En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce chaud début du mois d’avril 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, parlons du « Jardin des délices » de Jérome Bosch, toile très connue. Sur le cul d’un de damnés, il y a une partition… Une personne l’a déchiffré et l’a interprété.

Bon week-end 🙂

Il est temps peut-être d’enterrer les machines à processeurs Intel et AMD en 32 bits, non ?

Oui, on va me dire que je suis sacrilège, un enfant de trottoir, que je veux envoyer à la poubelle du matériel parfaitement fonctionnel. Déjà commençons par un point : j’écris ce billet le 26 avril 2020, soit une poignée de jours après la sortie de la nouvelle version supportée 5 ans de la distribution reine, celle qui est synonyme dans le grand public de Linux, j’ai nommé Ubuntu.

Comme le dit si bien NextINpact dans son article dédié à la sortie de la Ubuntu Focal Fossa :

[…]
Avant de plonger dans les nouveautés de Focal Fossa, signalons que cette version 20.04 prend en charge les scénarios de mises à jour depuis19.10 (la dernière classique) et 18.04 (la dernière LTS). Mais attention pour cette dernière : la nouvelle venue est exclusivement 64 bits et ne pourra donc pas réaliser une « upgrade » sur une machine à processeur 32 bits.
[…]

Petite parenthèse : n’étant pas abonné à NextInpact, j’ignore ce qu’il dise sur la volonté de Canonical de forcer l’adoption du snap. J’ai fait une petite vidéo pour exprimer mon point de vue ici.

Refermons la parenthèse.

Oui, sacrilège, on ne peut plus avoir la dernière Ubuntu LTS avec un processeur Intel ou AMD en 32 bits. Pour mémoire, en dehors de la période des mini-ordinateurs à la eeePC qui ont permis de produire des sombres étrons comme les processeurs Intel Atom, les deux principaux fondeurs de micro-processeurs pour ordinateur ne propose que des processeurs en 64 bits depuis fin 2003 voire mi-2004. Soit 16 ans !

J’ai retrouvé un dossier d’Hardware-fr sur l’Athlon64 à sa sortie en date de septembre 2003. Pour l’équivalent chez Intel, l’EMT64, c’est sur un artiocle d’août 2004.

Et oui, les derniers Pentium 4 étaient en 64 bits, notamment les 6xx et suivants. Pour les ordinateurs portables, c’est un peu plus complexe 🙂

Les vieux processeurs sont-ils pour autant condamnés à l’abandon si on est fidèle à la distribution de Canonical ? Que nenni ! Si on en croit le wiki d’Ubuntu, la 18.04.x LTS arrivera en fin de vie standard en… avril 2023 ! Merdre, encore 3 ans. Et on peut espérer, si on sort l’argent avoir 5 ans de prologation, soit avril 2028. Donc 8 ans.

Il est vrai qu’en 2023, utiliser des logiciels non critiques comme une vieille version de LibreOffice, la 6.0.x, alors que la 7.x.y voire 8.x.y sera la version supportée par les développeurs de la Document Foundation, ça ira… Mais est-ce que des ordinateurs qui ont souvent au grand maximum 4 Go de mémoire vive sont utilisables pour de la bureautique classique ?

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En vrac’ en direct du confinement, épisode 2

Un petit en vrac’ pour un confinement qui est bien parti pour durer au moins 6 semaines, le deuxième à mi-chemin de la fin… Avec un peu de chance !

Côté informatique et internet ?

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui. Bon courage !

En vrac’ de fin de semaine…

En cette Saint Valentin 2020, vrac’ons un brin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, mon dernier « C’est trolldi, c’est permis » où je m’amuse avec la vénérable et sacralisée Debian GNU/Linux.

Bon week-end 🙂

N’ayons pas peur des mots : il faut une rationalisation des distributions GNU/Linux « bureautiques ».

Je parle de celles qui ont pour cible « monsieur et madame tout le monde. »

Je sais déjà que certaines personnes vont jouer les « vierges effarouchées » en psalmodiant : « il faut du choix, il faut de la liberté ». À ces personnes je répondrai deux choses :

  1. « Trop de choix tue le choix », cf cette conférence de Barry Schwartz sur le paradoxe du choix.
  2. « Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom ! », citation attribuée à Manon Roland le jour de son exécution, le 8 novembre 1793 ou 18 brumaire an II.

Si on voulait arrêter la masturbation intellectuelle à chaque nouvelle publication d’un projet à destination bureautique, et rationaliser tout cela en ne prenant au maximum que 4 à 5 distributions GNU/Linux par famille ?

Cela donnerait quelque chose de ce style, par ordre alphabétique, en dehors de la distribution mère qui définit la famille en question :

Pour la famille Archlinux :

  1. Manjaro
  2. EndeavourOS
  3. Anarchy Linux en cas de défaillance de la EndeavourOS

Pour la famille Debian :

  1. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Mate pour ne citer que les principales.
  2. Linux Mint
  3. Emmabuntüs DE (pour les vieilles machines)
  4. Q4os (pour les vieilles machines)

Est-ce que les Gentoo et distributions à base de code source peuvent être appliquées aux particuliers ? Idem pour la famille des Slackware ?

