Avec les 6 ballades qui composent cet EP, on est plongé dans un univers de guitare sèche, à tendance jazz et jazz rock, qui s’enfilent telle des perles sur un collier.
L’album est en téléchargement libre (même si j’aurais bien donné un petit quelque chose), et cerise sur le gateau, proposé en Creative Commons BY-NC-ND.
Cette année, j’ai eu envie de finir l’année sur une touche de douceur, avec la quatrième carte postale de Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead.
Quand sa quatrième carte postale, elle continue de nous plonger dans ses ambiances éthérées, ses mélodies tout en douceur et sa voix qui hypnotise.
J’ai donné 10$ pour l’album car je l’ai vraiment aimé. A vous de voir, maintenant. Mais un peu de douceur, spécialement en fin d’année, cela fait jamais de mal.
Bon réveillon, et rendez-vous le 2 janvier pour le prochain billet. Car oui, je ne poste aucun billet durant le jour de l’hypocrisie sociale institutionnalisée.
Tous les liveCDs de système libre ne sont pas uniquement basés sur des distributions Linux. Il y a aussi Jibbed, basé sur NetBSD.
La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine, Mateu.
Vous n’aimez pas LibreOffice que vous trouvez trop lourde pour vos machines ? Vous cherchez un tableur léger ? Gnuméric 1.12.0 est pour vous, dont une des grandes nouveautés est de supporter gtk+3.
Parlons un peu musique. Si vous cherchez du bon indie rock qui déménage et dans le cadre des licences Creative Commons, essayez Singleton et leur album « The High Seas ».
Avant toute chose, je tiens à m’excuser – et je ferais pénitence – pour le jeu de mot à la limite du grand n’importe quoi…
C’est via l’initiative C.A.Y.A music que j’ai pu – en achetant le premier paquet (qui a été rendu disponible du 2 au 17 décembre 2012) – découvrir KesakoO et son album « P.L.U.M », datant de 2010.
Sur cet album de 8 pistes, Mickael CREZ alias KesakoO s’inspirant d’une formation de pianiste et saxophonistes classique, mélange les morceaux typiquement expérimentaux comme « Wherycoffee » ou les compositions inspirée par le jazz, comme la piste d’ouverture, « Abertura ».
A noter la très bonne reprise de la piste « I was there » de l’album « Let’s Dream Each Other » d’Amanyth sous le titre « Menova Vreê An Dezember », avec la voix toujours aussi envoutante de CalendarGirl.
Et sa voix est aussi présente sur la piste « Abertura » et « Enchî », piste typiquement jazz club enfumé.
Les morceaux sont assez long, d’au minimum 4 à 14 minutes. Autant imaginer le travail derrière chacun des morceaux proposés. Malgré le coté expérimental de certains titres, on sent toujours l’influence du jazz via le saxophone et de l’envie de repousser les limites de la composition.
Encore une bonne découverte. Je compte me plonger désormais dans le reste de la discographie de KesakoO qui doit être tout aussi bonne ! Et cerise sur le gateau, c’est publié sous licence Creative Commons, en CC-BY-NC-SA pour être plus précis.
A vous de voir maintenant si vous accrochez ou pas.
Encore une découverte que je dois à Toine du site @diffuser.net. Robin Mitchell est un auteur anglais qui mélange folk, jazz, blues et pop. Fin novembre 2012, il a livré son dernier EP en date, « Songs from a Fall ». Après l’avoir écouté, j’ai craqué, commandé un des 250 exemplaires en version physique.
Cet EP de 17 minutes commence en douceur avec « Steady Going ». En fermant les yeux, on pourrait s’imaginer autour d’un feu de camp, avec une personne en train de jouer de la guitare et de chanter. La mélodie est très accrochante, et on se laisse bercer.
Le deuxième titre, « Steps » est plus « dynamique ». Mais il est tout aussi accrocheur. Et un peu plus « pop » que le premier. Avec le troisième titre « Sparrows », on arrive dans de la folk des plus classique. La quatrième piste est celle que j’aime le moins, à cause de la fin trop répétitive. La dernière piste, « Fairground » clot en beauté les 17 minutes de cet album.
Je dois avouer que les artistes francophones libre ne m’ont jamais vraiment trop inspiré, en dehors de groupe comme In-Limbo pour prendre le premier exemple qui me vient à l’esprit. Ou pour les personnes aimant la folk « guitare-acoustique », Moon Rambler et son très bon Melancholy.
