[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist
au sommet des dépots.
Cependant, et pour éviter un bon paquet d’erreurs liés à l’absence de l’outil gtk-update-icon-cache, j’ai viré gnome 2. Les réglages étant conservés, ce n’est qu’une demi-perte 😉
Et après un premier démarrage un peu long, j’ai eu droit au controversé gnome-shell.
Coté interface, on sent l’influence de MacOS-X, ne serait-ce que pour l’apparition des dialogues pour enregistrer un fichier.
Une sorte de dock est disponible à gauche, qui permet de stocker les logiciels qu’on utilise fréquemment. A droite, les espaces de travail s’active / se désactive à volonté.
L’ensemble est très fluide. Plus besoin de compiz pour avoir quelques effets sympathique. J’utilise encore le pilote propriétaire nvidia, car je n’ai pas un bon support de la 3D avec nouveau 🙁
Le seul hic, c’est que j’ai du abandonner gwibber pour le moment. Ce dernier ne voulant pas fonctionner avec gnome 3 🙁
Avec la sortie de Mozilla Firefox 4 (14 mois après Mozilla Firefox 3.6), une tendance lourde des navigateurs sur leur présentation semble être en train de s’imposer. Un allègement maximal de l’interface.
Cette tendance a été lancée par Google et son navigateur maison basé sur Webkit et le projet Chromium.
J’ai décidé de faire des captures d’écran de l’interface de Mozilla Firefox 4.0, Chromium 10, Midori (le navigateur par défaut de Xfce) et d’Opera 11, car je prends uniquement en compte les navigateurs existant sur les unix libres et non libres – dont MacOS-X est un représentant – et MS Windows. Ok, Midori n’existe pas pour MS Windows 😀
Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé un environnement virtuel, pour installer une ArchLinux 64 bitsXfce 4.8.1, avec Mozilla Firefox 4.0, Midori 0.3.3, Chromium 10 et Opera (ou presque pour ce dernier).
Utiliser Archlinux, c’est pas tous les jours joyeux… Surtout quand le gestionnaire de paquets, Pacman se met à jour pour une nouvelle version.
Grand adepte de yaourt, celui-ci est devenu inutilisable depuis l’arrivée sur le dépot [testing] d’une version 3.5 de Pacman.
J’ai durant quelques jours utiliser la récupération manuelle des paquets sur AUR, ne serait-ce que pour maintenir à jour certains logiciels que j’utilise et /ou maintiens : kvm-git, gimagereader, ou encore gwibber-bzr.
Mais cela devient vite rigide à l’emploi. En attendant que yaourt soit disponible dans une nouvelle version stable, je me suis tourné vers « la concurrence », et mon choix s’est arrêté sur Packer.
Les options sont à peu de chose près que celle de yaourt, donc la transition est facilitée. Par exemple, une mise à jour complète du système :
packer -Syu
Qui donne ceci (je fais grace des lignes correspondant aux rafraichissement des dépots :
:: Début de la mise à jour complète du système...
il n'y a rien à faire
:: Synchronizing aur database...
aur 15 15 [######################] 100%
:: Starting full aur upgrade...
local database is up to date
Ce qui est agréable. Donc, et en attendant que yaourt soit disponible, j’utiliserais Packer.
Comme quoi, devoir utiliser Archlinux, cela incite à la débrouillardise, et non à l’empatement comme avec certaines distributions pré-mâchant le travail au maximum pour les utilisateurs… Ce qui n’est pas un mal dans l’absolu, surtout pour faire découvrir une informatique différente 😀