Petit billet en passant.

Je sors de mon hibernation estivale pour un petit billet du style en vrac’. Après, je retourne à mon hibernation estivale… Si, si !

Deux films vu récemment.

J’ai passé une période où je n’ai presque rien regardé. Après m’être procuré la bande originale du film « Ascenceur pour l’échafaud » du génialissime Miles Davis, j’ai eu envie de voir ce film sorti en 1957.

 

Dans ce premier film « classique » de Louis Malle (il n’avait fait que 3 documentaires auparavant, dont un qui s’appelle « Le monde du silence » avec un certain Cousteau), on trouve les ressorts de la tragédie classique, matiné de roman noir, et de crime presque parfait.

L’ascenceur, personnage central de l’histoire, joue le rôle du grain de sable qui bloque la machine. D’un crime parfait, on arrive à un bilan plus lourd.

Et revoir Jeanne Moreau aussi jeune, cela fait un choc, surtout pour les trentenaires qui n’ont jamais vu Jeanne Moreau dont les traits du visage était embellis par son âge.

Le deuxième film, c’est un film assez méconnu – malheureusement – sorti entre les deux premiers volets de Matrix (saga qui m’a toujours laissé indifférent).

Ce film, j’en avais eu connaissance, par le commentaire d’une personne sur mon article concernant un chef d’oeuvre de la SF des années 1980, « Blade Runner ».

Ce film, c’est Equilibrium. Film de science fiction à « petit budget » (seulement 20 millions de dollars), il nous place dans un monde dystopique, mélange savant de 1984 (pour l’endoctrinement des foules), du « Meilleur des mondes » (pour la drogue utilisée), de « Blade Runner » (des personnes autorisées à tuer à vue) et de « Farenheit 451 » (pour le coté destruction).

Dans ce monde dystopique, suite à une guerre nucléaire, une drogue « le prozium » est utilisée pour annihiler les sentiments, source des maux. Tout ce qui peut produire des sentiments, que ce soit l’art, la musique est impitoyablement détruit par des « religieux », des clercs de la religion du Tetragrammaton.

Affiche du film Equilibrium

L’histoire est centré sur le meilleur clerc de tous, zêlé qui est obligé un jour d’abattre son collègue car il avait commencé à avoir des sentiments. Ce qui le fait entrer dans un cercle qu’il ne peut briser.

Même si le film est assez violent par moment, l’ensemble est porté par un scénario largement mieux développé que les films à gros budgets actuels.

A découvrir donc, comme nombre de bons films qui passe inapêrçu à cause de productions plus commerciales :/

Deux colis qui m’ont fait plaisir.

Aujourd’hui, en revenant du travail, j’ai eu le plaisir d’avoir du courrier interessant. Deux colis en provenance des Etats Unis d’Amérique.

Le premier, c’est le deuxième album d’Alessandro Cortini, alias SonoIo. Du nom de « Red », ce deuxième album est plus abouti que le premier, peut-être même un peu plus pop donc plus « écoutable » pour les oreilles habitués à la soupe actuelle.

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Le deuxième opus de Here[In] : au delà du rêve, du bon rock :)

Il y a une quinzaine de jours environ, j’ai reçu un courrier du guitariste du groupe bordelais Here[In]. J’avais parlé de leur premier opus il y a un peu plus d’un an.

Le guitariste me disait que leur nouvel album était disponible, via Fatal Object. Sachant que l’album était disponible au rayon indépendant de la Fnac de Bordeaux. J’ai profité de cet après-midi pour aller sur Bordeaux et prendre un des exemplaires de l’album « Overdream ».

Depuis le premier album, sorti en 2004 chez Mono-Emotional Records, la composition du groupe a changé : le batteur et la chanteuse ont changé, avec l’arrivée d’un deuxième guitariste.

