Nouvelle expérience : au tour de GhostBSD de passer sur le grill !

Cela faisait quelques temps que je voulais lancer une nouvelle expérience en machine virtuelle, n’ayant pas assez de matériel pour tenter l’expérience en dur. Cette fois, comme c’est indiqué dans le titre, c’est la GhostBSD 25.1 sorti fin février 2025 de subir mon test. À savoir être testée durant un mois dans une machine virtuelle.

L’installation a été assez longue, surtout lors du démarrage du live. L’ensemble du système a été copié en mémoire vive, et 2,8 Go à copier, ça peut devenir rapidement long et laxatif. Bref, il ne faut pas être pressé dans ce cas. L’installation en elle-même a duré environ 15 minutes. Qui a dit que l’informatique est une école de la patience déjà ? Sans oublier que VirtualBox avait tendance de passer d’un modèle FreeBSD au modèle other qui est un peu le modèle de la dernière chance. Laxatif aussi !

La première épreuve aura été de mettre à jour la base fraîchement installée. Il faut dire qu’en l’espace de deux mois, elles se sont accumulées. En effet, l’outil Update Station m’indiquait 451 mises à jour, 9 nouveaux paquets à installer et 6 paquets à réinstaller. Je suis passé par la ligne de commande, comme c’est indiqué dans le wiki de GhostBSD.

La mise à jour a pris 15 bonnes minutes avant que je puisse redémarrer l’ensemble. J’ai juste rajouté LibreOffice à l’installation de base, en utilisant l’outil Software Station. C’était le seul gros manque à l’installation. Et côté gadget, j’ai rajouté fastfetch qui m’affiche l’Ascii art de FreeBSD, ce qui est normal étant donné que GhostBSD est un FreeBSD « simplifié » avec Mate Desktop comme interface graphique.

J’ai donc enregistré une courte vidéo pour présenter rapidement l’ensemble.

L’expérience commence donc en ce 8 mai 2025 pour se terminer le 8 juin 2025… Si tout se passe bien 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo sur OpenMandriva Rome et sur le bug du noyau linux 6.15-rc2 installé. Je suis parti d’une image ISO OpenMandriva Rome Plasma et j’ai suivi les indications officielles pour mettre à jour le bousin. Résultat ? En vidéo 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

OpenMandriva Rome, l’expérience qui n’aura pas lieu.

Je suis de loin l’activité d’Adrien alias Linuxtricks. Depuis que j’ai quitté le YouTube francophone fin 2018, ce qui se passe dans la linuxosphère me laisse assez froid.

Dans une vidéo publié le 4 mai 2025, il lance une installation sur long terme – un an – sur une machine dédiée de la OpenMandriva Rome. J’ai donc fait de même et après avoir installé toutes les mises à jour – plus de 1300, ça se sent que l’image ISO fournie date de décembre 2024 – j’ai une surprise…

Le noyau utilisé par défaut ? Le 6.15-rc2 ! Oui, pas le dernier 6.14 comme on pouvait s’attendre à récupérer, mais un noyau en version de développement obsolète, sachant que la 6.15-rc5 est sortie le 4 mai, dixit la Linux Kernel Mailing List.

Quand j’ai vu cela, je me suis demandé si c’était un bug de la distribution… Car proposer un tel noyau, ouille ! Mais je vous montre tout cela en vidéo.

Vous l’avez vu, le noyau en version de développement est choisi par défaut, c’est quand même un sacré bug. Car je mets cela sur le dos d’un bug. Autant dire que si ça commence ça, je ne vois pas l’intérêt de la faire vivre durant un mois dans une machine virtuelle comme je l’escomptais au début.

C’est donc une expérience morte-née ici. Si vous avez une suggestion de distribution à tester durant un mois dans une machine virtuelle, je suis ouvert à vos propositions dans les commentaires.

« ROGUEish », un rogue-like prometteur pour le Commodore 64.

S’il y a un style de jeux que j’apprécie – même si j’ai tendance à perdre rapidement – ce sont les rogues like. J’ai parlé en 2022 de l’excellent « Rogue64 ».

Récemment, j’ai appris l’existence d’un petit – mais costaud – rogue-like pour le Commodore 64, en version de démo en ce début mai 2025. C’est ROGUEish, qui puise une partie de son inspiration justement de « Rogue64 ». On peut lire ceci sur la page itch.io du projet. Le but est simple : aller le plus loin possible dans des niveaux généré procéduralement.

It was inspired by « Rogue 64 » (a c64 game), « RogueCraft » (an Amiga game), and to some extent, Marvel Avengers Alliance (an online game that is now dead).

