Les jeux rétro-ludique, supérieurs sur bien des points aux jeux vidéo modernes ?

Je sais ici que certaines personnes vont froncer les sourcils en se demandant si je n’ai pas abusé de substances plus ou moins illicites. En quoi des jeux sortis dans les années 1980-1990 ou beaucoup plus récemment comme le port de « Sonic the Hedgehog » – version Sega Master System – sur Commodore 64 avec une extension mémoire de 256 Ko, ou encore l’excellent clone de Zelda (avec des combats à la Final Fantasy), j’ai nommé « Briley Witch Chronicles » (transférable sur le format Easy Flash 3) sont supérieurs à un jeu sorti sur les dernières consoles à la mode ou le dernier PC de la mort qui tue ?

Je pourrais aussi citer les scènes Atari 8 bits avec le port de « Prince Of Persia », Amstrad CPC avec un port réussi de Puzzle Bobble.

Il est vrai que je cite le haut du panier et que toutes les productions ne sont pas aussi avancées. Ce genre de jeux ont un avantage : fonctionner soit sur un émulateur, soit sur le vrai matériel modulo quelques extensions par moment. Pour les jeux tournant sous MS-DOS, rien ne vaut – si on a pas un vieux PC sous la main – l’excellent Dosbox-X dont la version 0.83.22 qui sera – ou aura été – celle de février 2022 apporte le support du Pentium 3 !

La preuve en image.

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Ah, les joies du SD2IEC sur les Commodore 64…

Dans un article du 16 décembre consacré au C64 Maxi, je terminais ainsi :

Ce sera le dernier billet consacré au Commodore 64 durant quelques jours, le temps de recevoir mon sd2iec et ne plus me limiter à saisir des listings en Basic sans rien pour les stocker !

Cet après-midi, en allant vérifier mon courrier, je suis tombé sur une grande enveloppe avec à l’intérieur un SD2IEC fabriqué par Faszination, il était fourni avec une minuscule carte SD de 16 Mo.

Après avoir déballé l’ensemble, monté les pieds sur le PCB, j’ai galéré durant 15 bonnes minutes avant de m’apercevoir qu’il y avait un interrupteur marche-arrêt à côté de ceux qui permettent de définir le numéro du lecteur de disquettes. J’avais pourtant lu la documentation, mais ce point précis me crevait les yeux…

Après avoir transférer le contenu de la carte SD de 16 Mo vers une de 4 Go (apparemment la taille maximale gérée), mais avec des images disquettes de 170 Ko (soit de quoi stocker plus de 24600 images disquettes, de quoi voir venir !), j’ai enfin pu lancer certains jeux… Et apprécier la lenteur légendaire du port série de connexion vers les lecteurs de disquettes.

Je dois dire que la première fois que j’ai vu un de mes jeux chouchous démarrer sur le vrai Commodore 64, j’étais content… Mis à part que la sortie composite sur le jeu donnait un résultat franchement dégueulasse. Je pense qu’un adaptateur composite vers HDMI règlera ce problème de sortie composite parfois limite. Sur la photo ci-après, c’est une version amélioré par rapport à la réalité 🙁

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Je suis tombé sur le popotin… Un port de Sonic The Hedgehog pour Commodore 64 existe !

Même si j’étais au courant depuis quelques jours, je dois dire que j’attendais de pouvoir récupérer l’image disquette du jeu pour voir si je ne rêvais pas tout éveillé.

Mais non. Il y a deux ans, le jeu Super Mario Bros était porté sur Commodore 64.

Il était normal de se demander si l’ennemi juré de Mario allait avoir droit à son adaptation sur Commodore 64. C’est désormais le cas.

En ce 19 décembre 2021, Sonic The Hedgehog est disponible pour Commodore 64 avec une extension mémoire (ou REU) de minimum 256 Ko.

Sur la page de téléchargement du jeu, on trouve des images disquettes (au format d64 et d81) prête à être utilisé sur les Commodore 64 Mini et Maxi. Si vous utilisez Vice, il faut activer dans la section cartouches des préférences un RAM Expansion Module de minimum 256 Ko.

Deux photos du jeu sur mon C64 Maxi :

Et un écran du premier niveau.

