Ah les modes musicales…

Vous vous souvenez ce qui était considéré comme hyper à la mode il y a 10 ans ? Quels étaient les groupes phare ?

Allez, n’ayez pas honte de vous souvenir de titres inoubliables comme « Wannabe » ou encore « Partir un jour »…

Oui, je parle de la période des groupes de garçons comme les 2Be3, les Alliage, l’anglophone Take That (dont s’est sorti un certain Robbie Williams) ou des groupes de filles, et pour ne citer que le plus célèbres, les Spice Girls (dont sont issue l’épouse de David Beckham et une certaine rousse !)

De nombreuses femmes agées d’environ 24 – 25 ans doivent se souvenir des posters de ces garçons à la plastique un peu trop parfaite 😛

Il est vrai qu’on ne faisait que descendre une marche plus que le mouvement musical qui avait quasiment monopolisé le monde musical entre 1990 et 1995, je parle de l’enfant honteux du Disco, la Dance Music 😛

Quoique depuis on a hérité du R’n’B, qui est encore pire que la Dance Music sur certains plans… Et comme cela fait pas loin de 10 ans que le R’n’B a tendance à monopoliser les ondes, une nouvelle mode va apparaître et envoyer le R’n’B au musée des tendances musicales 😛

Ben ouais, je regrette l’époque des grands albums comme « A night at the Opera » de Queen… Comment cela, vieux con ?!

Les majors du disque américaines prises la main dans le pot de confiture. A quand le tour des européennes ?

En attendant que les majors européennes subissent le même sort… En effet, les ventes sont au plus bas au pays de la bannière étoilée. La semaine du 23 juillet 2006 a été la plus mauvaise en 10 ans ! Moins de 9 millions d’albums vendus pour un pays de 300 millions d’habitants, c’est pas grand chose…

Et si on prend le top 10 des meilleures ventes, le premier titre ne fait que 207 000 ventes, le numéro 2, à peine 67 000 ! Ce qui s’appelle une baffe… Ou simplement le juste retour du bâton : musique formatée, compilation insipide, artistes jetables, cd illisibles, hors de prix, etc…

On pourrait accuser les réseaux d’échanges de fichiers de « pair-à-pair », mais vu la multiplication des procès de la RIAA, on ne peut plus accuser que la baisse des ventes soient liées à un piratage forcené… Avec 14800 procès sur la période 2003-2005, l’effet dissuasif joue même de manière marginale.

Pour donner un ordre d’idée, en 2005 en France, il y a eu 83 millions d’albums vendus, soit en gros 1,5 millions de ventes hebdomadaires.

D’ailleurs, une information qui est passée quasiment inaperçu montre à quel point les majors du disque – au moins en France – semble prendre conscience que le CD est un support vieillissant…

En effet, le seuil pour recevoir une « récompense » (disque d’argent, or, platine et diamant) baisse en moyenne de… 25% !

  • Pour une vente déclarée disque d’argent : 35 000 au lieu de 50 000 = -30%
  • Pour une vente déclarée disque d’or : 75 000 au lieu de 100 000 = -25%
  • Pour une vente déclarée disque de platine : 200 000 au lieu de 300 000 = -33%
  • Pour une vente déclarée disque de diamant : 750 000 au lieu de 1 000 000 = -33%

Les ventes tendent à baisser (sinon, pourquoi abaisser le niveau de consécration ?) et on ne peut plus accuser le méchant p2p ? Dommage 😀

Et quand on voit la répartition, aussi bien pour la musique numérique qu’en dur… On se dit que les artistes se font bien élargir l’orifice anal par les majors et les magasins de musique en ligne…

15% en moyenne pour les interprètes, 62% pour les maisons de disques…

Et si c’était les hard-rockers et « métalleurs »…

…qui produisent les plus beaux slows et les plus belles balades ?

