Deux colis qui m’ont fait plaisir.

Aujourd’hui, en revenant du travail, j’ai eu le plaisir d’avoir du courrier interessant. Deux colis en provenance des Etats Unis d’Amérique.

Le premier, c’est le deuxième album d’Alessandro Cortini, alias SonoIo. Du nom de « Red », ce deuxième album est plus abouti que le premier, peut-être même un peu plus pop donc plus « écoutable » pour les oreilles habitués à la soupe actuelle.

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Le deuxième opus de Here[In] : au delà du rêve, du bon rock :)

Il y a une quinzaine de jours environ, j’ai reçu un courrier du guitariste du groupe bordelais Here[In]. J’avais parlé de leur premier opus il y a un peu plus d’un an.

Le guitariste me disait que leur nouvel album était disponible, via Fatal Object. Sachant que l’album était disponible au rayon indépendant de la Fnac de Bordeaux. J’ai profité de cet après-midi pour aller sur Bordeaux et prendre un des exemplaires de l’album « Overdream ».

Depuis le premier album, sorti en 2004 chez Mono-Emotional Records, la composition du groupe a changé : le batteur et la chanteuse ont changé, avec l’arrivée d’un deuxième guitariste.

Dès la première piste, « No Scream In Vain », on a du rock bien rentre-dedans, rythmé, entrainant. La deuxième piste est un peu moins intéressante, car elle sert d’amuse-gueule au morceau de choix de la première moitié de l’album : « Shalom ». Le roulement de la batterie du début du titre attire l’oreille et donne envie d’entendre la suite. Qui est excellente, car très rhythmée. Un piste un peu moins « bonne », « Box » suit.

« An Eerie Feeling » reproduit le schéma précédent. A croire que « Box » a été conçu pour être un amuse-gueule pour la suite. L’album n’est pas qu’en anglais. La piste « Pinche Insecto » est en espagnol. Et cela me fait tout drôle de réviser mon espagnol ainsi.

Les pistes suivantes sont assez bonnes. Avec un petit plus pour « Give A Horse Its Head ». Le titre éponyme est aussi très bon. Le dernier titre « Banale et pathétique » est tout sauf banal et pathétique.

Un bon opus pour Here[In]. Cela fait du bien d’avoir du rock qui change un peu de ce qu’on peut entendre à longueur de journée. L’album est en libre écoute sur Deezer.

Bonne écoute.

Il ne faut pas oublier que dans communiquer, il y a commu…

Avec ce clin d’oeil aux prouesses verbales d’un animateur de la Cinq (version Berlusconi), puis d’Antenne 2 dans les années 1990 avec l’émission « Que le meilleur gagne » – et qui anime un certain « Tout le monde veut prendre sa place » – on peut dire que les personnes ayant préparé les films de propagande promotion du label PUR (comme dans purin ?) n’ont retenu que la deuxième partie du mot…

Non seulement, les films ont été détournés, spécialement le plagiat d’un clip de 1987, d’une certaine Sabrina Salerno, « Boys ».

La copie :

L’original :

Non seulement, un faux site biographique de la dite Emma Leprince – qui sera bien dans le purin (c’est le cas de le dire) pour le suite de sa carrière en tant qu’enfant dans le cinéma – a été monté de toute pièce, sans oublier la page Fesse-Bouc – mais cela montre l’ambition des groupes de pression derrière la machine à spam coutant 12 millions d’euros (de quoi financer des emplois à la personne à foison, non ?) de castrer la culture et nous vendre de la bonne daube qui sent bon le compost en cours de préparation.

Hadopi, ou comment castrer la culture, avec des sites qui proposent des offres ridiculement chères, limitées, faussement indépendantes. Les majors s’appuyant sur un modèle obsolète n’ont pas encore compris la leçon et font dépenser des millions d’euros d’impots publics au lieu de se réformer.

La création existait avant les majors, elle existera toujours après. Et s’en portera mieux, car l’argent ira directement dans les poches des artistes et non une minuscule part suite à la signature de contrats léonins qui les dépouillent presque entièrement.

A propos, utilisez grooveshark, vous aurez toujours un meilleur choix que deezer qui est en train de se faire égorger.

Attention, vraie diva à l’oeuvre…

M’étant intéressé depuis peu au jazz, je découvre des chanteuses de Jazz qui envoie à la poubelle sans passer par la case recyclage des « hurleuses » actuelles, comme une certaine québécoise, ou une autre belge, les deux ayant participée à l’Eurovision en 1988 🙂

Après avoir découvert Ella Fitzgerald dans son excellent concert « Mack The Knife« , j’ai eu le souffle coupé – et parfois les larmes aux yeux – en écoutant le concert « testament » de Billie Holiday, « Lady In Satin ».