Ce qu’on peut traduire par :

Il s’inspire de « Rogue 64 » (un jeu pour c64), de « RogueCraft » (un jeu pour Amiga) et, dans une certaine mesure, de Marvel Avengers Alliance (un jeu en ligne aujourd’hui disparu).

J’ai téléchargé la démo, transféré le programme sur une image disquette et j’ai lancé mon ami Vice pour pouvoir faire un peu mumuse avec le projet. J’en ai profité pour enregistrer une vidéo. Pour le moment, il n’y a pas d’écran de « game over ». Mais la vidéo qui dure une quinzaine de minutes montre le jeu en action.

Pour tout dire, il me tarde d’avoir la version finale et surtout si elle est payante, à prix raisonnable. Donc dans les 5$ maximum. Mais rien ne vous empêche de vous faire la main sur la démo dans un premier temps. Après, c’est vous qui voyez 🙂

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre.

Je l’ai déjà dénoncé plusieurs fois durant la longue vie de ce blog, mais les intégristes du logiciel libre, c’est limite plus insupportable par moment que les extrémistes religieux, quelle que soit la religion concernée. Ne faisons pas de jaloux.

Car pour ces personnes, on entre dans le logiciel libre comme on entre en religion. Avec le zèle du nouveau converti qui explose à fond les gonades aux autres personnes.

Je pense aux personnes qui ne jurent que le logiciel libre, traque le moindre logiciel non libre comme quand sous le régime collaborationniste d’un vieillard grabataire, pardon je voulais dire de Philippe Pétain, on recherchait le juif jusqu’à la troisième génération. C’est le même genre de comportement, même si c’est appliqué au logiciel libre, cela ne veut pas qu’on connaîtra un fin précoce, et encore heureux aurais-je tendance à dire.

C’est au nom de cette pensée que le moindre micrologiciel non libre, pourtant indispensable au fonctionnement correct de certains composants d’un PC, est expulsé sans coup férir.

J’ai toujours considéré ce genre d’actions comme contre productives, et on finit par se retrouver avec des logiciels finies à l’urine frelatée de coureur cycliste, avec parfois des ergonomies insupportables, ou des fonctionnalités qui ne fonctionnent qu’une fois sur trois ou quatre. Le meilleur moyen de faire à une personne qui débute dans le monde du logiciel libre : « Putain, mais c’est quoi ce logiciel ? On m’a vendu du rêve et je me retrouve avec une merde puante et purulente. Et on m’a fait quitter Windows pour ça ? »

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des distributions sérieuses, je demande la version bêta de la OpenSuSE Leap 16, avec au menu un nouvel installateur et un outil du nom de Myrlyn pour remplacer l’historique Yast.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Manjaro Linux – si, si, ça existe ! – je demande la Mabox Linux 25.04 qui utilise Openbox pour gérer l’interface graphique.
  • Pour les amateurs de BSDs libres, le nichesque DragonFly BSD vient d’arriver en version 6.4.1.
  • Dans le petit monde Debian, je demande la Twister OS, une base Debian 12 pour les Raspberry Pi 4 et 5.

Côté culture ? Sine Böhm, groupe officiant dans le post-rock propose sur YouTube leur nouvel EP, « Expériences »

Comme la semaine dernière, une vidéo DGLFI, plutôt costaude cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Un mois avec MS-Windows 11, un bilan d’étape.

Il y a un mois – à un ou deux jours près ! – je quittais le monde linuxien après 19 ans de mono-démarrage linuxien sur mes PCs fixes successifs. Je dois dire que cela a été une promenade de santé. Même si j’en fous plein la tronche de l’OS, il tient le choc. Les mises à jour s’installent les unes après les autres sans le moindre écran bleu de la mort ou autre plantage de ce style.

La preuve avec une capture d’écran que d’aucuns déclareront sans la moindre preuve qu’elle est truquée. 31 mises à jour (pilotes et OS) en l’espace d’un mois. Soit une par jour en moyenne.

Et je dois dire que je traite mon exemplaire de MS-Windows 11 – installé avec une image ISO Tiny11 donc dégraissée – comme je traite un Linux. Pas mal de ligne de commande – je commence à apprécier PowerShell même si je suis très loin d’être un pro dans ce domaine – dont l’excellent outil Winget qui permet de gérer nombre de logiciels comme on pourrait le faire avec un apt sur une Debian.

Sans oublier WSL2 qui me permet d’avoir une session Archlinux pour maintenir mes paquets sur AUR. Oui, je truande ainsi et jusqu’à preuve du contraire, les mises à jour AUR se sont bien passées. Pourvu que ça dure.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une petite vidéo qui montre le port le plus improbable du code source de Doom. Une version de Doom en 16 bits 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

PewDiePie a migré sous Linux… Quel impact en terme d’adoption du bureau libre ?

