Vendredi culturel, deuxième partie : « The New Earth » d’Aythis.

Aythis, c’est le nom du projet solo de la chanteuse du groupe Lethian Dreams dont j’avais déjà parlé à deux occasions, en mai 2014 puis en août 2014.

Carline Van Roos, en parallèle de sa participation au groupe de metal atmosphérique Lethian Dreams a une carrière solo. Elle a produit trois albums entre 2007 et 2011, dont seul le dernier est disponible sur le site officiel d’Aythis, à savoir « The New Earth ».

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« Aokigahara », le nouvel EP réussi d’Astolat.

Astolat, groupe de métal suédois nous propose en cette fin d’août 2014 un nouvel EP, « Aokigahara ». Après un excellent premier album, « The Faceless Mask » sorti en janvier 2013, voici donc le nouvel opus du groupe suédois.

Le titre éponyme commence par une intro acoustique, et les rythmiques métal avec du chant clair nous accueille rapidement, une piste assez entrainante.

La deuxième piste est un peu plus sombre, un peu « Black Sabbath » dans l’esprit, avec un introduction lourde, pesante. Le texte est parlé pour la plus grosse partie de la piste, et devient progressivement du chant.

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« Hangar » en concert à Biganos. Un bon petit concert de pop rock française en plein air.

Il est rare que j’aille à des concerts organisé par ma ville, mais comme j’aime bien la pop rock, et que ce concert était en accès gratuit, j’ai sauté sur l’occasion… Comme les moustiques d’ailleurs 🙁

Concert Hangar – Biganos – 29 août 2014

Le concert, proposé par Hangar, un groupe originaire du Nord Bassin, annoncé vers 21 h 00 a commencé une dizaine de minutes plus tard. il y avait bien 150 à 200 personnes qui assistaient à la représentation. Le concert qui a duré environ une heure et demie a mélangé des titres en anglais et en anglais, des ballades plus rocks, des morceaux plus doux, et surtout une reprise complètement déjanté et complètement rock de « La Mauvaise Réputation » de George Brassens.

J’ai passé un bon moment avec le concert, même si je ne suis pas un fan « hystérique » de la pop rock, j’ai été diverti. Le groupe a ses personnalités bien tranchées : un batteur qui aime les jeux de mots (cf la photo ci-dessous), un bassiste avec des lunettes noires à la Philippe Manoeuvre d’un calme olympien, le guitariste chanteur qui se déchaine sur scène, et le deuxième guitariste plus posé.

Seul hic, c’est que le groupe est parti, sans faire de rappel. Dommage que la tradition ne soit pas respectée ici. Mais c’est déjà agréable qu’une mairie organise des concerts en plein air.

Si vous avez l’occasion de voir Hangar, profitez-en. Même si sur certains plans, ce n’est pas le groupe du siècle, cela vous fera oublier durant une heure et demie vos petits gros soucis, et ça n’a pas de prix.

« Bleak Silver Streams » : le premier opus des Lethian Dreams.

J’ai parlé dans un article de mai 2014, des deux derniers opus de Lethian Dreams. J’ai pu voir récemment que leur premier opus sorti en 2009, à savoir « Bleak Silver Streams ».

Dans cet album, et contrairement aux autres opus sorties en 2012 et 2014, au métal atmosphérique envoutant, il se rajoute quelques chants dit « growl », typique de certaines branches du metal.

Ce qui est bien dans ce vieil opus du groupe, c’est que le chant growl accompagne le chant clair de Carline Van Roos, et se marie à la perfection.

On est loin des chants growl assez long et presque omniprésents de certains opus de la carrière du groupe Opeth (essayez de dire cette phrase très rapidement).

Dès la première piste, on se retrouve en terrain conquis : les pistes sont longues, de 8 à 9 minutes, ce qui montre le travail qui a été développé pour chacune des pistes. C’est un vrai bonheur à l’écoute. J’avoue que cet album est un bon aperçu des deux opus qui ont suivi.

Pour tout dire, j’ai craqué assez rapidement, car il n’y a pas que des rythmiques typiquement métal, il y a aussi des influences plus « médiévales », comme sur le départ de la deuxième piste. Ce qui a été un pousse à l’achat supplémentaire 🙂

C’est du tout bon. Si vous aimez le métal atmosphérique, écoutez cet album, vous serez conquis ! Cependant, la présence de chants growl rend l’ensemble plus difficile d’écoute.

Comme les autres albums, il est disponible sur bandcamp et sur le site officiel du groupe.

En vrac’ rapide culturel

Un petit billet en vrac’ consacré à la culture au sens large.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, je vous laisse, j’ai « Les enfants d’Icare » d’Arthur C.Clarke qui m’appelle 😉

Billet de vacances : « Know Thyself » de Aephanemer, ou quand le metal instrumental devient francophone.

Si on dit metal en musique, tout de suite, on pense à la Scandanvie, région où le metal est un style de choix, avec sa tripotée de dérivées.

Mais en faisant des recherches sur Bandcamp, je suis tombé sur le premier album de Aephanemer, un musicien toulousain du nom de Martin Hamiche. Le site officiel étant disponible à l’adresse : http://www.aephanemer.com/

Avec son premier album, « Know Thyself », il nous offre du bon gros metal classique, très mélodique, qui ne tombe pas dans la facilité des guitares tellement saturées qu’on se demande si elles ne vont pas tomber sous le poids des accords, ni de la batterie tellement omniprésente qu’on se demanderait si le batteur n’est pas un clone de feu John Bonham puissance 10.

Entre les pistes très travaillées, dont certains frôle les sept minutes, on a du bon gros metal instrumental, très mélodique, agréable à l’écoute. J’avoue que dès que j’ai entendu la première piste, j’avais un a-priori favorable.

