Chakra GNU/Linux 2011.04 : une nouvelle version d’une Archlinux KDEisée.

Je reviens donc après une courte pause qui m’a fait beaucoup de bien 😉

J’ai déjà parlé de Chakra GNU/Linux plusieurs fois sur le blog. J’ai donc profité de la sortie de cette nouvelle version « stable » pour installer l’ensemble dans une machine virtuelle.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
–2011-05-05 09:15:55– http://downloads.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
Résolution de downloads.sourceforge.net… 216.34.181.59
Connexion vers downloads.sourceforge.net|216.34.181.59|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…302 Found
Emplacement: http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso [suivant]
–2011-05-05 09:15:56– http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/chakra/current-release/images/chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso
Résolution de netcologne.dl.sourceforge.net… 78.35.24.46, 2001:4dd0:1234:6::5f
Connexion vers netcologne.dl.sourceforge.net|78.35.24.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1379926016 (1,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso»

100%[====================================>] 1 379 926 016 923K/s ds 21m 35s

2011-05-05 09:37:31 (1,02 MB/s) – «chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso» sauvegardé [1379926016/1379926016]

Terminé –2011-05-05 09:37:31–
Téléchargé(s): 1 fichiers, 1,3G en 21m 35s (1,02 MB/s)

Ensuite, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, sauf que j’ai légèrement modifié les options utilisées pour configurer la machine virtuelle. J’ai rajouté l’option « -vga vmware », ce qui permet de contourner un bug de kde (ou de qemu ?) qui rend l’affichage en 24 bits assez « sale ».


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom chakra-dvd-2011.04-kde462-x86_64.iso -vga vmware -boot cd &

J’ai lancé ensuite l’installation en utilisant le noyau non-LTS. Par défaut, le DVD propose le noyau LTS et un non-LTS. Et installe aussi les deux.

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Mon amie, la Frugalware Linux… Elle ressemble à quoi en version 1.5pre1 ?

Comme j’aime bien la Frugalware Linux (qui me le rend parfois de manière plus ou moins gentille), j’ai voulu voir ce que donne sa version 1.5pre1, du moins post-1.5pre1 😉

Le tout avec Gnome 3, qui à cause de l’émulation sera en version « fallback »… Ah, les joies de l’ancienne interface, celle regrettée par les vieux de la vieilles… N’est-ce pas, Cyrille ? 😉

Après avoir récupéré l’installateur réseau de la version 1.4 en 64 bits (oui, je suis un casse-bonbon, je le concède), j’ai lancé l’émulation avec la ligne de commande habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom frugalware-1.4-x86_64-net.iso -boot cd &

Frugalware 1.5 pre1 - boot :)

N’ayant pas besoin d’utiliser l’installation graphique – désirant faire une installation à l’ancienne donc plus « modulaire », j’ai démarré en utilisant la première option.

Après avoir partitionné le disque en utilisant le schéma comme montré dans la capture d’écran ci-dessous, j’ai installé le strict minimum : le groupe base et le groupe apps. Je sais, apps n’est pas indispensable à cette étape, mais c’est toujours bien d’avoir quelques outils en plus 😉

Frugalware 1.5 pre1 - partitionnement

Frugalware 1.5 : Installation de la base

Une fois la machine redémarrée, j’ai activé le dépôt current. Après avoir mis à jour pacman-g2, j’ai installé systemd, étant donné que la Frugalware Linux l’utilise pour gérer les services au démarrage.

Ce qui donne en ligne de commande :


pacman-g2 -Syy
pacman-g2 -S pacman-g2
pacman-g2 -S systemd

Et enfin, le passage vers current. J’ai ensuite suivi l’excellent wiki « post installation » et j’ai ajouté gnome3.

