Les OS 64 bits grand publics répandus : une réalité proche ?

Il y a plus de 3 ans, j’avais rédigé un article, concernant la longue survie des OS 32 bits alors que les processeurs 64 bits existaient depuis plus de 5 ans à l’époque. Cela ne concerne vraiment que l’OS de Redmond, majoritaire en part de marchés car prévendu avec les ordinateurs, bien que cela soit pas franchement des plus légal, dixit certains jugements

Les OS libres (Linux et BSD), sans oublier l’OS à la pomme sont depuis maintenant au moins deux ans passés au 64 bits pour l’ensemble des logiciels, même si j’ai utilisé pour la première fois un linux 64 bits en… février 2007… Même si c’était encore assez artisanal à l’époque…

La raison pour laquelle je reparle de cet article ? Simplement qu’en feuilletant les prospectus des hypermarchés de ma région, le rayon informatique, c’est majoritairement des machines équipées de 4 à 6 Go de mémoire vive, même pour les portables… Seule exception notable : les netbooks qui sont équipés au mieux de 2 Go de mémoire vive pour un prix parfois inférieure de 50 à 100 € d’un portable classique.

Dans cet article vieux de trois ans, parmi les freins, je citais :

absences de pilotes pour certains matériels
certains logiciels non libres (greffon flash) répondent encore aux abonnés absents
plus gourmand que les anciennes générations

Une partie du problème a été résolue. En effet, Adobe propope son greffon flash en version… 64 bits aussi bien pour linux que pour MS-Windows.

Coté navigateurs ? Même s’il est toujours possible d’utiliser une version 32 bits sur un OS en 64 bits, apparemment seul Internet Explorer existe en 64 bits pour Windows.

Décidément, l’OS grand public le plus répandu n’a pas de chance avec les logiciels 64 bits 😉

En 3 ans, des progrès ont été faits. Maintenant, il ne manque plus que des versions 64 bits des navigateurs principaux en dehors d’Internet Explorer pour que la situation bouge vraiment.

PearOS 3.0 : une poire un peu trop verte ?

En septembre dernier, j’avais parlé de la version 1.5 de PearOS, dénommé Cheetah, comme jadis un certain MacOS-X 10.0 🙂

Avec PearOS 3.0, on va carrément plus loin, en reprenant le nom de code de la version 10.3 de MacOS-X… Panther 😉 Pour les personnes se souvenant de l’informatique du début des années 2000, en octobre 2003, la 4ième version majeure de MacOS-X sort. Elle fit fonctionner la première génération de MacMini, dont j’ai été possesseur entre 2004 et 2005.

C’est donc l’esprit curieux que j’ai été téléchargé la version 3.0 de PearOS, sur son site officiel. Bien qu’il existe désormais 2 versions 32 et 64 bits, j’ai récupéré la 64 bits car je suis un adepte des distributions linux proposant cette architecture 😉

Et j’ai lancé ma machine virtuelle habituelle : 32 GiO de disque virtuel, 2 GiO de mémoire vive, le tout en utilisant un processeur 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom pear-os-linux-panther-v3.0-x64.iso -boot order=cd &

Voici donc deux captures d’écran en mode liveCD. Et à moins que je sois complètement aveugle, je n’ai pas trouvé de lien pour lancer l’installation depuis l’image en version Live. Qu’à cela ne tienne, j’ai lancé l’installateur directement en redémarrant la machine virtuelle 😉

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Semplice 2.0rc1 : quand Debian GNU/Linux Sid rencontre Openbox…

Pour les distributions basées sur Debian GNU/Linux Sid, la plus célèbre, c’est Ubuntu et sa floppée de dérivée. Arrive ensuite Aptosid (qui propose une version Xfce et KDE). Et si on veut une distribution basée sur Debian GNU/Linux Sid et Openbox, il existe Semplice. Sa version 2.0rc1 est sortie récemment.