Mais fermons cette rapide parenthèse.
Donc, en écoutant les pistes de la compilation, je suis tombé sur la première piste de l’album « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse » du groupe plus ou moins basé à Orléans, qui porte le nom anglophone de « Have The Moskovik« .
C’est un groupe qui nous fait de l’excellent post-rock instrumental, avec de longues pistes (de 3 à 7 minutes) mi-parlé mi-chanté. J’avoue que j’ai eu un énorme coup de coeur pour la deuxième piste qui me fait penser au travail instrumental du groupe japonais Mono.
Entre la voix douce de la narratrice sur certaines pistes, et l’accompagnement musical qui se la joue post-rock sans surutiliser des guitares saturées, c’est une excellente découverte musicale. J’avoue que dès la deuxième piste, je cherchais ma carte bleue pour la dégainer et acheter un exemplaire de l’album.
Il me tarde de recevoir l’album en version physique et dédicacée. Sinon, la version numérique est en « name your price », donc, si vous avez aimé l’album, laissez quelque chose. Ca change vraiment de la pollution sonore des radios de la bande FM, devenu au fil des années le robinet des majors du disque.
Enfin c’est vous qui voyez, mais au moins, vous aurez eu l’info 😉
Comme on est vendredi – trolldi en culture geek – un petit en vrac’ rapide et libre qui essayera de ne pas suivre la tradition de la journée du vendredi.
Toine, le responsable du site @diffuser nous propose une compilation de musique libre francophonepotable. Si, si, c’est possible, même si j’étais plus que dubitatif au moment de télécharger la compilation.
En rapport avec le lien précédent, un groupe que j’ai découvert, Have The Moskovik, situé sur Orléans propose un excellent album (dont je reparlerais bientôt), « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse« . Et pour cause, je l’ai acheté. Article à venir en fonction de mon inspiration 😉
J’allais presque oublier, une excellent vidéo de Cyprien sur la mode du Geek, histoire de remettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».
J’ai eu envie de parler de deux albums qui m’ont particulièrement plu. Pour des raisons pratiques, j’ai coupé l’article en deux.
Commençons par le nouvel opus des « And The Giraffe » qui sortira officiellement le 2 novembre prochain, et qui est disponible en précommande : « Creature Collector »
Si vous avez écouté et aimer le premier opus, dont j’avais parlé en février dernier, aucun doute, vous aimerez ce nouvel opus. C’est la même recette : de la pop folk étherée, douce, sucrée comme dans un rêve.
Comme pour le premier opus du groupe, dès la première piste on se laisse emporter, et quand arrive la dernière piste, on se dit : merdre, c’est déjà fini ?
Et inutile de poser la question, j’ai précommandé un des 50 exemplaires en version physique, en espérant ne pas être arrivé trop tard 🙂
Je tiens à remercier Greg pour l’info que j’aurais ignoré autrement 🙁
De cet album, je lui trouve pas mal d’inspiration de la musique électronique années 1980, pour ne pas citer l’un des compositeurs de cette époque, un certain Jean-Michel Jarre.
Bien entendu, les influences de StrangeZero sont multiples, mais sans vouloir faire mon cuistre, les influences de la musique électronique du compositeur français se fait un peu entendre, comme sur la piste d’introduction, qui a des parentés avec « Arpegiator », tiré des Concerts en Chine. Ou encore sur « This Is Our Future » avec des samples étrangement équinoxien 🙂
Et on comprend pourquoi près de 3 ans de travail ont été nécessaire depuis leur précédent album, « Newborn Butterflies ».
D’ailleurs je dois dire que l’album s’écoute avec une facilité déconcertante. Les pistes s’enchainent comme on enfile des perles sur un collier. Des voix féminines sont entendues de temps à autres, se mariant très bien avec les mélodies, comme sur « Beautiful Noise », par exemple. Et que dire du morceau éponyme, si ce n’est : rahhh, lovely ?!
Tout est bon dans cet album. Et il est rare de trouver un album sans un ou deux plus faibles, voire carrément à sauter à la lecture.
C’est fluide, ça se laisse écouter. J’adore. D’ailleurs, les 71 minutes que durent l’album passent sans qu’on s’en aperçoivent. Le dernier morceau n’est autre qu’une reprise du discours de Charles Chaplin dans son chef d’oeuvre, « Le Dictateur ». Qui m’a donné envie de revoir ce film de 1940.
Et pour vous mettre en bouche, voici le clip de « Beautiful Noise ».