Une fois la distribution redémarrée, Gnome 3 (et son GDM nous accueille). Le fond d’écran est très beau, très léger. Après avoir corrigé le problème (de qemu ?) qui limite la résolution en 800×600 (cf ce vieux billet, maintes fois cité), j’ai fait une petite vidéo montrant le très rapide démarrage de la Frugalware Linux (bien que ralentie par l’utilisation d’une machine virtuelle et de l’outil de capture vidéo), plus quelques aléas du direct. Je dois dire que la touche de verrouillage du pavé numérique me rend parfois chèvre…

Autant dire que c’est très fluide, que Bouletbil a fait un magnifique travail pour empaqueter Gnome 3.

Que demander de plus ? Peut-être des versions intermédiaires en 64 bits ? 😉

En tout cas, la version 1.5 de la Frugalware Linux – prévue pour le 15 août prochain – sera un grand cru.

Gwibber : vers /dev/null en dehors d’Ubuntu ?

Il y a déjà pas mal de temps, j’avais écrit un article gueulante comme quoi les codeurs de Gwibber ne prenait peu ou pas en compte les distributions linux en dehors d’Ubuntu.

La version 3.0.0.x de Gwibber semble – une nouvelle fois ? – appuyer le problème soulevé. Depuis environ deux semaines, il est impossible pour les utilisateurs d’Archlinux – et de Frugalware Linux merci à Devil505 de m’avoir confirmer cela – de lancer et d’utiliser Gwibber 3.0.0.x, comme je l’avais précisé dans un article sur le désamour de Gwibber 3.0.0.x et Gnome 3. Ou encore sur Fedora 15 – encore en développement, qui propose une version 2.91.92 de Gwibber… Etonnant, non ? 😉

fedora15 et gwibber 2.91.92 !

Un bug a été ouvert, avec un message d’erreur – qui je pense est – explicite dans le fichier gwui.py (gwibber User Interface ?), et rien n’a bougé. A croire que le rapport de bug est ignoré.

/usr/lib/python2.7/site-packages/gwibber/gwui.py:753: GtkWarning: IA__gtk_range_set_range: assertion `min < max' failed self.scrollbar.set_range(0, len(self.messages) - 1)

Et ce qui est marrant, c'est de lancer gwibber-service avant gwibber lui-même. La première ligne de sortie en terminal est intéressante...

[fred@fredo-arch ~]$ gwibber-service &
[1] 1459
[fred@fredo-arch ~]$ ERROR:root:Could not find any typelib for Unity
ERROR:root:Could not find any typelib for Dbusmenu
Loading plugin Digg version 1.0
Loading plugin Buzz version 1.0
Loading plugin Qaiku version 1.0
Loading plugin FriendFeed version 0.1
Loading plugin Twitter version 1.0
Loading plugin Identi.ca version 1.1
Loading plugin Foursquare version 1.0
Loading plugin Ping.fm version 0.1
Loading plugin Flickr version 1.0
Loading plugin StatusNet version 1.1
Loading plugin Facebook version 1.1
Loading plugin Digg version 1.0
Loading plugin Buzz version 1.0
Loading plugin Qaiku version 1.0
Loading plugin FriendFeed version 0.1
Loading plugin Twitter version 1.0
Loading plugin Identi.ca version 1.1
Loading plugin Foursquare version 1.0
Loading plugin Ping.fm version 0.1
Loading plugin Flickr version 1.0
Loading plugin StatusNet version 1.1
Loading plugin Facebook version 1.1

Oui, vous avez bien lu, Unity, l'interface que Canonical veut "imposer" à la place de Gnome-Shell, et qui ne fonctionne qu'avec Gnome 2.32.xx, étant donné que Canonical ne prendra Gnome 3 que pour la version 11.10 d'Ubuntu.

Je sais très bien que je vais voir arriver certaines personnes qui me casseront du sucre sur le dos car j'ai osé dire du mal d'Ubuntu et de la politique de Canonical. Mais j'ai l'habitude. D'ailleurs, si Gwibber était codé de manière indépendante, il fonctionnerait aussi avec Gnome 3.

