NiN Quiet : un album hommage au coté calme du groupe de Mr Self Destruct.

Quiet est une compilation non officielle sortie en 2009 par des fans du groupe Nine Inch Nails.

C’est un vrai bonheur que d’entendre une version acoustique de « The Fragile », ainsi que certains remix qui sont de vrais bijoux (comme le « Meet Your Master » au piano).

Cet album m’a aussi permis de découvrir certains morceaux que je ne connaissais pas comme « The Perfect Drug ».

A noter que quelques pistes de l’instrumental « Ghosts I-IV » font partie de la compilation.

Une assez bonne compilation, qui ne demande qu’une chose : être écoutée plusieurs fois de suite. Pour la récupérer, il faut aller sur des trackers bitorrents – tipiak – comme Mininova ou PirateBay.

Bon téléchargement 😉

« The Serpent’s Egg » : l’oeuf de la transition de Dead Can Dance.

1988. Dead Can Dance sort son quatrième album, « The Serpent’s Egg ».  C’est l’album de la transition, un album qui a encore des influences « spirituelles » (comme le magnifique « The Host Of The Seraphim ») vers des influences plus médiévales qui seront le coeur de l’album suivant « Aion« .

La couverture de lalbum The Serpents Egg
La couverture de l'album "The Serpent's Egg"

Un autre morceau de choix, c’est la ballade « Severance », baignée d’orgues médiévales, qui transporte l’auditeur dans un monde calme.

Même si l’album est assez court, 37 minutes seulement, c’est un voyage musical qui transporte l’auditeur vers une ambiance médiévale. Pas le meilleur album de Dead Can Dance, mais un morceau de choix au minimum !

SpiritChaser : le testament « tribal » de Dead Can Dance.

Quand j’ai découvert Dead Can Dance, l’amie qui m’a conseillé ce groupe m’a dit d’éviter les deux albums de début et de fin, à savoir l’album éponyme, sorti en 1984 et « SpiritChaser« .

SpiritChaser de Dead Can Dance

Il est vrai qu’en 1996, quand l’album sort, Dead Can Dance entame sa 12ième année d’existence. Après la tendance médiévale / orientale entamée par « Spleen and Ideal » et terminée par « Into The Labyrinth », une tendance plus tribale fait son apparition. Le sublime « Niereka » entame l’album. Après des bijoux comme « Indus », ou encore « Devorzhum ». Certains titres sont un peu long, mais néanmoins envoutant, comme « Song of the stars » ou encore « Song of the nile ».

Un tournant assez intéressant de Dead Can Dance. Dommage qu’un album n’ai pas suivi pour confirmer cette tendance « ethnique » assez rafraichissante à l’époque des bodybuildés boys band…

« Le passage de la nuit » : destins croisés selon Haruki Murakami.

Ce court roman de l’écrivain japonais Haruki Murakami (2004) nous plonge dans la métropole qu’est Tokyo.

Durant l’espace d’une nuit, l’auteur nous montre les destins croisés de deux soeurs, d’un jeune musicien, d’une prostituée chinoise, d’un informaticien blasé, d’une gérante de « love hotel » vindicative et d’une femme de chambre fugitive.

Murakami nous plonge dans ce Tokyo nocturne, et nous mets à la place d’un caméraman, d’un réalisateur qui s’amuse à mélanger les destins de personnes qui n’auraient jamais du se croiser.

Déroutant est le premier terme qui me vient à l’esprit. Cependant, ce roman est très agréable à lire. Je ne saurais trop le conseiller si on veut voir comment un auteur peut attiser l’intérêt du lecteur.

Excellent livre.

« Spleen and Ideal » : quand Dead Can Dance invente son propre style.

1985. Le deuxième album de « Dead Can Dance » sort. Sous le nom énigmatique de « Spleen and Ideal » (un clin d’oeil à Charles Baudelaire et ses « Fleurs du mal » ?), le duo Lisa Gerrard – Brendan Perry commence à mettre au point son style musical.