Pour la famille des RedHat :

  1. Fedora
  2. OpenSuSE

Oui, cela ne fait pas grand chose. En comptant les saveurs officielles d’Ubuntu, on arrive à quoi ? Une vingtaine de distributions ?

Je ne pense pas avoir oublié de distributions incontournables dans cette liste et qui apporte des fonctionnalités que leur disparition changerait la face de ce petit monde qu’est celui des distributions GNU/Linux.

Les premières distributions GNU/Linux remontent à 1992. Qu’est-ce qui n’a pas été inventé en presque 30 ans qui pourrait l’être ?

Je n’ai pas parlé des distributions 100% libres, car il n’y en a quasiment aucune qui tienne réellement le choc dans la réalité sans jongler au niveau du matériel à acheter.

Je sais que ces propos ne vont pas plaire, et je m’attends dans les commentaires à des réponses du genre : « oui, mais tu as oublié telle distribution » ou encore du « tu es un anti-insérez la distribution- primaire. »

Non, j’ai juste utilisé des distributions GNU/Linux depuis 1996 et au quotidien depuis 2006. C’est tout 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir sur une note d’humour, le premier épisode d’une courte série de vidéos, « les tutos à la con de Tonton Fred ».

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Un en vrac’ qui sera assez copieux… Pour une fois 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture.

Bonne fin de journée ! 🙂

Ah, l’argument bien pratique de « la communauté du libre » pour se délester de ses choix stratégiques ?

On m’a parlé d’un article sorti sur Developpez.com avec une interview de Mark Shuttleworth qui exprimait son point de vue sur l’avenir de Linux.

J’ai commencé à lire l’article avec intérêt et d’un coup je suis tombé sur un terme qui m’a fait dire que cela ne valait pas trop le temps qu’on s’y attarde, je cite :

[…]
Il exprime également son regret sur le projet Unity dont le développement a été arrêté à cause de l’opposition de la communauté.
[…]

Rien que « la communauté », cela invalide le reste d’une bonne partie de l’argumentation développé par la suite.

Comme l’a si bien écrit Carl Chenet en 2016, « la Communauté », ça n’existe pas.

Il faudrait au minimum parler du :

  1. monde du libre linuxien dont le point commun minimal est l’utilisation du noyau linux
  2. monde du libre BSDien dont le point commun minimal est l’utilisation d’une base BSD (FreeBSD, OpenBSD, NetBSD)
  3. monde du libre bureautique avec l’utilisation d’outils comme LibreOffice ou OpenOffice.org.

Et encore je dois en oublier un sacré paquet. Mais je suis resté dans le plus visible.

Donc, si on ouvre un minimum les yeux, le terme de communauté est fallacieux. Cela me rappelle le film « Quo Vadis » de 1951, où Peter Ustinov qui joue un Néron exalté se plaint que le peuple de Rome n’ait pas une seule gorge que l’on puisse trancher. De mémoire, c’est aux alentours de l’incendie de Rome.

D’ailleurs est-ce la faute de « la communauté » si :

  1. Unity n’était ni utilisable ni portable en dehors de la base Ubuntu proposée par Canonical ?
  2. si cet environnement de bureau a été perçu comme une volonté de remplacer Gnome Shell ?
  3. si Canonical s’est cru plus puissant qu’il n’est en réalité en proposant sa vision du futur des environnements de bureau ?
  4. si les interfaces pensées pour les tablettes ne collent pas avec l’utilisation d’un périphérique sans écran tactile ?

Ce sont les principales remarques qui me viennent à l’esprit. Il est vrai qu’au moment où je rédige cet article, mon café n’a pas encore déployé sa magie 🙂

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Vieux Geek, épisode 133 : Gwibber, un client de micro-blogging multi-protocoles.

Si les clients de messagerie multi-protocoles sont assez répandus comme avec Pidgin dans le monde du libre, en ce qui concerne l’équivalent pour les micro-blogging avec des réseaux comme Twitter ou identi.ca, c’est plutôt le désert.

Il y a bien Choqok (qui dépend de bibliothèques liées à KDE), mais entre 2009 et 2012, un client GTK a existé. C’était Gwibber. L’annonce de la mort programmée de Corebird, un client twitter libre codé en gtk qui m’a fait me souvenir de Gwibber. Merci au Gnome Libre pour son billet de mai 2018.

Mais revenons à Gwibber. L’outil plus ou moins bien intégré à Gnome a été proposé par les versions 10.04 à 12.04 comprise. En allant faire un tour sur old-releases.ubuntu.com/ j’ai pu mettre la souris sur l’image ISO de la Ubuntu 10.04.4 alias Lucid Lynx et sur celle de la 12.04.4 alias Precise Pangolin.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Il sera franchement court, vu l’actualité frénétique en ce moment 😉

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