En vrac’ rapide et libre.

En cette veille du trolldi hebdomaire, un en vrac’rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Trisquel GNU/linux 6 : une distribution qui se veut libre doit-elle être en partie obsolète ?

En septembre 2011, je parlais avec plaisir de la Trisquel GNU/Linux 5.0, basée à l’époque sur la Ubuntu Natty Narwhal alias Ubuntu 11.04. Après une longue attente, la version 6.0 de la Trisquel GNU/Linux est disponible, et se base sur la Ubuntu 12.04.x LTS.

J’ai donc récupéré l’ISO en version 64 bits :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_6.0_amd64.iso
–2013-03-12 18:09:15– http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_6.0_amd64.iso
Résolution de cdimage.trisquel.info (cdimage.trisquel.info)… 91.121.223.90
Connexion vers cdimage.trisquel.info (cdimage.trisquel.info)|91.121.223.90|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 729808896 (696M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «trisquel_6.0_amd64.iso»

100%[======================================>] 729 808 896 914KB/s ds 7m 50s

2013-03-12 18:17:05 (1,48 MB/s) – «trisquel_6.0_amd64.iso» sauvegardé [729808896/729808896]

Puis, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour installer la distribution et voir ce qu’elle propose.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_6.0_amd64.iso -boot order=cd &

Il faut noter que la version live n’est disponible qu’en anglais ou en espagnol. il faut vraiment fouiller pour avoir une version ISO multilinguales, car elle ne sont pas affichées par défaut.

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La longue route de la convergence pour les projets de Canonical est démarrée. Pour le meilleur et le pire ?

Dans un article du webzine OMG Ubuntu, Canonical, maison mère d’Ubuntu a lancé un pavé dans la mare. Pour le futur des projets de Canonical, Xorg et son successeur annoncé Wayland sont gentiment remerciés. A la place, et dans le but de faire converger les principaux projets de Canonical, à savoir la distribution Linux Ubuntu et son OS pour smartphone UbuntuPhone, une technologie de serveurs d’affichage multiplateforme du nom de Mir sera utilisé.

Une page du wiki d’ubuntu explique le pourquoi du comment d’une technologie qui porte le nom d’une des stations spatiales les plus célèbres de la fin du siècle passé.

X est trop vieux (il est vrai qu’un système de fenêtrage qui existe depuis le milieu des années 1980 est un peu ancien), et Wayland trop jeune et ne colle pas avec ce que cherche Canonical.

Autre annonce : le recodage d’Unity en utilisant QT et QML. Après l’abandon d’Unity 2D, voici le retour de QT et QML.

Pour une simple et bonne raison : c’est le langage de développement utilisé par UbuntuPhone. Pourquoi utiliser deux technologies différentes là où une serait suffisante ?

Le but de Canonical est simple : unifier l’ensemble de ses OS pour minimiser le code à maintenir, ce qui est plus que louable.

Au prix d’une obligation de se couper d’une partie du monde de GNU/Linux qui se dirigera à terme vers Wayland, même si ce à terme signifie ici 4 ou 5 ans.

C’est cependant un pari très risqué. Il suffit de voir comment le marché des OS de smartphone est constitué de nos jours. Et pour ne pas dire vérouillé par les deux principaux acteurs.

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’est tout ! Bon week-end 🙂

HazeOS, un énième clone visuel de MacOS-X, et pas pour le meilleur…

Tout comme le piriforme PearOS, HazeOS est un énième clone visuel de MacOS-X basé sur Ubuntu. Encore un, serais-je tenté de dire. Merci à la gazette Distrowatch Weekly du 14 janvier 2013 pour l’information.

Actuellement en version beta 2 publique – dixit la page officielle – l’image ISO n’existe qu’en 32 bits et pèse 1,7 Go environ. Et pour la récupérer, il faut aller sur l’hébergeur de fichier 4shared, et créer un compte pour récupérer l’ISO en question. Très pratique.

Pour voir ce que cette beta 2 a dans le ventre, j’ai lancé mon bon vieux et solide Qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-hos.img 128G
Formatting 'disk-hos.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-hos.img -cdrom hazeos_2.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est celui d’Ubuntu (logique) bien que castré de l’ajout de l’utilisateur tiers dans mon essai.

Le lanceur d’applications me fait penser à Slingshot, l’outil d’Elementary OS. Et l’ensemble est vraiment très gourmand : 8,4 Go à l’installation.

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Bodhi Linux 2.2.0 : pas de quoi rester Zen, malheureusement :(

e17 est sorti le jour du bug du calendrier Maya, et j’ai attendu une des premières distributions à l’intégrer officiellement pour me faire une idée. J’ai eu la flemme de l’installer à la main dans une machine virtuelle. Quoique la flemme est parfois mauvaise conseillère…

La Bodhi Linux est celle qui m’est venu à l’esprit, l’ayant déjà abordé en avril 2012, car elle proposait une préversion d’e17 à l’époque.

C’est donc avec l’annonce de la version 2.2.0 de la distribution qui m’a permis d’éviter une installation à la main.

