Nous sommes en 1992, et les belles années de l’Amstrad CPC sont derrière lui. Depuis le début des années 1990, c’est un ordinateur en fin de vie commerciale. Les éditeurs laissent petit à petit tomber l’ordinateur de lord Sugar.
Il faut dire que les 16 bits qui sont arrivés au milieu des années 1980 sont largement plus puissants. Cependant, cela n’a pas empêché Lankhor de continuer à proposer des jeux d’aventures, comme le trio « La secte noire », « Mokowe » et « La crypte des maudits » comme je l’ai évoqué dans un billet de mai 2020.
Après la démo technique… pardon le jeu avancé « Fugitif », que j’ai évoqué en juillet 2021, Lankhor sortira deux derniers jeux, « Infernal House » (1991) et sa suite « Silva » (1992). Des jeux d’aventures en mode 0 (donc en 320×200 et en 16 couleurs), avec une bande son où le circuit sonore donne tout ce qu’il a dans les tripes.
Même si cette fonctionnalité n’a été vraiment utilisable qu’à compter de MS-Windows 98 – quoique l’écran bleu de la mort en direct sur CNN, on ne s’en lasse pas ! – c’est avec MS-Windows 95 que cette fonctionnalité bien pratique sur le papier est arrivée. Elle ne s’est démocratisée réellement qu’avec le support de l’USB pour les périphériques.
De nos jours brancher un périphérique en USB, c’est du classique… Mais c’était révolutionnaire pour le monde du PC en 1995. Et pourquoi ai-je dit que Microsoft insistait lourdement ? C’est simplement que par deux fois lors du processus d’installation – que l’on finissait par connaître par coeur, étant donné les réinstallations régulières du bousin – le plug’n’play était mis en avant.
Pour les amateurs et amatrices de nouveautés dans le monde des distributions GNU/Linux, je demande la pré-alpha0 du projet SerpentOS, mené par le papa du projet Solus, j’ai nommé Ikey Doherty.
Dans la série « La distribution GNU/Linux immuable de la semaine », je demande la Bazzite : un base Fedora Atomic orientée jeux.
Dans la série « Les jeux vidéos, c’est ultra violent », je demande Splatch! pour le Commodore 64. Un clone de Boulder Dash, sauf qu’ici on joue le rôle d’un lapin qui doit récolter des carottes.
Toujours sur le Commodore 64, un jeu de stratégie temps réel dans un monde post-apocalyptique, j’ai nommé « Mineshaft Gap ».
Minuscule en vrac’ en ce dernier mercredi de juillet 2024.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Dans la série « des distributions qui sont réellement utiles », je demande la dernière révision en date de la Emmabuntüs DE, la 5 v1.02. Plus d’infos sur les notes de publication.
La DGLFI de la semaine. Une distribution légère basée sur la AntiX. C’est la SleeperOS. Autant rester avec la base utilisée.
Il y a des périodes noires pour les projets libres. L’été en est une. Après la mort de Funtoo, au tour de l’excellent installateur Archlinux Craftsman de nous quitter. Et merdre !
…dans le petit monde des distributions GNU/Linux ? J’ai déjà appelé plusieurs fois sur mon humble blog à une rationalisation du nombre de distributions GNU/Linux disponibles. Au 27 juillet 2024, l’index de Distrowatch qui permet d’avoir un aperçu du monde des distributions GNU/Linux affiche ceci, regroupant plus de 23 ans de compilations de statistiques :
Nombre de distributions dans la base de données : 962
Nombre de distribution actives dans la base de données : 271
Nombre de distributions dormantes : 49
Nombre de distributions abandonnées : 642
Nombre de distributions sur la liste d’attente : 158
Nombre de distributions attendant une évaluation : 50
Outre le fait qu’il n’y a plus que 28,17% des distributions indexées par Distrowatch encore en vie, on peut voir que c’est un monde cruel. C’est sans compter sur les projets jamais indexés et qui sont morts dans la plus totale indifférence.
Toutes les bonnes choses ont une fin. J’ai décidé de mettre fin au projet Funtoo Linux. Funtoo a commencé comme une philosophie pour créer une communauté amusante de contributeurs construisant quelque chose de grand ensemble. Pour moi, ce n’est plus pour moi, ce n’est plus le cas et j’ai besoin de passer à autre chose.
Il n’y a pas de BDFL pour me succéder pour Funtoo et je n’ai pas envie d’essayer d’en trouver un, ni de confier le projet à quelqu’un d’autre.
Vous pouvez vous attendre à ce que le projet se termine jusqu’au mois d’août. Si vous avez un conteneur Funtoo, il continuera à être en ligne jusqu’à la fin du mois d’août afin que vous ayez le temps de trouver une autre solution d’hébergement si vous en avez besoin.
Deux possibilités vont s’ouvrir. Soit – et comme le permet les canons du libre – des développeurs du projet vont effectuer un fork pour continuer de faire vivre le projet, soit on va se retrouver avec un sacré paquets de tutoriaux écrits ou vidéos pour migrer – si cela est possible – d’une Funtoo Linux vers un Gentoo Linux.
