Frugalware 1.7 : la fin du cycle « calvaire ».

Ce 20 août 2012, la version 1.7 de la Frugalware Linux est sortie. Après un cycle assez mouvementé (départ de certains développeurs clés), j’ai voulu tester la version 1.7 finale.

Après avoir récupéré l’image d’installation par le réseau, j’ai pu constater un bug ennuyeux : l’installation avec l’interface graphique n’est plus fonctionnelle.

L’installateur texte a subit quelques modifications depuis la 1.6, notamment l’utilisation de l’outil fdisk pour partitionner le disque dur.

Ensuite, une fois une installation minimale effectuée, j’ai installé toutes les couches nécessaires à l’installation d’une version de KDE. Oui, KDE, car j’avais envie de montrer l’environnement KDE dans une Frugalware Linux.

Une fois l’installation finie, j’ai fait une petite vidéo.

Parmi les points positifs, on peut voir que la Frugalware Linux continue de vivre, et c’est très bien pour la diversité. Même s’il y a parfois de bugs avec VirtualBox et GDM 😉

Gros point négatif : l’absence d’un installateur en interface graphique.

Point rapide sur les artistes / groupes de musique libre de ma musicothèque.

Ce matin, après avoir acheté un album conseillé par Toine du site @diffuser.net, j’ai voulu voir sur les 199 artistes / groupes de ma musicothèque la proportion d’artistes produisant des albums sous licences Art Libre et Creatives Commons.

Musicothèque au 20 août 2012

Voici donc la liste alphabétique que j’ai pu tracer. J’ai essayé de mettre un lien pour chaque ligne. Et de nombreux genres sont représentés. La liste est assez longue, et j’espère ne pas en avoir trop oublié… 🙂

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En vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

Un petit en vrac’ rapide et libre en ce chaud lundi, 31°C prévu pour ce 20 août après-midi.

  • La Frugalware Linux 1.7 (alias Gaïa) est sortie. Au menu, plein de nouveautés. Un test normalement dans le courant de la semaine 🙂
  • La Manjaro Linux, distribution dérivée d’Archlinux propose une version de test en béta interne, avec des versions Gnome 3/Cinnamon, KDE et Xfce, 32 et 64 bits. Et je peux vous dire après quelques tests préliminaires que c’est de la bonne 🙂
  • Un billet d’Allan McRae sur les controverses concernant les derniers changements sur Archlinux. Une manière de remettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».
  • Mandriva, chronique d’un fiasco annoncé ? En tout cas la feuille de route prévisionnelle pour sortir leur version communautaire (en déféquant à la face de Mageïa, la vraie Mandriva communautaire) semble avoir du plomb dans l’aile… Aucune des deux premières versions alpha, promises pour les 27 juillet et 10 août n’est sortie…
  • Joyeux anniversaire, Debian GNU/Linux. Et, oui, déjà 19 ans ! Comme le temps passe vite 😉
  • Parlons musique. Grace à Toine du site @diffuser, j’ai découvert un groupe un peu étrange, mais tellement bon : The Aaron Boudreaux Special 🙂

Voila, c’est tout pour ce billet 🙂

Ca pourrait ressembler à quoi un passage d’une Archlinux à systemd ?

J’ai voulu faire une machine virtuelle avec une Archlinux « systemd-isée ». Avant toute chose, systemd n’est pas encore 100% porté pour Archlinux, donc, c’est à vos risques que vous ferez les manipulations en question. Je me suis bien fait comprendre ?

Donc, après avoir mise en place une version complète et classique d’une archlinux, j’ai commencé à installer les paquets qui vont bien. Dans mon cas, une archlinux avec un gnome avec les fichiers de configuration « éclatés ».

Ensuite, j’ai installé les paquets nécessaire à un démarrage en mode systemd.


sudo pacman -S systemd systemd-arch-units systemd-sysvcompat

Ensuite, après avant de redémarrer, j’ai jeter un oeil à la liste des daemons qui sont chargé dans le fichier /etc/rc.conf, qui est renommé en /etc/rc.conf.pacsave.

DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond dbus alsa networkmanager iptables ntpd avahi-daemon avahi-dnsconfd cupsd gdm)

Ce qui m’a donné la liste des services à mettre en route avec les lignes de commandes suivantes :


sudo systemctl enable syslog-ng.service
sudo systemctl enable cronie.service
sudo systemctl enable NetworkManager.service
sudo systemctl enable avahi-daemon.service
sudo systemctl enable avahi-dnsconfd.service
sudo systemctl enable iptables.service
sudo systemctl enable ntpd.service
sudo systemctl enable cups.service
sudo systemctl enable gdm.service

Certains services sont chargés automatiquement, soit par un autre service (comme dbus par NetworkManager) ou par l’interface graphique (comme alsa).

J’avais créé à l’origine cette machine virtuelle pour parler de gwibber, mais j’en ai profité pour faire une vidéo montrant une archlinux systemd-isée à l’action… Et c’est du brutal 😀

Tout fonctionne bien, mis à part le son qui coince. Mauvaise manipulation ? Bug de VirtualBox ? Bug de pulseaudio ? En tout cas, ça semble lié à Bluetooth qui semble mettre sa mouise. J’ai rapporté le bug, on verra bien ! 😀

Vous souffrez de systemd-ophobie ? Voici quelques solutions.

La systemd-ophobie, c’est le rejet de systemd, un projet porté à l’origine par RedHat pour remplacer les scripts de démarrage qui selon un des codeurs de RedHat se font un peu trop vieux.

Si entendre parler de systemd vous donne des plaques d’urticaire, des démangeaisons sur tout le corps, et que vous avez envie d’hurler à la lune, tel un loup-garou, alors vous êtes atteint de systemd-ophobie.

Voici donc les actions à entreprendre.

  1. Eviter les distributions utilisant ou qui utiliseront à terme systemd : Fedora Linux, OpenSuSE, Archlinux, Frugalware Linux, et leurs dérivées. Sans oublier Mageïa.
  2. Utiliser Ubuntu ou une de ses nombreuses versions dérivées plus ou moins officielles qui utilisent upstart en lieu et place de systemd, comme Linux Mint par exemple, ou la poire si vous êtes masochiste.
  3. Utiliser Debian GNU/linux, la stable ou encore la future stable Wheezy. Si la migration vers systemd doit se faire chez Debian, ce ne sera pas avant la version 8, alias Jessie vers 2015-2016.
  4. Utiliser une distribution comme Slackware ou une de ses dérivées comme SalixOS.
  5. Passer carrément à un BSD libre.
  6. Economiser durant plusieurs mois et prendre une machine pommée.

Voila, maintenant à vous de voir, le temps que soit systemd finisse par s’imposer ou se planter en beauté, vous avez le choix. A vous de voir !