Un mélange de musique médiévale, religieuse (comme avec le morceau d’introduction « De profundis » ou un peu plus loin avec « The Cardinal Sin »), plus spirituelle.

Cette tendance qui marquera le groupe jusqu’au très médiéval et néanmoins superbe « Aion » dont j’ai parlé sur mon autre blog. On sent le travail effectué par Lisa Gerrard pour nous faire écouter sa voix. Un album qui a quelques bijoux – en plus des deux pistes cités un peu plus haut, pourrait-on oublier le « Enigma of the absolute » avec son rythme envoutant, hypnotique ?

Un album à écouter, peut-être le premier bon album du duo. J’avoue que je n’ai pas accroché au premier album du duo pour le moment, trop « new wave / cold wave » à mon goût 🙁

« Le dernier restaurant avant la fin du monde »…

J’ai fini il y a quelques jours le deuxième volume de la trilogie en cinq volumes de Douglas Adams.

Autant le premier volume m’avait enchanté, autant celui-ci m’a laissé un peu sur ma faim.

Il est vrai qu’on rit beaucoup dans ce volume, mais la loufoquerie est parfois un peu excessive. Il est vrai que la poésie vogonne vaut son pesant de torture, et que la bureaucratie des Golganfricheux vaut largement « La maison qui rend fou » du film « Les douzes travaux d’Astérix ».

Marvin est toujours autant dépressif, Zaphod toujours autant déjanté. Il est vrai que le Restaurant est un bonheur de loufoquerie.

Si je donnais un 19/20 au premier volume, celui-ci aurait seulement un petit 15/20.

J’ai reçu le troisième volume aujourd’hui, et j’espère que le niveau sera aussi bon que le premier volume.

C’est c** d’avoir raison trop tôt.

En septembre 2007, j’annonçais que SpiralFrog était un service qui était mort-né dans le principe. En jettant un oeil sur la feuille de chou webzine Generation-NT, je viens de voir que SpiralFrog mettait la clé sous la porte.

Y a pas à dire, c’est quand même c** d’avoir raison trop tôt…

Pour vendre des disques quand on est issu de la star’ac, faut-il le faire à titre posthume ?

Il suffit de regarder les chiffres des ventes. Star’ac 5, « l’accident industriel » Magalie Vaé se plante en beauté… Avec seulement 15 000 exemplaires vendus durant le premier mois d’exploitation de son premier album.

Star’ac 6, Cyril Cinélu… Et comment Magalie Vaé eut sa revanche… Seulement 1650 exemplaires vendus en une semaine…

Star’ac 7, Quentin Mosimann. Première semaine : 11180 ventes. Pas mal. Deuxième semaine : 6059 ventes. Soit à peine 2000 albums de plus que Magalie Vaé… Mais certains annoncent que l’album serait disque d’or (75 000 exemplaires vendus ?)

Mais ce n’est rien en comparaison de l’album posthume de Gregory Lemarchal, vainqueur de la Star’ac 4 : 611 000 exemplaires vendus au deuxième semestre 2007 de « La voix d’un ange »…

Seule Nolwenn Leroy et Jenifer des deux premières star’ac pouvait se vanter de tels scores…

Alors, que souhaiter pour le gagnant ou la gagnante de la 8ième édition de la Star’ac ? De mourir vite pour vendre des albums à titre posthume ?!

Ce qui est plutôt triste à constater…

Ah, décidement l’internet fout la diarrhée aux lobbys du disque…

Depuis 13 ans – environ – Guns’n’Roses connu pour sa reprise d’un certain Knocking on Heaven Door d’un certain Bob Dylan, un album serait en préparation.

Or, une fuite a permis – on peut se demander comment – à un blogueur de mettre en ligne 9 pistes de l’album en question.