Dès la première piste, « No Scream In Vain », on a du rock bien rentre-dedans, rythmé, entrainant. La deuxième piste est un peu moins intéressante, car elle sert d’amuse-gueule au morceau de choix de la première moitié de l’album : « Shalom ». Le roulement de la batterie du début du titre attire l’oreille et donne envie d’entendre la suite. Qui est excellente, car très rhythmée. Un piste un peu moins « bonne », « Box » suit.

« An Eerie Feeling » reproduit le schéma précédent. A croire que « Box » a été conçu pour être un amuse-gueule pour la suite. L’album n’est pas qu’en anglais. La piste « Pinche Insecto » est en espagnol. Et cela me fait tout drôle de réviser mon espagnol ainsi.

Les pistes suivantes sont assez bonnes. Avec un petit plus pour « Give A Horse Its Head ». Le titre éponyme est aussi très bon. Le dernier titre « Banale et pathétique » est tout sauf banal et pathétique.

Un bon opus pour Here[In]. Cela fait du bien d’avoir du rock qui change un peu de ce qu’on peut entendre à longueur de journée. L’album est en libre écoute sur Deezer.

Bonne écoute.

Musique en vrac’ :)

Quelques liens vers des albums et des groupes que j’ai écouté récemment et qui m’ont « parlé ». Commençons par un aperçu du deuxième EP de Yannick alias Moon Rambler. J’avais déjà parlé de son premier album en novembre 2010.

La démo de son deuxième opus (en cours de réalisation) s’appelle « Melancholy (Demo CD) ». 5 titres sont disponibles à l’écoute. Yannick a rajouté de la guitare 12 cordes qui donne un son plus aérien, plus éthéré à ses compositions. Ma question est : à quand la version finale de l’EP ? 🙂

C’est via Moon Rambler que j’ai connu Nathaniel Isaac Smog. Le son est agréable, la voix aussi. Les morceaux sont moyennement long. Le son fait penser à celui de The Black Atlantic, en légèrement plus dynamique, et matiné de synthétiseur. J’avoue que la seule piste que je n’ai pas vraiment aimé est la deuxième.

L’EP est disponible en écoute et en vente numérique au format flac/mp3 à l’énorme somme de 4 € !!!!

Un groupe que j’ai découvert via A Diffuser, « The Stereophones« . Ils ont publié toutes les pistes de leur dernier album, 10, à raison d’une par mois.

De la pop rock sympathique, rythmée, loin du côté « gaga-esque » des productions actuelles. Bref, de quoi se rafraichir les oreilles 😀

Enfin, comment finir sans parler d’un groupe que j’ai vu à la fête de la musique de Biganos, les Nomad Soul. C’est un groupe de rock progressif alternatif, un quatuor sympathique à écouter. Mon morceau préféré, c’est Bonsaï Soul et ses 9 minutes.

A écouter sans modération sur leur espace myspace.

Bon week-end en musique !

Agnès Méric : excellent deuxième album.

J’ai reçu ce midi, après l’avoir commandé, le deuxième opus d’Agnès Méric. J’avais déjà abordé cet album dans un billet récent.

Le deuxième album d'Agnes Meric - face

Le deuxième album d'Agnes Meric - intérieur

Comme pour le premier album, on retrouve des musiques acoustiques qui font penser à des compositions et des textes de George Brassens.

Les textes sont travaillés, ciselés, parfois avec quelques jeux de mots assez recherchés. La chanson éponyme est excellent.

L’album est composé de 8 titres, de 2 à 3 minutes à chaque fois, et c’est un plaisir de se plonger dans les textes d’Agnès Méric.

Si vous ne connaissez pas Agnès Méric, n’hésitez pas à aller l’écouter, aussi bien pour son premier album, que pour les extraits du deuxième.

