« A solution To Everything » des Model Village : merci Bandcamp !

Comme j’ai déjà pu le dire, Bandcamp est un site merveilleux. Une vraie mine d’albums de très bonne qualité. D’ailleurs, j’en suis à plus de 150 albums déjà acheté sur Bandcamp. Il y a quelques jours, en fouillant les meilleures ventes, et les recommandations liées aux dites ventes, je suis tombé sur un petit bijou pop folk d’outre Manche : Model Village.

C’est un groupe de pop-folk originaire de Cambridge et de Londres. Leur prermier album est sorti en avril 2012, et s’appelle « A Solution To Everything ».

Proche des créations d’un groupe comme « Belle and Sebastian », Model Village propose des mélodies qui mélange avec beaucoup de succès les rythmes folk (la première piste commence même avec un peu d’accordéon), les rythmes pop, et des mélodies parfois plus intimes, comme « Country Claimed Me » ou encore « Tiny Hands ».

Des morceaux comme « Josefina » sont plus proche du folk-rock que de la folk pop classique. Les pistes s’enchainent pour le plaisir de l’auditeur, qui ne voit pas le temps passer, et se régale durant les presques 40 minutes de l’album.

Leur premier album est disponible en version physique, et uniquement en 70 exemplaires. Autant dire que c’est un album assez collector. Inutile de me le demander, oui, j’ai commandé un des exemplaires restants 🙂

Décidément, le Royaume-Uni est bien la nation européenne du folk : la preuve avec Woodfield.

Via le blog de Greg, j’ai pris connaissance du premier EP d’un duo de folk americana, Woodfield. L’EP est sorti début mai 2013.

Le groupe, principalement constitué du duo Tom Crosley-­Thorne et Rebecca Leach, nous propose une folk rock assez classique, un peu teinté de country. Leur premier EP contient 4 titres et dure une grosse douzaine de minutes.

Avec le premier titre, on pourrait se croire dans un appartement des années 1960, l’air saturé de senteurs de patchouli, passant à l’envers la deuxième face de « Sergent’s Pepper Lonely Heart Club Band » des Beatles pour entendre le message subliminal contenu dans la dernière piste.

La deuxième piste nous envoie au far west avec des ambiances qu’on pourrait trouver autour d’un feu de camp, à la belle étoile.

La troisième piste est plus teinté pop-rock que les précédentes. La dernière piste clot l’EP en douceur, avec un mélodie à tendance country. Et on peut se dire : déjà ? C’est tout ? Allez, on se le remet 🙂

L’album n’est pas excessif côté prix, surtout pour un CD imitation vinyle, un poster de leur tournée et une petite étiquette avec le nom du groupe le tout pour 5£, soit 5,82€. Si vous ne voulez que la version numérique, il vous en coutera 4£, soit 4,66 €.

Inutile de préciser que j’ai acheté une version physique d’un des 200 exemplaires disponibles. Il me tarde de le voir rejoindre ma collection de folk anglaise déjà constitué de la discographie de Dave Gerard and The Watchmen et du duo Josienne Clarke et Ben Walker.

Petit ajout du 31 mai : la vidéo officielle du titre « When You Call ».

Le retour en force du vintage : le vinyle CD.

Derrière ce titre un peu énigmatique, je ne parle pas d’une galette hybride de la taille d’un vynile qui serait aussi lisible sur un lecteur CD. Non, juste d’une tendance croissante sur le plan de l’apparence des galettes plastifiées qui fête cette année leur 31e anniversaire. Il faut dire que le premier CD jadis produit au Japon était une réédition d’un album de… Billy Joel !