Voyons ce qu’elle a dans le ventre en utilisant le bon vieil environnement de test avec qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom semplice64_2.0rc_190.0.iso -boot order=cd &

Pour gagner du temps, j’ai lancé la version liveCD, puis cfdisk en terminal adaministrateur pour définir directement les partitions à utiliser. L’outil d’administration de disque permet aussi d’agir en méthode graphique si on préfère cette option.

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Bilan de 2011 pour Archlinux.

L’année 2011 est bientôt finie, et comme pour d’autres distributions, cette année aura été riche en évènement. Et c’est aussi un article clin d’oeil au diablotin, célèbre mainteneur de la distribution Frugalware Linux qui est une de mes distributions chouchoute 🙂

Le plus important, c’est la sortie de plusieurs ISO d’installation non officielles et une ISO officielle très attendue, en août dernier.

Il faut dire l’ISO précédente datait de plus d’an, de mai 2010. Et vu l’évolution rapide du projet, autant dire que cela faisait une petite éternité.

Coté grand évènement, c’est l’arrivée sur le dépot testing – et l’année prochaine sur la version stable – d’un pacman qui gère les signatures de paquets.

Et parmi les autres évolutions de 2011 ? La gestion automatisée des modules ainsi qu’une gestion différente de leur mise sur liste noire, est celle qui me vient à l’esprit.

Ce qui m’a fait aussi plaisir, c’est la transition sans encombre vers le noyau linux 3.0, ou encore la possibilité de voir arriver la nouvelle génération de Gnome, génération décriée à cause de son ergonomie complètement différente par rapport à la génération précédente qui avait vu le jour en 2002.

Ce qui a marqué l’année, c’est aussi la popularité croissante d’Archlinux. Et même si ces statistiques ne valent pas grand chose, sur les 12 derniers mois, Archlinux est à la 6ième place du top de pages vues quotidiennement sur Distrowatch, contre 9ième un an plus tôt.

D’ailleurs, le nombre de distributions dérivées d’Archlinux ne cesse de croitre (liste non exhaustive), même si on est loin de ce qui se passe avec Ubuntu…

Espérons que 2012 soit une grande année pour les distributions rolling release, aussi bien pour ArchLinux adorée que pour ma chouchoute, la Frugalware Linux.

CTK Arch : une « méta-distribution » basée sur Archlinux.

Etant dans une période : « J’ai envie d’essayer toutes les distributions qui proposent Openbox », je me suis dit que j’allais voir ce que donnait CTK Arch.

Dixit son site officiel, c’est, je cite :

CTKArch est une préconfiguration minimaliste d’Arch Linux (pas une distribution), qui inclut une sélection minutieuse d’applications et vise le support matériel le plus complet possible, en utilisant exclusivement des logiciels libres.
[…]
Une fois installé, il devient une installation Arch Linux classique, avec applications de navigation web, e-mail, chat, FTP, gestion de fichiers & archivage, bureautique, visualisation & édition d’image, vidéo et son, et gravure : comme si vous aviez passé votre journée à les choisir.

Miam. Assez intéressant. Et comme ArchLinux est en évolution constante, on peut prendre une image ISO un peu vieille, la version 0.7 datant d’avril 2011. Bon, je sens que la mise à jour va pas être triste 😀

J’ai donc en bon tipiak, selon les critères de l’industrie des moines copistes de galettes plastifiés, récupéré l’ISO via bittorrent. (Oui, je sais, j’ai copié-collé cette phrase, sur l’article concernant la CrunchBang Linux, mais je l’aime bien cette petite phrase).

Et comme d’habitude, l’environnement qemu-kvm que j’aime a été construit.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-ctk.img 32G
Formatting ‘disk-ctk.img’, fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-ctk.img -cdrom ctkarchlive-0.7-x64.iso -boot order=cd &

Au démarrage, on peut choisir soit l’anglais, soit le français. Et après un chargement rapide, on a un très beau fond d’écran avec une barre en bas de l’écran rétractile. On sent que l’ensemble est vraiment léger.