Enregistré quelques mois avant sa mort, ce concert est un bijou. Pour donner envie d’écouter le concert – par exemple sur une plateforme légale (quoique j’attends le vinyl de la collection d’Altaya) -, voici la première piste…

Bonne écoute.

Vrac’ons musicalement

Pour changer des vrac’s libre, voici donc un en vrac’ musical.

Bon, c’est tout pour ce dimanche, bonne semaine musicale.

Total Heaven : un disquaire indépendant sympa et pas cher sur Bordeaux.

J’ai profité d’être en période de congé pour aller faire un tour sur Bordeaux, histoire de fouiller et me trouver quelques vinyles pour compléter ma collection balbutiante.

Situé à deux pas de la Place de la Victoire, et à coté de l’université Victor Segalen, c’est un petit magasin à taille humaine, qui regorge de vinyles de tous les styles. C’était la première fois que j’entrais dans ce genre de magasin.

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Le retour des vinyles : effet de mode ou petite claque à l’obsolescence programmée ?

Arte a consacré un documentaire au vitriol – et largement justifié – sur l’obsolescence programmée. En commençant en parlant d’une ampoule qui brûle depuis 1901… D’ailleurs, on peut la voir sur l’internet sur le site des pompiers de Livermore et son ampoule mondialement célèbre. 109 ans au moment où j’écris ces quelques lignes.

Ploum parle dans un article de rendre obsolète l’obsolescence programmée.

Un phénomène qui est un peu anachronique en cette période de dématérialisation et de soupe commerciale à outrance (Justin Bieber dont les foules d’adolescentes en furie me font étrangement penser à une scène de 1964 à un aéroport JFK de New York avec un quatuor d’anglais, ou encore Stefani Joanne Angelina Germanotta et ses extravagances), c’est le retour en force des disques vinyles, que les moins de 20 ans n’ont pas connu : je parle des 33 et des 45 tours.

Par exemple : le dernier coffret de Jean-Louis Aubert, qui en version deluxe offre un double vinyle en plus du double CD.

Sans oublier qu’un nombre croissants d’artistes indépendants propose le trio : musique numérisée, CD et vinyle.

Trent Reznor propose tous les albums de sa propre marque sous plusieurs formats ; par exemple pour la bande son du film « The Social Network » : CD, blue-ray audio, format numérique ou double vinyle !

Idem pour Ilan Rubin de « The New Regime » qui en attendant la sortie de son deuxième album « Speak Through The White Noise », propose une version deluxe de son premier album : double cd + un 33 tours, DVD, un livret de 16 pages.

Et pour ne citer qu’un dernier groupe, RadioHead proposera une version deluxe de son dernier album avec deux maxi 45 tours

Ayant pu me procurer récemment quelques 33 tours pour pas grand chose, j’ai pris une version d’origine du cinquième album des Eagles, un certain « Hotel California ». Et malgré son age, le 33 tours est encore en très bon état, et offre ce son typiquement « chaud » des vyniles. Surtout, j’ai eu la chance d’avoir le coffret complet, avec la photo du groupe.

Pochette et coffret d'Hotel California

pochette verso d'Hotel California

En comparaison de la version CD de l’album, y a pas photo. Bon, l’encombrement est plus important, le vinyle demande un coup de chiffon antistatique avant la lecture, il faut bien viser avec la tête de lecture, mais la qualité du coffret vinyle est largement supérieure.

Si l’on m’avait dit il y a 5 ans que je me remettrais à la recherche de 33 tours, j’aurais rigolé gentiment. Mais j’avoue que ce son imparfait est une plongée dans une époque où on ne produisait pas que du potage de légumes moisis en matière de musique.

Il est vrai que le coté effet de mode « nostalgie » joue un peu, mais la qualité sonore, la possibilité de retrouver des albums qui ont bercé une enfance ou une adolescence en format original, la possibilité d’avoir des beaux coffrets, et non pas un coffret en platique moche et froid, cela fait du bien. 🙂

Analogic de Jade : du trip-hop comme je l’aime !

J’ai abordé rapidement dans le précédent article cet album. J’ai voulu lui consacré un article à part entière. C’est un groupe français qui a sorti cet album en 2008, et qui l’a mis à disposition en libre écoute sur sa page noomiz.

Je dois dire que j’ai eu le coup de coeur, et pourtant, je l’avoue, je suis ultra-difficile en matière de musique trip-hop.

Analogic de Jade, le dessus

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En vrac de chez en vrac’

Pour finir cette semaine, je fais un en vrac’ vraiment diversifié.

C’est tout pour aujourd’hui !