Evil Dungeon III pour le Commodore 64, le troisième volet des aventures d’Alrik.

Fin décembre 2023, je parlais des deux premiers volumes des aventures d’Alrik. Après une aventure dans un souterrain remplis de pièges (Evil Dungeon), puis dans une forteresse emprisonné par des orcs (Evil Dungeon II).

Dans le deuxième jeu, il y avait deux fins, une bonne et une mauvaise. La mauvaise ne vous faisait pas secourir une jeune sorcière du nom de Valeria. Oups, je spoile un peu cet épisode de la trilogie.

Dans « Evil Dungeon III », Alrik et Valeria partent en direction de l’académie des arts magiques. Sauf que cette fois, Alrik n’interviendra pas… Ce sera à Valeria de libérer l’académie qui a subi un sort de la part d’un nécromancien.

Comme pour les deux premiers volumes, on a un mélange de Basic (pour le cœur du jeu) et d’assembleur pour des bruitages (Evil Dungeon) et de la musique (Evil Dungeon II). Et comme pour les deux premiers épisodes, on a le choix en la version en allemand ou en anglais.

Sur la page itch.io du projet – le jeu est à 4,99$ (quelle fortune !) – vous pouvez récupérer le jeu sous forme d’une archive zip avec une image de disquette avec un manuel en pdf. Pour les collectionneurs – je plaide coupable – une version physique (disquette dans un emballage en plastique dur) peut être achetée sur le site du développeur.

Mais trève de bavardage, voici donc les 20 premières minutes du jeu en action… Avec une partie qui – en dehors de l’intro – dure une bonne dizaine de minutes. Le jeu commence vers 9 minutes 50 de vidéos, après le chargement du jeu et la présentation de l’histoire.

Même si les graphismes sont minimalistes, la musique et l’ambiance rattrape le tout. Du beau boulot comme pour les deux premiers épisodes. La difficulté est au rendez-vous, le scénario est vraiment bon, bref, que du bonheur.

Allez, je vais y retourner en espérant que les dieux me soient plus favorables 🙂

Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ?

Il y a un mois, je lançais l’expérience de faire fonctionner durant un mois une Artix Linux Cinnamon dans une machine virtuelle. Je rajoutais par la suite – sans le préciser dans l’article d’origine – une Artix Gnome installée en suivant la méthode exposée dans cette vidéo :

L’expérience s’est plutôt bien passée, bien que j’ai encore un peu chargée la mule en lui rajoutant AppleWin depuis le paquet que je maintiens sur AUR. J’ai dû aussi migrer manuellement le paquet SDL2 vers sdl2-compat pour éviter une recompilation un peu casse-bonbon.

Dans le billet où je faisais une étape à mi-chemin, je parlais des deux bugs que je rencontrais avec Cinnamon, dont celui du son dont le volume est à zéro à la connexion. Bug que je n’ai pas pu reproduire avec une Archlinux Cinnamon. Bizarre !

Autre point bizarre, c’est la présence de paquets absents qui me sont proposés à la suppression. Cependant, vu leurs noms, je n’y ai pas touché. Sans oublier un paquet apparemment abandonné (??) par Artix Linux, à moins que ce soit un bug de la distribution ?

Pour Artix Linux Gnome j’avais rajouté deux extensions au Gnome Shell pour avoir à peu de chose près la même expérience utilisateur générale. Comme précisé dans cet article du 29 janvier 2025 où vous trouverez tous les détails croustillants. Avec une petite capture d’écran de yay en action.

En tout cas, j’ai remarqué qu’en dehors de Xfce, LXQt et KDE, le support ne semble pas être des plus avancé. Je peux me tromper, bien entendu, mais ça donne pas envie de tester un environnement de bureau parfaitement fonctionnel sur d’autres bases.

Tout comme le support des systèmes d’init en dehors d’OpenRC. Runit est cassé pour le support de NetworkManager, et je n’ai pas eu l’envie de tester les autres systèmes d’init comme S6 ou Dinit. Pas envie de me retrouver le bec dans l’eau.

Au final, c’est un bilan mitigé. Artix est la digne descendante d’Archlinux OpenRC, mais elle m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. Tout le contraire de ce que j’avais ressenti avec la Void Linux, même si je n’ai pas réussi à installer Cinnamon avec Void Linux. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas !

Ce n’est pas parce qu’on aime le logiciel libre qu’on est aveugle aux problèmes.

C’est connu, je n’ai pas tendance à mâcher mes mots, surtout quand ça concerne le logiciel libre. Ce qui m’a valu des inimitiés au fil des années. Et je dois dire que je m’en fiche un peu. J’ai surtout eu la mauvaise idée d’avoir eu le nez creux sur certains faits.

Que ce soit sur le fait qu’en octobre 2025, les migrations sous Linux seront plus que minoritaires, comme cela a été le cas avec la mise à mort de Windows XP ou encore de Windows 7. Croire qu’il y aura une submersion de nouveaux utilisateurs du linux bureautique.