Je penche personnellement pour la première hypothèse et tant pis pour la rationalisation qui aurait permis de concentrer plus d’énergie sur des projets parfois en manque de bras.
Mais c’est la vie dans le monde du logiciel libre, après tout ! Et mon humble blog n’a pas assez de force de frappe médiatique pour influencer quoi que ce soit ici. Je garde le ministère de la parole, et c’est déjà mieux que rien !
…C’était pas la joie. Activité principalement anglophone, 95% des jeux vidéos, quelle que soit la plateforme concernée, c’était en anglais et c’est ainsi que nombre de personnes de ma génération (la génération X) ont eu un premier contact avec l’anglais.
Cependant, la traduction était faite à la truelle et à la va-vite en se disant que les enfants – qui étaient les cibles primaires des dits jeux – ne les finiraient pas en mettant une difficulté monstrueuse.
Un peu à l’image des jeux espagnols sur l’Amstrad CPC. Qui a fini « Game Over » de Dynamic Software à l’époque ? Je dois dire que je n’ai jamais vu plus que la moitié de la première partie.
Bref, les éditeurs comptaient sur la dite difficulté pour se rassurer sur le fait que personne ou presque ne verrait la fin. Ce qui leur permettait de prendre quelques facilités avec la traduction.
Un exemple, c’est le jeu « Le voyageur du temps » sur le Commodore 64 publié par Radar Soft à l’origine avant d’être adapté pour le public francophone par Micro Application. On a droit à un « éclaire torche » au lieu d’un plus logique « allume torche »… Faut pas chercher à comprendre !
Mais le mieux est de voir la solution complète du jeu que j’avais traduit sur la fiche CASA en parlant de la solution anglophone. Et je peux vous dire que cela a été une longue et douloureuse épreuve, surtout quand la traduction française n’avait rien à voir ou presque avec la version anglaise.
Bon, depuis la loi Toubon de 1994, il faut proposer au minimum un manuel en français si le jeu ne ne peut pas l’être. Même Doom 2 avec une traduction française partielle… Si ça existe… La preuve en vidéo !
Bon des progrès ont été faits depuis les années 1980, mais vu le point de départ, ce n’était pas trop dur pour obtenir des améliorations.
Micro Application est surtout connu pour ses livres de vulgarisation de certains logiciels ou encore en tant que fournisseur de logiciels clonant les grands titres commerciaux.
Mais dans les années 1980, Micro Application donnait dans le jeu d’aventure textuel pour les Commodore 64 et autres Amstrad CPC. Deux titres me viennent à l’esprit à savoir « La pierre magique » et « Le voyageur du temps », tout deux publiés par Radar Soft avant une traduction à la truelle par Micro Application.
Mais le mieux est de vous les présenter en action.
Vous avez noté que la musique d’introduction des deux jeux est strictement la même. Côté graphisme, « Le voyageur du temps » s’en tire un peu mieux. Mais on est vraiment dans la traduction faite à la truelle par moment. J’en sais quelque chose, j’ai traduit les solutions pour donner une version française et par moment, je me suis bien arraché les cheveux par poignées entières pour savoir comment traduire tel ordre.
Évidemment, il y avait le fait que les jeux d’aventures textuels étaient principalement anglophone, surtout sur le Commodore 64. Une offre en français, bien des années avant la loi Toubon de 1994 ne demande une traduction des contenus anglais, allemand, espagnol, italien (et bien d’autres) dans les logiciels et dans bien d’autres domaines. Punaise, ça ne me rajeunit pas cette évocation !
Minuscule en vrac’ en ce quatrième mercredi de juillet 2024.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Pour les personnes qui ne jurent que par les rolling releases, la OpenMandriva Rome 24.07 est officiellement disponible.
Dans le petit monde des distributions basées sur Fedora, je demande la Nobara Project 40 qui reprend une Fedora 40 à jour avec son Nobara Package Manager qui rend inutile Gnome Logiciels ou encore Discover.
Il y a de l’eau dans le gaz dans le monde de (Open)SuSE. Seb a consacré deux articles concernant ce sujet sur son blog. Un premier pour résumer la situation, un deuxième pour donner son point de vue.
Microsoft, toujours à l’écoute de la dernière tendance pour lui faire gagner de nouvelles parts de marché décida de se lancer dans les jeux en ligne, des jeux bien plus pacifiques que des FPS comme Quake 3 Arena et Unreal Tournament 99.
Il les introduisit avec une des versions les moins aimées de MS-Windows, j’ai nommé Millenium. Oui, il n’y avait pas que la restauration système côté nouveautés, dont j’ai parlé en juillet 2018.
Pour vous montrer les dits jeux – même s’il est techniquement impossible de les lancer de nos jours, les serveurs nécessaires ayant dû être recyclé depuis une petite éternité – j’ai installé dans Pcem deux MS-Windows : 98Se et Millenium.
Vous avez pu le voir, les ajouts en question ne sont plus trop fonctionnel même si MSN Games (le nouveau nom de Zone.com) est toujours disponible. En tout cas, c’était un coup d’essai pas franchement audacieux, mais de nos jours, jouer en ligne est devenu si courant que ce premier effort sorti il y a près de 25 ans – au moment où j’enregistre cette vidéo – était quand même notable.