Je ne suis pas un grand fan du projet OpenMandriva qui – à mes yeux – est un parasitage du projet qui est le vrai héritier de la Mandriva Linux, j’ai nommé la Mageia.
La dernière fois que je parlais de la OpenMandriva, c’était en mai 2014, pour la sortie de la version 2014.0.
Je concluais l’article ainsi :
Ensuite, y a-t-il un quelconque intérêt à avoir deux distributions qui se battent pour continuer à faire vivre la Mandriva Linux ? Ne serait-il pas mieux de regrouper toutes les énergies sur une distribution unique et déjà bien implantée ? Je n’ai pas la réponse à la question, mais à chaque fois que je vois deux distributions aussi proche dans l’idée comme OpenMandriva Lx et Mageia, je me dis qu’il y a un léger problème quelque part.
Le projet OpenMandriva n’ayant sorti aucune version majeure en 2015, on pouvait penser qu’il allait finir aux abonnés absents, mais il faut se méfier de l’eau qui dort. En effet, sur les notes de publication de la OpenMandriva Lx 3.0rc1, on apprend que les paquets sont recompilés avec LLVM en lieu et place de gcc (pourquoi pas), que Plasma 5.6 remplace le vieillissant KDE SC 4.x, un noyau linux 4.6.4 et qu’il utilise Calamares (le projet développé par Manjaro Linux) pour installer la OpenMandriva sur le disque dur.
J’ai donc téléchargé l’ISO et vérifiée l’intégrité de celle-ci via le fichier sha1sum fourni. J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox pour faire mumuse avec la OpenMandriva.