Un crime si énorme qui poussa le FBI a l’arrêter comme si le blogueur avait poser une bombe H près de la Maison Blanche… Dixit l’article de Numérama :

[…]Mercredi, sans même avoir tenté de le convoquer d’abord discrètement au commissariat du coin, le FBI a monté une opération coup de poing pour débarquer chez le blogueur, de son vrai nom Kevin Cogill, et l’arrêter devant son paisible voisinage plus habitué à la bicyclette du facteur qu’aux mitraillettes des gilets jaunes et bleu des Fédéraux. Pour une raison qui nous échappe, comme nous l’avions vu dans l’affaire Oink en Grande-Bretagne, la police a parfois tendance à considérer ceux qui diffusent illégalement de la musique comme de dangereux criminels.[…]

Ce qui prouve que les lobbys du disque n’ont encore rien compris à l’internet qu’ils voudraient bien museler, car :

  1. L’affaire a déjà fait le tour de la toile.
  2. Les morceaux en questions sont déjà disponibles en quantité
  3. Ce n’est pas en traitant un blogueur comme un terroriste qu’on pourrait envoyer à Guantanamo que l’image des maisons de disque s’améliorera

Bref, tout ce qu’il ne fallait pas faire. D’ailleurs, il est étrange de noter que c’est la deuxième actualité en relation avec des fuites sur un album. Il y a quelques temps, U2 avait connu une fuite sur son futur album en cours d’enregistrement.

Bref deux fuites pour deux groupes… Cela ne fait pas trop comme coïncidences ? A propos, le titre de l’album de Guns’n’Roses s’appelerait… « Chinese Democracy », la « Démocratie chinoise »… Tout un programme 🙂

Les majors du disque hurleront à l’unisson : « Salauds de pauvres ? »

Lisant régulièrement Numerama, il se passe rarement une semaine sans une annonce judiciaire ou une annonce qui montre la chute de ventes de CDs (support qui a 25 ans !), ou une critique cinglante des DRMs.

Après que MSN Music, Sony Connect ou encore Yahoo Music eurent fermer leurs portes ou soit en train de fermer leur portes – laissant leurs utilisateurs sans possibiliter de lire la musique vérrouillée par des DRMs, on peut se demander si les majors du disque ne sont pas en train de creuser leurs tombes avec leur propres agissements.

Pour info, Leclerc qui s’était lancée dans la musique payante en ligne a été obligée de renoncer aussi.

L’ironique dans l’histoire de ses fermetures, c’est que des moyens de détourner les DRMs ce qui est potentiellement illégal en France – cf l’inappliquée car inapplicable DADVSI.

Récemment, un article annonçait que la vente des CDs avaient encore baissé, de quelque 22%. Etrange coïncidence que cette annonce alors que le projet qu’on pourrait surnommer DADVSI 2, plus connue sous le nom d’Hadopi doit être présentée d’ici la fin d’année au parlement.

Bien entendu, les mêmes mensonges seront proférés par les lobby du disque, qui oublieront volontairement au passage que les artistes se font un pognon monstre avec les concerts, que le pouvoir d’achat baisse, car nombre de personnes préfèreront sacrifier l’achat d’un CD pour s’acheter du pain, des oeufs, du beurre, etc… « Salauds de pauvres » pourrait-on dire.

Et les artistes qui gueulent ? Si on prend la célèbre liste des 52 lèches-culs, je voulais dire artistes qui soutiennent Hadopi, on trouve des exilés fiscaux, des personnes issues de la télé-réalité, mais étrangement aucun artiste ou presque spécialiste des coups de gueule : pas de Michel Sardou, par exemple. Ni d’artistes à voix, comme Chimène Badi, Nolwenn Leroy ou dans un autre genre Rose.

Bref, ce sera toujours ceux qui ont la bouche et les poches pleines qui se plaindront de ne pas gagner toujours plus de la part de leurs rentes musicales.

Voudrait-on pousser vers les réseaux d’échange du type pair à pair que l’on ne s’y prendrais pas aussi bien. A moins que ce soit un plan machiavélique des majors du disque pour museler internet et vendre leur merde infame à des consommateurs qui n’auront plus d’autres choix ?

Il est vrai que des artistes comme ceux de la Star’Ac – quelque soit la saison – ont toujours plus de talents qu’un Roger Daltrey, un Paul McCartney, un Mick Jagger, etc…