Il ne faut pas oublier que dans communiquer, il y a commu…

Avec ce clin d’oeil aux prouesses verbales d’un animateur de la Cinq (version Berlusconi), puis d’Antenne 2 dans les années 1990 avec l’émission « Que le meilleur gagne » – et qui anime un certain « Tout le monde veut prendre sa place » – on peut dire que les personnes ayant préparé les films de propagande promotion du label PUR (comme dans purin ?) n’ont retenu que la deuxième partie du mot…

Non seulement, les films ont été détournés, spécialement le plagiat d’un clip de 1987, d’une certaine Sabrina Salerno, « Boys ».

La copie :

L’original :

Non seulement, un faux site biographique de la dite Emma Leprince – qui sera bien dans le purin (c’est le cas de le dire) pour le suite de sa carrière en tant qu’enfant dans le cinéma – a été monté de toute pièce, sans oublier la page Fesse-Bouc – mais cela montre l’ambition des groupes de pression derrière la machine à spam coutant 12 millions d’euros (de quoi financer des emplois à la personne à foison, non ?) de castrer la culture et nous vendre de la bonne daube qui sent bon le compost en cours de préparation.

Hadopi, ou comment castrer la culture, avec des sites qui proposent des offres ridiculement chères, limitées, faussement indépendantes. Les majors s’appuyant sur un modèle obsolète n’ont pas encore compris la leçon et font dépenser des millions d’euros d’impots publics au lieu de se réformer.

La création existait avant les majors, elle existera toujours après. Et s’en portera mieux, car l’argent ira directement dans les poches des artistes et non une minuscule part suite à la signature de contrats léonins qui les dépouillent presque entièrement.

A propos, utilisez grooveshark, vous aurez toujours un meilleur choix que deezer qui est en train de se faire égorger.

Jeff Buckley : parti trop tôt.

Cela fait un peu plus de 17 ans que Jeff Buckley nous quittait (un billet anniversaire sur le blog de Guy Birenbaum), en se noyant dans la Mississipi. Enième artiste de qualité – contrairement au PURin (jeu de mot que j’expliquerais dans un prochain article) des majors – à disparaître trop tôt.

J’ai hésité pour mettre une vidéo de Jeff Buckley, étant donné qu’il n’y avait rien à jeter… J’ai donc pris cette vidéo qui contient « So Real » et « Lover you should have come over » en acoustique.

Bonne écoute… visionnage.

Dommage que je ne sois pas parisien…

Pour une fois, je regrette de ne pas habiter sur Paris ou sur sa région… Pourquoi ? Agnès Méric, dont j’ai parlé dans un billet de décembre 2010 va présenter son deuxième album « Ma Folie Ordinaire », à la galerie Goutte de Terre, le 26 juin prochain.

Ce sera sur Paris, donc trop loin pour moi. Cependant, ayant adoré le premier opus d’Agnès Méric, le second sera commandé (ou pré-commandé) dès que possible.

Bah, ce n’est que partie remise en ce qui me concerne 😀

Zenith, partie 3 : une fin assez « déroutante » et franchement conseillée ;)

J’avais parlé de Zenith au moment de la sortie de la première partie, en mars dernier. Je viens de visionner l’ultime partie, et je dois dire que c’est une série qui vaut largement le détour.

Zenith, c’est un « film/série » qui nous fait bondir de l’époque contemporaine en une apocalyptique et dystopique année 2044.

C’est aussi l’histoire d’un dialogue entre Ed Crowley et son fils, Jack, dit « dumb Jack ». Avant de visionner l’ultime partie, je me suis revisionné les deux premières. Et je dois dire que toutes les pièces du puzzle que constitue Zénith s’imbrique parfaitement et déroutera nombre de personnes.

Les deux premiers épisodes ont des sous-titres en français disponible sur addic7ed. Pour le deuxième épisode, j’ai essayé de faire une traduction « potable ».

Donc, si vous comprenez l’anglais, vous pourrez vous régaler avec la fin, sinon, il faudra attendre un peu, et qu’une personne se dédie pour traduire les sous-titres qui seront bientôt disponible.

Je ne dirais rien, je vous laisse le plaisir de découvrir la fin de l’histoire 😉