L’installateur se lance simplement, et comme il est en français, c’est encore plus simple à utiliser.

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ArchBang : un clin d’oeil – décevant – à la CrunchBang Linux.

J’ai parlé dans un billet précédent de la CrunchBang Linux. J’ai eu envie par la suite de voir son pendant en version ArchLinux, j’ai nommé ArchBang.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version 2011.11, que j’ai utilisé dans un environnement qemu-kvm classique.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-ab.img 32GFormatting 'disk-ab.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-ab.img -cdrom archbang-2011.11-x86_64.iso -boot order=cd &

L’écran de démarrage est très beau, ce qui ne gâche pas le plaisir.

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CrunchBang Linux : quand le duo Debian GNU/Linux et OpenBox est crousti-explosif ;)

J’ai entendu dire pas mal de bien de la CrunchBang de la part de la personne qui s’occupe du site de la communauté francophone de la distribution, j’ai nommé DarthWound. Crunchbang, dans sa version courante, c’est une base de Debian GNU/Linux Squeeze (la version stable au moment où je rédige cet article) avec Openbox.

J’ai donc en bon tipiak, selon les critères de l’industrie des moines copistes de galettes plastifiés, récupéré l’ISO via bittorrent.

Et j’ai créé un environnement de test avec Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-cb.img 32G
Formatting 'disk-cb.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-cb.img -cdrom crunchbang-10-20111125-amd64.iso -boot order=cd &

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KahelOS 111111 : le retour, pas vraiment gagnant.

J’ai pu voir sur Distrowatch que la distribution KahelOS, basée sur Archlinux était de retour.

J’ai donc récupéré l’ISO qui est un liveCD à l’image de ce que propose Chakra Linux. Cependant, pour cette version, pas d’ISO en 64 bits. L’image est assez lourde, elle pèse 2,6 Go.

J’ai donc créé mon environnement de virtualisation habituelle, et j’ai lancé l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom KahelOS-LiveCDdesktop-111111-i686.iso -boot order=cd &

Gnome-Shell ne démarre pas, ce qui est logique. J’ai voulu voir le support des autres langues que l’anglais, c’est pas vraiment fameux. Malgré tout, je lance l’installateur, proposé par l’écran de démarrage.

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Haïku : où en est le clone libre de BeOS ?

Ayant lu un article sur OSNews concernant Haïku, j’ai eu envie de voir où en était le clone libre de BeOS.

J’ai récupéré une image de développement récente, la révision 43413, que j’ai fait décompacter.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ tar xvfJ haiku_unsupported-nightly-hrev43413-x86gcc2hybrid-cd.tar.xz
haiku-nightly.iso
ReadMe.txt

J’ai ensuite créé l’environnement d’émulation classique avec mon exemplaire compilé maison de qemu-kvm 1.0.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom haiku-nightly.iso -boot order=cd &

Et le lancement est ultra rapide. 15 secondes avant d’avoir l’écran d’accueil ? Et en comptant très large 😉

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Une semaine sous Fedora Linux 16 – jour 1 : l’installation :)

J’ai décidé cette semaine de faire passer mon ordinateur portable Acer 5520 (gonflé à 3 Go de mémoire vive et au disque dur remplacé) sous la dernière née de la communauté Fedora, la Fedora Linux 16 à la place de mon Archlinux testing.

Après avoir créé – tant bien que mal – une clé USB avec l’image ISO de la Fedora Linux 16 live 64 bits (merci au paquet AUR liveusb-creator-git), j’ai démarré la machine. Cependant – et cela doit être du à la présence d’un vieux circuit nVidia (le nVidia GeForce 7000M), j’ai du rajouté l’option nouveau.modeset=0 aux options de démarrage sinon j’avais un affichage inutilisable.

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