Depuis que j’ai découvert grâce à une ancienne collègue Dead Can Dance, j’ai toujours été intéressé par les chants traditionnels. Et après la découverte via un ami artiste peintre du groupe Blackmore’s Night qui mélange rock, folk, sonorités médiévales et renaissance, j’ai cherché à trouver des musiques qui mélangeraient toutes ses influences. Ou un maximum d’entre elles 😉
Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… Et parfois, on trouve l’aiguille. Cette aiguille, c’est le quatuor Dayazell qui a proposé son premier album éponyme en 2012.
Ce quatuor est composé de Isao Bredel (chant, nyckelharpa, tambour), Yann Voegel (flûtes à bec, ney, chalumeau, chant, bendir), Yann Righetti (cistre, oud, tambour, flûte, chant) et de Guilhem Puech (darbouka, tar, tambour, bendir, flute, chant)
Avec cet album, on fait un voyage dans le temps et dans l’espace.
Le premier titre « Sareri Hovin Mernem » est un chant arménien, et apporte des sonorités qui berce l’oreille sans la lasser.
Le deuxième titre « Tre Fontane » est un titre aux ambiances un peu plus médiévale européen et italienne. On reste en europe avec une reprise d’un chant espagnol du 13ième siècle « Madre de Deus », presque hypnotique.
On part ensuite en Mongolie avec un chant traditionnel « Dyngyldaj », qui apporte un peu d’exotisme à l’album. Et on revient au point de départ, l’Arménie avec Yes Siretzi.
L’album est très abordable, 5€ en numérique, et si on est fan de galettes plastifiés, un duo CD + DVD vidéo est disponible pour 12€, frais de ports compris.
Inutile de préciser que j’ai commandé le duo. J’ai eu un coup de coeur pour ce quatuor, et j’espère qu’ils auront une longue carrière.