Un exemple : les allemands du groupe Scorpions, qui ont sorti : « Still Loving You » (et ses guitares en furie), « Wind Of Change » et le sublime « Send Me An Angel« …

Cela vaut largement la « merde » (copyright Manu Katché – 2006) qui sert d’hymne à la « Nouvelle Star 2006 », non ?

La non-viabilité de la location de musique prouvée ?

Dans un article publié sur Presence-PC (reprenant cette dépêche de Reuters, Napster (historiquement connu pour avoir été le premier logiciel de P2P musical) se plaint de ne pas pouvoir tailler des croupières à Apple et son iTunes Music Store.

« Notre activité repose sur le logiciel de gestion des droits d’auteurs (DRM) de Microsoft et notre modèle économique repose également sur l’écosystème des constructeurs de baladeurs autour de Microsoft », a-t-il ajouté.

Microsoft doit négocier avec un grand nombre d’éditeurs de services musicaux et de fabricants de baladeurs, a reconnu Craig Gorog. « C’est beaucoup plus difficile à organiser correctement que de concevoir un baladeur et un service comme Apple l’a fait », a-t-il déclaré.

Cette contre-performance s’explique par deux points : une dépendance envers un format précis sur une seule plateforme, le WMA et donc Windows Media Player.

Apple, bien qu’il se soit lancé en premier a décidé de ne pas rester sur son OS et de proposer un logiciel qui tourne aussi bien sous Windows que sous Linux. Allez donc trouver une version récente de Windows Media Player pour MacOS-X… La dernière est la version 9, sortie en novembre 2003 !!!

Un autre point : la location de la musique.

Autant je peux comprendre la location d’un film, autant la location de musique, cela me fait drôle. De plus, je n’en ai rien à faire d’avoir accès à 1,5 million de titres si au bout de six mois, en ayant assez de payer, je me retrouve avec des morceaux inaudibles.

Il est étrange de noter qu’il n’y a en France, sauf erreur de ma part que des services de vente de musique, aucun service de location n’ayant traversé l’Atlantique.

Enfin, seul l’avenir nous dira si la location de musique est une idée viable ou complètement débile…

Le principal mensonge des majors du disque détruit !

En lisant cet article du Nouvel Observateur, on s’aperçoit que les revenus des majors (Universal, Sony-BMG, EMI, etc…) ont augmenté, et ce, malgré un piratage qui fait – selon les majors – baisser leurs revenus…

La SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) a reversé près de 8% de plus de droits d’auteurs qu’en 2004 !

« […]En 2005, la SCPP a réparti 48,8 millions d’euros à ses ayants droit, soit une progression de 7,4% par rapport à 2004. »

Et on entendra une minorité d’artistes riches à millions se plaindre…

Décidément, la vie est trop injuste…

Madonna, plagieuse ?

Oui, je parle de Louise Veronica Ciccone, 47 ans en 2005. Etant donné que les radios de djeunz (et de moins djeunz) nous ont bombardé avec son tube « Hung Up », je me suis aperçu que la mélodie n’est autre que celle d’un groupe des années 1970, ayant décroché l’Eurovision en 1974.

Je parle en effet du groupe ABBA, dont la mélodie de « Gimme, Gimme, Gimme » a été repris par Louise Veronica Ciccone, légèrement accélérée sur l’original.

Plagiat volontaire ou pas ?

En tout cas, le plagiat est quasiment sûr…

Modification à 20 h 32 :

Après quelques recherches, je suis tombé sur cette page, qui m’a fait bien rire…

Madonna a été contrainte de se mettre à genoux devant Abba afin de demander la permission d’utiliser un échantillon de « Gimme Gimme Gimme » dans le premier simple de son album « Confessions on a Dance Floor », « Hung Up ». Le groupe suédois permet rarement cette pratique. Seuls les Fugees avaient réussi à les convaincre dans le passé.[…]

Comme quoi, le plagiat, il faut le demander les genoux à terre 😉

Ce sont toujours ceux qui ont les poches pleines qui se plaignent…

Lu sur un journal hébergé par « Da Linux French Page » par rapport à une licence globale pour télécharger de la musique via le p2p :

« – « C’est un recul par rapport à Beaumarchais », créateur du droit d’auteur en 1791 (Maxime Le Forestier).