Cette apparence est celle de la face d’un vinyle avec ses microsillons. Pour les personnes n’ayant pas connu l’époque glorieuse des 33 et 45 tours, mais uniquement le CD, imaginer que l’on devait acheter des bouts de plastique de 30 cm de diamètre contenant 25 à 30 minutes par face, c’est comme revenir au temps des cavernes 🙂

Bref, pour une raison qui sera dévoilée dans un prochain article à venir, j’ai remarqué que les CD imitation vinyle était une tendance qui commençait à apparaître. Dans la photo ci-dessous, les 4 CDs imitations vinyle de ma collection qui contient environ… 550 références 🙂 Oui, je sais, moins d’un petit pourcent ce n’est rien, et pourtant… Pour prendre un parallèle douteux, les utilisateurs de GNU/Linux pour les ordinateurs domestiques ne représentent aussi qu’un petit pourcent 🙂

CDs imitation vynile

De gauche à droite et de haut en bas : Epilogues avec leur premier EP éponyme, « When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers, « D.I.Y #1 » de Big Bang Factory et l’album « Denmaaahhrk » du supergroupe Aaahhhrchestra.

J’avoue que le côté vintage de la présentation des galettes plastifiées est sympathique et permet un délire nostalgique. En tout cas, ça change du CD fourni avec sa notice torchée sur ce qui ressemble à du papier hygiénique recyclé.

C’est un ovni… Non, c’est KROG ! :)

Un coup de coeur musical que je dois à l’ami Toine du site @diffuser.net. Comme chaque semaine, il nous propose son coup de coeur hebdomadaire. Même si je tombe rarement en accord avec lui, pour une fois, je suis d’accord avec son choix.

Prenez de l’électro-pop, rajouté une dose de sonorités médiévale (au sens noble du terme), mélangez bien le tout, et vous obtiendrez KROG.

D’origine suédoise, ce groupe prend des mélodies typiques de l’électro-pop, mais les marient à merveilles avec des sonorités médiévales, à l’image de ce qu’à fait Ritchie Blackmore en mariant le rock et les musiques médiévales dans son dernier groupe avec sa quatrième épouse, Candice Night.

Les mélodies sont somptueuses, éthérées, planantes, reposantes. C’est un très bon EP, qui est disponible en numérique ou dans un modèle avec une clé USB et son bracelet. Et n’oubliez pas que 25 SEK ça fait environ 3 €.

Maintenant à vous de voir, mais j’ai adoré !

« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

These Animals : un quatuor de pop-rock new-yorkais qui veut concrétiser son rêve, leur premier LP.

These Animals, c’est un groupe que j’ai connu via le netlabel Aaahh Records qui à faire connaitre aussi des artistes comme Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead, Bryyn ou encore Uniform Motion.

These Animals est un groupe de New York, constitué de Greg Baldwin, Brian Crimmins, Jon Rick et Will Whatley. Ils se sont connus alors qu’ils étudiaient dans la même école des arts.

Leur premier EP, intitulé « These Animals » est sorti en 2011 sur Aaahh Records. On peut le télécharger gratuitement ou contre un don en mp3 320, ogg 320 et Flac.

Leur premier EP a permis de définir un univers musical qui fait penser à celui de la pop de la fin des années 1960, début des années 1970. Mais c’est plus compliqué car leur musique a d’autres influences, comme des morceaux comme « Side By Side » le prouve.

On a des mélodies plus orientées « balades », comme avec « Miles », voire vraiment orientée rock comme l’introduction de « Pocket ».

Des mélodies qu’on aurait pu entendre dans les années 1970, mais avec un son plus récent, plus net et plus travaillé.

J’avoue que j’aime bien les groupes des années 1970, donc pour moi, ça a été un coup de coeur. Et récemment, Aaah Records via leur fil twitter a passé l’information comme quoi le groupe voulait financer via kickstarter leur premier album. Album du nom de « Pages ».

J’ai fait un don car ayant aimé le premier EP du groupe, j’ai voulu aidé pour que l’album soit concrétisé. Au moment où je rédige cet article, il reste 27 jours, et 819$ ont été récoltés sur les 6500$ demandés. Autant dire que c’est largement faisable. Si le financement est couronné de succès, l’album sera disponible courant juillet 2013.

Je fais donc passer le message par mon blog, car ce serait bien d’aider ce groupe a concretisé leur premier album.

