Vendredi musical, deuxième partie : « Written & Unset » de Mathew Roth.

Après l’article consacré à l’album « Aurora » d’Abby Gundersen, un autre album de musique dite néo-classique est sorti le 3 septembre 2015. Y a des périodes comme ça 🙂

Le deuxième album de Mathew Roth nous plonge dans un peu plus de 27 minutes de détente. C’est aussi la deuxième fois que je parle de Mathew Roth. La première fois, c’était en novembre 2014.

Dans ce court album, d’un peu plus de 27 minutes, Mathew Roth nous montre encore l’étendue de son talent. Non seulement, il arrive à méler des instruments comme le piano mais aussi des bruits de la vie quotidienne, comme de la nature.

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Vendredi musical, première partie : « Aurora » d’Abby Gundersen.

En ce vendredi 4 septembre 2015, j’ai eu envie de parler de deux albums. Honneur aux dames avec l’album d’Abby Gundersen, « Aurora ».

Cet album de musique dite néo-classique est sorti le 1er septembre 2015.

Le deuxième album de cette multi-instrumentiste originaire de Seattle nous plonge dans 30 minutes d’une musique reposante, apte à la méditation et au repos de l’esprit.

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L’avenir de la musique enregistrée passe-t-il par des sites comme Bandcamp ou encore Jamendo ?

La génèse de cet article est à imputer en partie à Péhä, auteur du blog « les p’tits dessins de Péhä ». Dans un article assez ancien, j’avais déjà utilisé une de ses oeuvres, où il m’avait bien croqué soit en passant 🙂

Ce matin, il m’a envoyé un courrier via la framasphere* – réseau encore plus désertique que Google plus, c’est dire – avec le lien vers un dessin qu’il avait fait pour Unfamous Resistenza, se basant sur une citation d’Alan Lomax. Je dois dire que Péhä a visé dans le mille, car la citation colle bien à ma vision de la musique.

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Si le dessin ci-dessus n’est pas suffisamment lisible, voici ce que dit la citation de l’ethno-musicologue américain décédé en 2002 :

Nous avons maintenant des machines culturelles si puissantes, qu’un chanteur peut atteindre n’importe qui dans ce monde et faire que tous les autres chanteurs se sentent inférieurs à lui parce qu’ils ne sont pas comme lui.

Une fois qu’il est lancé, il est supporté par tant d’argent et tant de pouvoir, qu’il devient un monstrueux envahisseur venu de l’espace, écrasant ainsi toutes les autres possibilités de l’Humanité.

Ma vie a été consacrée à s’opposer à cette tendance.

Je tiens à préciser que je rédige cet article en écoutant le CD fraichement acheté auprès des Compagnons du Gras Jambon, dont j’ai parlé dans un précédent article.

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« A Place to Hide », le premier opus de Syncatto.

Fouillant dans la catégorie rock progressif de Bandcamp, je suis tombé sur le premier opus de Syncatto, projet de Charlie Robbins originaire de Fresno en Californie.

Bien que les morceaux soient relativement courts pour du rock progressif, le plus long des sept n’atteignant que 4 minutes et 41 secondes, on y retrouve tout ce que j’aime dans ce genre musical : une virtuosité, un mélange d’influences qui font la richesse de ce genre de rock.

On pourrait se dire, et ce n’est pas complètement faux, que c’est un seul long titre découpé en sept parties.

On sent que les influences sont nombreuses : classique avec la piste d’introduction, du rock progressif répondant aux canons du genre avec « Memory Lapse ». On s’imagine bien avec ce titre un concert avec une foule nombreuse qui se presse vers le groupe. Avec « The Magician » on tend à la fois vers le jazz, avec le piano et le metal, avec la batterie et la guitare.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 17 : « Love Is All  » de Roger Glover.

En me promenant sur le fil de mon compte sur la framasphere*, j’ai constaté la publication d’une de mes madeleines (au sens où l’entendait Marcel Proust) : « un élément de la vie quotidienne, un objet ou un geste par exemple, qui ne manquent pas de faire revenir un souvenir à la mémoire de quelqu’un »

Ce court dessin animé était le petit train de l’interlude (célèbre dans les années 1960) pour la génération des années 1970. Dès qu’un ennui technique se produisait, sur la chaine Antenne 2, le titre produit par Roger Glover en novembre 1974 servait de bouche-trou bien pratique.

C’est sûrement l’un des premiers dessins animés que j’ai pu voir. Même si je ne comprenais rien, la musique était porté par le dessin, de cette grenouille chanteuse et de sa mandoline magique.

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