Pour moi, la réponse est désormais Hotot (où il manque la ligne de temps commune mais qui FONCTIONNE !), et je dis adieu - définitivement ? - à Gwibber.

En vrac’ rapide et libre :)

C’est en écoutant sur ma platine vinyl « Heaven and Hell » de Vangelis – oui, je suis un vieux c**, qui aime le son chaud du vinyl – que je rédige ce petit billet hebdomadaire.

4,5 GiO pour installer Ubuntu 11.04 !

Et c’est tout pour aujourd’hui 🙂

Gwibber 3.0 et Gnome 3.0 : le grand désamour ? (uniquement sur Archlinux ?)

Gwibber a toujours été un logiciel sensible voire ennuyeux à faire fonctionner. Ayant rencontré un bug des plus ennuyeux sous Gnome 3, et l’ayant rapporté (pas de boite de saisie sous gnome 3), et me basant sur l’excellent travail effectué par Weedfast pour proposer un PKGBUILD fonctionnel j’ai voulu vérifier une idée.

Et si Gwibber ne fonctionnait pas avec Gnome 3.0 tout simplement ?

J’ai donc lancé une machine virtuelle avec une archlinux et Gnome 2.32 et le PKGBUILD ci-dessus. Tout fonctionne, le bug de la boite de saisie inutilisable disparait, la preuve en vidéo :

Et puis, j’ai recommencé, mais en installant Gnome 3.0 sur la même machine virtuelle :

Et avec le même PKGBUILD, tout explose en vol…

J’avoue que je suis en train de vérifier avec une Frugalware current. Mais je pense que Devil505 pourra me confirmer si ce bug est uniquement présent sur Archlinux 😀

En vrac’ rapide plus ou moins libre.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine.

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end !

Tiens, Gnome 3 est disponible sur archlinux…

Ou presque, car il faut utiliser le dépot gnome-unstable. Pour le moment, c’est encore un peu « brut de décoffrage », car le chargement demande bien une vingtaine de secondes entre la saisie du mot de passe dans GDM avant que Gnome-Shell ne soit lancé.

gnome 3 sous Archlinux 64 bits

Bon, l’interface est complètement différente. Gnome-Tweak-Tool est un outil indispensable pour rendre l’ensemble moins austère. Je pense que si dans une semaine je ne m’y suis pas habitué, je mettrais à la place Xfce 4.8.x. Enfin, on verra 🙂

Gnome 3 : un passage assez « hardu » à la nouvelle generation de Gnome.

Sachant que Gnome 3.0.0 est prévu pour dans quelques jours, j’ai décidé de sauter le pas et d’installer Gnome 3. Cela a été assez hardu, car j’ai du m’y reprendre à deux fois pour y arriver, la première n’étant pas correcte. Je ne relate que la seconde 😀

Sous Gnome 2.32.1, j’ai rajouté des raccourcis personnalisés dans la barre de menu. J’ai donc lancé alacarte pour rajouter les dits raccourcis dans les menus correspondants.

Ensuite, j’ai « tué » le processus gdm qui se lance automatiquement au démarrage, en utilisant :


sudo /etc/rc.d/gdm stop

Ce qui m’a fait basculé en console root.

J’ai ensuite modifié le /etc/pacman.conf pour activer le dépot gnome-unstable. Il m’a suffit de rajouter :


[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

au sommet des dépots.

Cependant, et pour éviter un bon paquet d’erreurs liés à l’absence de l’outil gtk-update-icon-cache, j’ai viré gnome 2. Les réglages étant conservés, ce n’est qu’une demi-perte 😉


yaourt -Rcs gnome gnome-extra

Puis, j’ai installé, en suivant les recommandations du wiki, gnome3 et ses extras.


yaourt -S gnome --ignore gnome-themes,gnome2-user-docs

J’ai ensuite relancé networkmanager, puis gdm pour avoir accès à gnome3 de manière propre.