Les pistes s’enchaînent sans lasser l’auditeur, spécialement si on aime rester dans le « classissisme » du metal qui a toujours fait ses preuves.

C’est un album qui m’a parlé tout suite. Un coup de coeur comme on en a rarement. La piste de fin est un peu anachronique, car uniquement acoustique et au piano, avec un rythme qui fait penser à un célèbre jeu popularisé par une console très peu connue en son temps, la Game Boy.

Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un digipack signé, qui m’attendra (avec un peu de chance) dans ma boite aux lettres quand je reviendrais de vacances 🙂

Versions remastérisées deluxe des albums de Led Zeppelin : le foutage de gueule XXXL continue.

Dans un article du 17 juillet 2014, je parlais du foutage de gueule et soyons clair la sodomie financière que sont les nouvelles versions deluxe des albums de Led Zeppelin.

Vous en voulez une nouvelle dose ? Je demande les versions deluxe des albums Led Zepellin IV alias Zoso et Houses of the Holy. Elles sortiront le 28 octobre 2014.

Les bonus sont tellement inintéressants qu’on se demande si on prends les amoureux de musiques pour des débiles profonds.

Contrairement au premier album qui bénéficie d’un bonus intéressant (Un concert de 1969 à l’Olympia), les albums suivants ne propose que des versions remixées ou alternatives d’un intérêt proche de moins l’infini.

Si on regarde la fiche de l’album « Houses of the Holy », les bonus sont des versions différentes de l’album d’origine, modulo l’absence du morceau reggae D’yer Mak’er. Aucun titre inédit ou soyons fou, une prestation live.

Pour l’album Led Zeppelin IV ? Pas de listing des CDs, mais juste une indication sur la fiche qui ne laisse aucun doute : « Version 2CD Deluxe reproduisant la pochette originale et le nouvel artwork en « négatif » pour les contenus « compagnons ». L’album original est nouvellement remasterisé. Le second CD audio (disque « compagnon ») propose des prises alternatives studio jamais publiées. Livret de 16 pages. »

Chaque album pour la somme modique de 16,99€ pièce. Un bon conseil, allez sur Price Minister ou profitez des promotions que fait parfois la Fnac dans ses rayons pour avoir l’album à petit prix. Inutile de vous ruiner pour de telles produits !

Je dis cela, mais c’est vous qui décidez. Mais la sodomie de portefeuille pour des versions deluxes dont les bonus sont sans aucun intérêt, j’ai donné merci !

En vrac rapide et culturel de fin de semaine

Un petit en vrac’ rapide et culturel pour finir la semaine.

  1. Ce n’est pas un album ultra-récent, mais je l’ai découvert récemment. Si vous aimez le post-rock instrumental, il y a le premier opus de Kokomo qui pourrait vous parler. C’est « If Wolves ».
  2. Toujours dans le domaine musical, un jeune compositeur allemand, du nom de Markus Neurwith m’a contacté pour me parler d’un album qu’il a composé, « Der Knabe im Moor ». C’est un mélange de metal progressif, d’acoustique, de rock progressif. C’est assez sympa, même si j’avoue que je n’ai pas accroché à certaines parties où la voix était un peu éraillé.
  3. Dans le genre roman policier, si vous cherchez une petite saga sympathique, jetez vous sur celle de Jérome Dumont. Je la lis dans le désordre pour le moment. Mais on passe toujours un bon moment avec le duo de choc formé par Gabriel Rossetti et Amandine MacLane.
  4. Pour finir sur une note musicale, je vous rappelle que le duo folk Dear Pariah a lancé un financement participatif pour son deuxième EP. Financement qui se termine le 14 août 2014.

Bon week-end !

Death Of A Dryad : quand le Dead Can Dance des années 1987-1993 rencontre le métal.

Je fouillais les catégories musicales sur Bandcamp, et j’ai cliqué sur la catégorie néofolk. En fouillant dans les albums, je me suis arrêté sur le premier album, éponyme, du duo lyonnais « Death Of A Dryad« .

Pour décrire rapidement le style de l’album, vous prenez les ambiance des album de Dead Can Dance de l’époque dorée du groupe (entre « Spleen and Ideal » et « Toward The Within »), rajouter des sonorités métal, et vous obtiendrez un genre musical aux influences médiévales et lourde typique de certaines branches du metal. Sans oublier des instruments qu’on a plus l’opportunité d’entendre sur des sonorités folk classiques comme de la vielle ou encore du luth.

Après une intro assez étrange où une voix enfantine chantonne des syllabes, on attaque le vif du sujet. On sent les influences médiévales qui traverse l’ensemble de l’album. « Oblivion Thorns » a une rythmique assez rapide, presque metal. Les paroles sont accompagnées d’un fond musical typiquement médiéval. On s’attendrait presque à voir arriver un chevalier en armes.

« Ashes on a Burial Ground » commence avec du clavecin (ou du moins un instrument qui lui ressemble vraiment). Rapidement, le clavecin est rattrapé par des guitares metal saturées, mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour éviter de tomber dans la facilité. Au milieu de la piste, un solo de batterie « roulante » relance l’ensemble.

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« This Is For Our Sins », le chef d’oeuvre de Lowercase Noises.

J’avais déjà parlé de Lowercase Noises en septembre 2012, avec l’album « Carry Us All Away ».

En avril 2014, Andy Othling alias Lowercase Noises a sorti ce qui est sans aucun doute un chef d’oeuvre, « This Is For Our Sins« .

L’album qui dure une heure raconte l’histoire vraie de la famille Lykov qui a vécu pendant une quarantaine d’année isolée au beau milieu de la Sibérie. Famille découverte par hasard par des géologues en 1978.

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