Il n’y a que les personnes engoncées dans l’idéologie libriste qui croient encore à cette fable. Oui, je suis linuxien depuis 2006, et je pense qu’en 19 ans, j’ai vu je ne sais combien de projets inutiles – en définissant le terme de DGLFI – au fil de ces deux décennies qui croyaient révolutionner plus ou moins le monde des distributions GNU/Linux et qui ne sont plus que des entrées dans la base de données des distributions indexées par Distrowatch.

Outre les dramas – l’éjection des développeurs russes ou encore le mini drama concernant l’inclusion de code écrit en Rust dans le noyau linux – au point qu’on peut se demander s’il ne faudrait le renommer en Dramux.

Je suis sur Archlinux par habitude plus que par pur choix idéologique et / ou technologique. Je dirai qu’entre Archlinux et moi, c’est l’image d’un vieux couple qui ne s’aime plus mais qui reste ensemble, pour le moment, car ils savent tous les deux qu’ils ne pourraient, peut être, pas se permettre de divorcer pour vivre seuls.

J’aime bien GNU/Linux, mais certains jours, j’en ai ma claque. Ma claque de devoir rapporter des bugs, car la bande à Torvalds a soit poussé trop vite une technologie, soit laisse sur le carreau des soucis qui concernent le noyau mais que les mainteneurs refusent (par égo?) de traiter correctement.

Je ne reviendrais pas sur le bug qui m’explosent les gonades et me corrompent les supports USB si je ne fais pas attention. Comme précisé plus haut, il est tellement facile d’accuser le matos pour ne pas se remettre en cause.

Comme aurait dit mes grands parents (nés en 1909 et 1913), j’ai le bouilli qui monte. Et le jour où ça débordera, ça chiera des pointes.

Sur ce, bonne journée 🙂

Plyuk, le petit et costaud jeu qui m’a réconcilié avec le ZX Spectrum.

Je dois le dire, j’ai été longtemps en froid avec le ZX Spectrum, surtout à cause des ports de jeux ZX Spectrum pour l’Amstrad CPC qui ont pullulé durant la durée de vie commerciale de l’ordinateur d’Alan Sugar. J’en avais parlé dans un article, en janvier 2017.

J’en avais gardé une image de sprites monochrome avec un « color clash » dès que deux couleurs se rencontraient. Autant dire que j’en avais gardé une image peu appétissante de la machine de Clive Sinclair.

Cependant, récemment un jeu est sorti pour le ZX Spectrum équippé de 128 Ko de mémoire. Il s’agit d’un petit jeu de réflexion / plateformes. Oui, même pour une personne qui comme moi est allergique aux jeux de plateformes, je suis arrivé à apprécier le jeu.

Son nom « Plyuk » pour le ZX Spectrum 128 et plus récent. On y joue le rôle d’une créature qui pour monter se clone pour atteindre un étage supérieur. Ensuite, il peut redescendre en détruisant ses clones. Il faut récolter des pierres rondes pour pouvoir se cloner et des clés pour débloquer la porte de sortie du niveau. Si les premiers niveaux sont assez calmes, on a rapidement des adversaires qui vous « tue » au moindre contact.

Mais le mieux est de vous montrer les 5 premiers niveaux en action 🙂

Vous avez pu le voir, ce petit jeu est addictif, surtout qu’on a des vies infinies pour compléter les niveaux du jeu, même si le niveau 6 devient un brin énervant. C’est un jeu qui est à découvrir, même si j’attendrais de voir un longplay pour savoir comment passer le niveau 6 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de février 2025.

Oui, je suis revenu un peu plus tôt que prévu 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La distribution basée sur Archlinux de la semaine. La Zenned, une Archlinux avec KDE Plasma comme environnement de bureau avec une présentation à la MXLinux et avec des outils de LXQt, parce que pourquoi pas… Autant utiliser une EndeavourOS, car au moins, il y a déjà l’équipe qui va bien derrière et qui a les reins plus solides que cet énième projet.
  • Quand les personnes se masquent les yeux sur un bug du noyau linux en accusant le matériel corrompu par le dit bug, ça donne le bug 219773 sur le bugzilla de Kernel.org. Désolé d’être aussi acide, mais ce bug commence à m’exploser les gonades.
  • Fan de Tetris ? Alors cette version amélioré de Tetris dénommé « Tetris Championship Edition » pour le ZX Spectrum vous plaira.

Côté culture ?

Le deuxième album du groupe de jazz-rock « Robin & The Woods » est disponible sur Spotify en écoute libre. Dommage que le groupe n’ait pas prévu une entrée sur leur page bandcamp 🙁

Pour finir, deux vidéos. Une sur le changement de langue dans Dosbox-X, que ce soit sous MS-Windows ou Linux.

La deuxième sur la « quatrième saison » des vidéos DGLFI qui fait le bilan des 10 dernières vidéos dans ce domaine, le tout sur une étendue de 3 ans.

Sur ce, bonne fin de semaine !