/etc/rc.d/networkmanager restart
/etc/rc.d/gdm start

Et après un premier démarrage un peu long, j’ai eu droit au controversé gnome-shell.

Coté interface, on sent l’influence de MacOS-X, ne serait-ce que pour l’apparition des dialogues pour enregistrer un fichier.

Une sorte de dock est disponible à gauche, qui permet de stocker les logiciels qu’on utilise fréquemment. A droite, les espaces de travail s’active / se désactive à volonté.

L’ensemble est très fluide. Plus besoin de compiz pour avoir quelques effets sympathique. J’utilise encore le pilote propriétaire nvidia, car je n’ai pas un bon support de la 3D avec nouveau 🙁

Le seul hic, c’est que j’ai du abandonner gwibber pour le moment. Ce dernier ne voulant pas fonctionner avec gnome 3 🙁

Il ne reste qu’un « petit bug » qui lance un gnome-terminal en modèle réduit, qui sera apparemment corrigé dans la prochaine version de gtk3, du moins si on en croit le mainteneur de gnome 3 sur Archlinux.

En tout cas, cela complète la très bonne impression que j’avais eu au premier abord de gnome 3

Et pour avoir une petite liste de trucs pratiques (merci à Devil505) :

https://live.gnome.org/GnomeShell/CheatSheet

Et pour finir, une vidéo un peu artisanale pour montrer un peu gnome-shell en action :

Ok, cela aurait mérité mieux, mais je débute avec cet environnement 😉

Ubumonkey : où comment faire croire qu’un enrobage de webkit donne un nouveau navigateur.

J’ai lu sur le blog de Clapico l’annonce d’un nouveau navigateur, Ubumonkey, codé en RealBasic. Outre le fait que RealBasic soit tout sauf un langage de programmation libre, j’ai eu un doute.

Car je ne connais pas 36 moteurs de rendu fonctionnant aussi bien avec Windows, que MacOS-X et Linux : deux libres (webkit et gecko) et un non-libre (presto)

J’ai donc installé une machine virtuelle contenant une ubuntu 10.10 32 bits, avec les mises à jour, puis j’ai récupéré le paquet .deb qui va bien.

100% à Acid3 ?

Pour éliminer un enrobage de gecko, j’ai lancé le test acid3. Un résultat parfait (100/100) me fait donc éliminer gecko. Reste Presto et Webkit.

Je suis donc allé sur le site de la CNIL, puis en cliquant sur le lien « vos traces », j’ai lancé le test pour identifier le moteur utilisé… Et la réponse me confirme mon soupçon : Safari, en clair le moteur webkit.

Webkit inside !

Donc, je viens à me poser une simple question : peut-on considérer qu’un enrobage d’un moteur de rendu est un nouveau navigateur à part entière ? Surtout que la page officielle du site est muette sur ce point…

Et question subsidiaire : peut-on utiliser un logiciel non-libre comme RealBasic pour écrire un logiciel sous GPL v3 ?

 

 

Vers une unification des interfaces des navigateurs internet ?

Avec la sortie de Mozilla Firefox 4 (14 mois après Mozilla Firefox 3.6), une tendance lourde des navigateurs sur leur présentation semble être en train de s’imposer. Un allègement maximal de l’interface.

Cette tendance a été lancée par Google et son navigateur maison basé sur Webkit et le projet Chromium.

J’ai décidé de faire des captures d’écran de l’interface de Mozilla Firefox 4.0, Chromium 10, Midori (le navigateur par défaut de Xfce) et d’Opera 11, car je prends uniquement en compte les navigateurs existant sur les unix libres et non libres – dont MacOS-X est un représentant – et MS Windows. Ok, Midori n’existe pas pour MS Windows 😀

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé un environnement virtuel, pour installer une ArchLinux 64 bitsXfce 4.8.1, avec Mozilla Firefox 4.0, Midori 0.3.3, Chromium 10 et Opera (ou presque pour ce dernier).

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