La Bodhi Linux est basée sur la Ubuntu 12.04.x LTS, et pour la version 64 bits (celle que j’ai testée ici, le noyau linux 3.7 est de la partie). Il y a deux versions en 32 bits, une sans le PAE, bloquée sur le noyau linux 3.2 et une avec le PAE et qui est disponible avec le noyau linux 3.7. Dixit l’annonce officielle, bien entendu.

J’ai récupéré l’image ISO 64 bits, histoire de ne pas me prendre la tête.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bodhilinux/2.2.0/bodhi-2.2.0-64.iso
–2013-01-09 15:03:23– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bodhilinux/2.2.0/bodhi-2.2.0-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2001:1b48:10f::7, 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2001:1b48:10f::7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 600834048 (573M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «bodhi-2.2.0-64.iso»

100%[======================================>] 600 834 048 960KB/s ds 8m 22s

2013-01-09 15:11:46 (1,14 MB/s) – «bodhi-2.2.0-64.iso» sauvegardé [600834048/600834048]

Et j’ai lancé l’environnement de test habituel : CPU 64 bits, 2 Go de mémoire, 128 de disque dur virtuel.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom bodhi-2.2.0-64.iso -boot order=cd &

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Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs.

Il y a plusieurs choses à éviter dans le petit monde du logiciel libre, sinon, on se ronge les nerfs. Voici mon top 3.

En première position : essayer de mettre à jour une distribution GNU/Linux dans les deux jours qui suivent la sortie d’une mise à jour majeure. Par exemple, avec une tentative de mise à jour vers l’update 6 d’une Linux Mint Debian Edition, dans les 24 heures qui suivent l’annonce :

Mise à jour de la Linux Mint Debian EditionOui, 3 heures pour récupérer 198 Mo… Et encore, c’est du rapide… Et dire que ma connexion me permet en vitesse de point dans les 1,6 à 1,8 Mo/s !

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Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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Un mûrissement du marché des distributions GNU/Linux dérivées en route ?

Dans le petit monde de GNU/Linux et de ses distributions, il y a toujours eu des distributions dérivées d’autre, dont la plus célèbre au niveau du grand public est aussi une dérivée. Sans la Debian GNU/Linux, Ubuntu n’irait pas très loin.

Jusqu’il y a quelques mois, il ne se passait pas une semaine sans que l’on entende parler d’une nouvelle distribution dérivée d’Ubuntu. Au point, que Distrowatch aurait pu faire une section « La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine » dans sa gazette Distrowatch Weekly.

J’ai remarqué la montée en puissance progressive de distributions dérivées qui prennent une autre base que Ubuntu. Si on prend sur les dernières semaines, on pourrait citer, et je suis désolé pour les oublis :

Sans oublier des distributions dérivées plus anciennes, comme la Chakra Linux (basée à l’origine sur ArchLinux), Fuduntu (basée à l’origine sur la Fedora Linux) pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

De part leur nombre important, les distributions dérivées d’Ubuntu, la Linux Mint en première, monopolisent l’actualité. Mais cela fait plaisir de voir que d’autres bases sont proposées, car ce serait dommage de limiter le monde des distributions GNU/Linux à Ubuntu et ses innombrables versions dérivées.

Ce ne serait pas rendre service des projets comme la SalixOS, la Siduction, ou encore la Manjaro Linux, pour n’en citer que trois.

Maintenant, c’est vous qui voyez, mais il faudra me dire où se trouve l’intérêt de certaines versions dérivées d’ubuntu qui ne propose qu’un fond d’écran alternatif, des dépots tiers activés, bref des choses faisables en 3 clics sous la distribution d’origine.

Seulement le plaisir de se dire en flattant son égo : super, j’ai sorti une distribution ?

Clapico et Chatinux : deux utilisateurs d’Ubuntu qui méritent d’être mieux connus.

Et par uniquement pour l’informatique. Il est vrai que je suis (très) mal vu par une partie de la communauté francophone d’Ubuntu, surement à cause de quelques billets où j’exprimais mon point de vue de façon un peu trop… franche 😉

Claude Picot, alias Clapico a monté un site pour sa chère et tendre moitié, « L’Ane à Nath » (oui, le jeu de mots est sympathique). En plus de son site qui est une bible pour l’utilisateur d’Ubuntu (et parfois pour les autres utilisateurs, car on peut découvrir des logiciels qui existe pour les distributions GNU/Linux tout court), le site monté pour sa chère et tendre permet de voir vivre l’élevage d’ânes, et commander des savons à base de lait d’ânesse. Donc, si vous voulez vous faire un cadeau écologique pour les fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas y penser ?

Deuxième site, largement plus dans le cadre de l’informatique, c’est Chatinux, un blog collaboratif auquel j’ai un peu participé à sa naissance, maintenu par Jean-Baptiste Sauvage. Pas uniquement centré sur Ubuntu, ce blog collaboratif demande de l’aide. Et la moindre des choses, si vous avez envie de pondre des articles lié à l’informatique, sans vous lancer dans l’aventure du blog en solo, participez à ce blog.

Si j’en ai l’occasion, je posterais encore un ou deux articles pour Chatinux.

Voila, maintenant, c’est à vous de voir. Ce serait con de voir disparaître Chatinux 🙁