– « Si ma musique devient gratuite, alors je demande aux représentants de l’Etat qui travaillent pour le bien public de le faire gratuitement » (Michel Sardou).

– « Cet amendement nous renvoie à une époque ancienne que je croyais ne plus devoir exister, où les auteurs et les artistes étaient dépossédés de leurs droits contre une rémunération symbolique dérisoire » (Roberto Alagna).

– « Cet amendement est la négation de la valeur de la culture » (Francis Cabrel).

– « Le peer reste à venir » (Pascal Obispo).

– « Tout travail mérite salaire sauf le travail artistique, des millions de rmistes dans cinq ans, merci messieurs les députés » (Philippe Lavil).

– « Je suis pour l’exception pour la copie privée, mais contre le pillage de mon travail pour deux kopeks » (Joey Starr).

– « Cette loi est irresponsable et démagogique, en prétendant défendre les artistes et en prenant la parole en leur nom, on organise leur mise à mort » (Alain Chamfort). »

Continuer la lecture de « Ce sont toujours ceux qui ont les poches pleines qui se plaignent… »

Il faut boycotter Sony-BMG pour leur donner une leçon.

La major qui flique ses acheteurs, aussi bien les utilisateurs de Windows que les utilisateurs de MacOS-X, provoquant la naissance de véroles pour Windows qui utilisent les fichiers du mouchard installé en catimini par Sony-BMG, promets d’arrêter de produire ce genre de protection.

Cependant, Sony-BMG mérite de se prendre un petit boycott de ses produits pour avoir ainsi traité ses acheteurs de la sorte.

Il y a un blog anglophone qui est assez clair sur ce point : « Boycott Sony »

Continuer la lecture de « Il faut boycotter Sony-BMG pour leur donner une leçon. »

Les majors du disque ont le droit de fliquer les acheteurs maintenant ?

Du moins, c’est ce qu’on pourrait penser en lisant la découverte faite par Marc Russinovitch et posté sur son blog. Il s’est aperçu qu’un programme espion s’installait en douce avec l’utilisation de CD audio produit par la multinationale Sony BMG.

Groupe qui rassemble (liste non exhaustive ?) :

  • Arista Records
  • BMG Classics
  • BMG Heritage
  • BMG International Companies
  • Columbia Records
  • Epic Records
  • J Records
  • Jive Records
  • LaFace Records
  • Legacy Recordings
  • Provident Music Group
  • RCA Records
  • RCA Victor Group
  • RLG – Nashville
  • Sony Classical
  • Sony Music International
  • Sony Music Nashville
  • Sony Wonder
  • Sony Urban Music
  • So So Def Records
  • Verity Records

Non seulement un espion s’installe, mais il vous flique à intervalle régulier, et il est quasiment impossible de mettre fin à ses oeuvres malfaisantes sous peine de ne plus pouvoir accéder au CD légalement acheté 🙁

Donc méfiance si vous acheté un CD audio Sony déclaré comme « Copy Controlled », vous avez de fortes chances d’être fliqué par la major…

D’où découle 3 possibilités de réactions :

  1. Eviter comme la peste les albums de cette major ou
  2. Virer Windows pour l’écoute des CD audio
  3. Acheter les albums sous formes électroniques uniquement et graver les albums achetés pour éviter les DRMs qui empoisonnent la vie des consommateurs et qui ont fait depuis longtemps preuve de leur inutilité s’ils sont trop stricts.

Car les DRMs ne protège qu’une chose : les revenus monstrueux des majors et nullement le droit d’auteur

Plus d’infos sur le site « Eucd.info »

Merci à Tristan Nitot pour l’info et aussi à Generation-nt qui m’ont aidé à rédiger cette note.