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« Tenebra », ou il est prouvé qu’il n’y a pas besoin de graphismes de la mort qui tue pour faire un titre prenant.

Je l’ai déjà dit plusieurs fois, j’adore la vitalité des scènes ludiques des ordinosaures (Atari, Amstrad CPC, Commodore ou Apple 8 bits). En me baladant sur Facebook – je sais, c’est mal d’y être ! – je suis tombé sur l’annonce de la sortie d’une démo d’un jeu mélangeant des ingrédients de Rogue-like (les donjons, torches et autres clés) et de l’action-réflexion.

Ce jeu s’appelle « Tenebra » et sa démo propose 8 niveaux à la difficulté croissante sachant que l’explorateur que l’on incarne a un gros point faible : il a peur du noir et refusera de se déplacer dans une zone non éclairée par sa torche.

Ajoutez à cela des passages qu’on ne peut emprunter que les mains vides, des objets qu’il faut faire chauffer – en sacrifiant une torche – pour ouvrir des portes verrouillées autrement et vous obtiendrez un casse-tête digne de ce nom.

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Dans le rétroludique, il n’y a pas que le prix du matériel qui est dingue…

…Il y a aussi le prix de certaines nouveautés. J’avais évoqué le prix du matériel explosant les limites du raisonnable dans un article de mai 2021. Mais revenons au logiciel.

Je veux bien que trouver des disquettes 3,5 pouces ou 5,25 pouces fiables est difficile. Prenons l’exemple du port du jeu « The Shadows of Sergoth » pour Amiga 1200 et plus puissant. Sa version physique est constituée de 3 disquettes, du manuel, d’un compas et d’un dé à 20 faces. Le prix demandé est de 39,99€. Vu le contenu, c’est justifiable.

Mais est-ce justifiable de demander 14,99€ (soit 37,48% du prix) pour une version numérique qui se résumera à un fichier pdf et 3 images disquette au format ADF ?

Ça me parait un peu cher, surtout pour du numérique pur. Je sais bien qu’il faut payer les développeurs et compagnie. Mais je trouve cela quand même onéreux. Au dela de 10€ / 10$ pour du numérique pur, c’est non merci et je vais voir ailleurs.

Dans le même domaine, il y a la version améliorée du jeu Planet X2 connu sous le nom de Planet X2.1. Sa version physique (proposée sur une cartouche, avec le manuel et la boite) coûte 40€. C’est aussi cher que la version physique de « The Shadows of Sergoth ».

Mais si on va sur la version numérique, on descend à seulement… 7,99€ !

Autant dire que c’est plus que raisonnable pour simplement des fichiers numériques.

Vous me direz que la plupart des jeux sont désormais immatériels et que trouver des titres à 45 voire 50 €, ce n’est pas difficile.

Cependant, j’ai connu l’époque des jeux en version physique, qui coutait 150 francs en disquettes pour mon Amstrad CPC au début des années 1990, soit avec l’inflation environ 35,50€ en 2021. Les jeux Atari ST / Amiga, c’était plutôt dans les 250 francs, donc 59,22€ en 2021.

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Les scènes rétroludiques ne cesseront jamais de m’étonner…

Mis à part les prix honteusement gonflés – que ce soit pour le matériel ou le logiciel d’époque – les differentes scènes rétroludique continuent d’envoyer du lourd, comme avec le très récent jeu typé Zelda sorti le 26 octobre et créé par Sarah Jane Avory.

C’est en suivant IndieRetroNews que je suis une nouvelle fois tombé sur le cul. Prince of Persia premier du nom a été porté sur Atari 8 bits. J’avais parlé de ce jeu développé à l’origine pour Apple II et dont le code source avait été publié en 2012 sur Github par Jordan Mechner.

Mais d’autres titres arrivent sur des ordinateurs qui sembleraient être incapables de gérer les dits jeux. Par exemple, un port de Puzzle Bobble pour Amstrad CPC par l’équipe de Crazy Piri.

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En vrac’ de fin de semaine

Minuscule en vrac’ en ce samedi d’octobre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Carline Van Roos alias Aythis lance un projet de musique électronique, Electra Lore avec un premier titre, « SKIN ».

Bon week-end 🙂