Maintenant, à vous de voir 😉

En vrac’ rapide et libre.

Une petit en vrac’ de lien en rapport avec le libre.

Voila, c’est tout 😀

« A Love Supreme », mon album préféré de Jazz.

J’adore de nombreux styles musicaux, et j’avoue que quand on parle Jazz, le premier nom qui me vient à l’esprit, c’est John Coltrane, saxophoniste de génie.

La première fois que j’ai entendu l’album « A Love Supreme » (1964), ça a été la claque. Même si l’oeuvre est assez courte, à peine plus de 33 minutes, j’ai eu le plaisir de déguster l’oeuvre en vynil avant de l’avoir en CD audio.

Chaque fois que je l’écoute, je suis emporté par la première partie, « Acknowledgement » qui surprend par son introduction si spéciale, qui me fait penser sur le plan non-conventionnel à l’introduction de la piste éponyme du cinquième album des Pink Floyd, « Atom Heart Mother ».

Comment ne pas se laisser emporter par une telle mélodie et une telle rythmique. Je dois remercier Greg qui a parlé d’un autre album que j’aime beaucoup, « Kind Of Blue » du maître de la trompettes, Miles Davis.

Je vous laisse, je vais me mettre l’album vynil sur ma platine pour me détendre 🙂

Sully and The Benevolent Folk : « The Odd Sea », un album concept intéressant.

C’est en suivant le fil twitter d’Amanda Palmer que j’ai pris connaissance d’un travail assez atypique.

 

Celui de Sully, qui acheta un ukulele pour apprendre à en jouer. Ecrivant un titre par jour pour pour maitriser l’instrument, il a été rejoint par la suite par 25 autres musiciens de différents univers pour donner de la substance aux titres créés. Il en est resté un album de 15 pistes, « The Odd Sea« .

Mis il ne faut pas croire que c’est du simple ukulele. Il y a par exemple des mélanges intéressants.

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L’industrie des copieurs de galettes plastifiées nous prend-t-elle pour des con(ne)s ?

Parfois les actualités se bousculent. Plusieurs actualités m’ont inspiré cet article. La première, c’est la sortie du Rapport Lescure qui est une volonté de taxer encore plus en donnant toujours moins de droits aux utilisateurs.

L’April ou encore la Quadrature du Net ont mis en avant les points faibles du rapport : l’April en parlant de la présence des DRMs, menottes numériques qui tue l’offre légale outre le prix et les limitations d’utilisations qui sont au mieux risibles, et la Quadrature du Net qui montre le rapport que le rapport a été plus ou moins téléguidé par l’industrie culturelle.

Dans un long article intéressant, maître Cyrille sur son arbre perché (désolé !), nous parle d’un frein à l’offre légale, le prix. En prenant toujours le même exemple :

[…]
Comme je l’ai déjà évoqué il y a plusieurs années, on ne peut pas continuer de cette façon, des gens qui sont prêts à payer 600 ou 700 € pour un smartphone d’un côté mais qui refusent de payer quelques euros pour une œuvre culturelle. Comme je l’ai déjà écrit, on ne peut pas avoir 95% de pirates, le système ne peut pas fonctionner, c’est trop. Comme je l’ai enfin écrit on aura beau m’expliquer que le piratage n’a aucune incidence sur les ventes de produits culturels, je n’y crois pas.[…]

En effet, en prenant un cas que je connais, ça m’a permis de m’acheter une partie non négligeable de ma collection de galettes plastifiée qui avoisine les 550 références. Et pour les smartphones à 600 ou 700 €, combien les achètent nus ? Simple question, hein 🙂

Le noeud du problème, c’est le prix. Oui, les biens culturels sont trop chers. Il n’est pas rare de voir des CD à 16 € pour un simple. Si on sort en gros 20% de TVA et 3 à 4% de marge du distributeur, le CD coute à produire… environ 11 ou 12 €. Et sur les 11 ou 12 €, combien toucheront les artistes qu’ils soient ultra connus ou débutant ? 2 ou 3 € dans le meilleur des cas ?

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