Donc le youtuber PewDiePie vient de migrer sous Linux via la distribution Linux Mint. Je comprends aisément ce choix. C’est une distribution parmi les plus abordables qui existe. Il y a aussi une vraie équipe derrière qui a fait preuve de sa solidité au fil des années.

D’ailleurs, si je ne me trompe pas, Linux Mint remonte à l’année 2006, du moins selon l’historique de Distrowatch dont la première version listée est la 2.0 en novembre 2006. Il a aussi installé une Archlinux sur un autre PC qui lui appartient. Pourquoi pas ? 😀

Avec presque 20 ans au compteur, on peut se dire qu’on est tranquille. Donc le youtubeur aux 110 millions d’abonnés – loin derrière Mr Beast au presque 390 millions en ce 29 avril 2025 – vient de sauter le pas et quitte le monde Microsoftien.

Grand bien lui fasse. Certaines personnes pensent que la migration va sûrement aider à une migration de masse. Le problème n’est pas de migrer, c’est de rester sur le long terme sur un OS libre. Car il est certain qu’au premier problème technique, pas mal de personnes se diront : « C’est quoi cette merde ? Je retourne sous Windows. Au moins, ça fonctionne ! »

La première emmerde, c’est un jeu mal supporté par Wine – cf les anti cheat – et son compagnon proton. Ou encore un document MS-Office mal supporté par Libre Office… Ou l’import d’un fichier Photoshop dans Gimp. Je pourrai multiplier les exemples, mais vous avez les grandes lignes.

Et cela, aussi puissant youtubeur que l’on puisse être, on ne peut pas y échapper. Donc un effet d’aubaine pour une minorité qui fera sûrement le trajet inverse au bout d’une poignée de jours ou de semaines.

Bref, inutile de s’emballer. Le Linux bureautique et est restera un marché de niche. Et de cela, j’en ai l’intime conviction. Mes quasiment 19 années de mono-démarrage linuxien m’en a fait prendre conscience.

Ah, le Planet-Libre… Une époque révolue, pour le meilleur ou pour le pire ?

J’ai été contacté il y a plusieurs semaines par Antistress pour parler du planet-libre. Cela me ramène à une époque où il fallait faire un agrégateur de flux RSS en ligne sur un sujet précis pour suivre la mode. J’ai conscience qu’en utilisant les mots « agrégateur de flux RSS en ligne », j’ai perdu la moitié de mon lectorat pour ce billet.

Les flux RSS ont été inventés par Aaron Swartz pour suivre l’actualité de sites et de blogs sans s’y rendre directement dessus. Même si des planet existent encore comme celui pour Archlinux, une grosse partie n’est plus que l’ombre de ce qu’ils ont été à leur grande époque de gloire.

Mon collègue blogueur Cyrille Borne a déjà écrit un gros billet sur le sujet, et il m’est difficile de ne pas adhérer à la quasi-totalité de ce qu’il a écrit. Même si le journal du hacker a pris le relai, on y trouve l’ambiance des années 2000, avec les inévitables répétitions dans les sujets, les articles de remplissage que les modérateurs – dont j’ai fait partie avant de claquer la porte à cause mon caractère porcin à l’époque – devaient enlever.

Mais les planets, c’est la vieille école où quand on voulait s’informer, on lisait des articles parfois rébarbatifs et on ne se contentait pas d’une vidéo sur YouTube. Une époque révolue.

Est-ce que je regrette cette époque ? Oui et non. Oui, car il y avait une volonté de s’informer et de ne pas avoir des réponses qui vous tombent toutes cuites dans le bec. Non, car les « Read the Fucking Manual » étaient la réponse préférée des initiés aux arcanes insondables de Linux et des logiciels libres. Il fallait avoir une sacrée paire de coucougnettes pour se lancer dans le libre à cette époque éloignée. Et je me souviens encore de l’accueil froid fait à Ubuntu. Pour la petite anecdote, j’avais été aux RMLL 2010 à Bordeaux.

En discutant avec les membres d’un stand d’une distribution – je ne me souviens plus laquelle – ils parlaient d’Ubuntu en disant que ce n’était que du business. C’est cette ambiance un peu délétère qui m’avait fait m’éloigner un peu du logiciel libre à l’époque, bien que continuant à utiliser Archlinux – j’avais migré en 2009 dessus – comme système principal.

Comment conclure ? Je ne regrette pas l’expérience du Planet-Libre. C’était une expérience à vivre. Voila tout.