Pour une fois qu’une collection vendu dans la presse est intéressante…

Je parle de la collection proposée par Altaya, « Vinyles de Jazz » qui proposent les classiques. Ayant récemment investi dans une nouvelle mini-chaîne qui fait platine vinyle (33-45-78 tours), radio, CD et encodage MP3, j’avais pris le premier numéro par curiosité… C’était l’album « Kind Of Blue » de Miles Davis. Il faut dire qu’un autre élément est rentré en ligne de mire.

J’avais acheté quelques temps auparavant – à l’origine car je n’avais pas trouvé d’autre album de l’époque Mark II de Deep Purple – « Machine Head ».  Sur la deuxième face, après le cultissime « Smoke On The Water », « Lazy » et son intro jazzy de deux ou trois minutes.

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Bam Balam, la caverne d’Ali Baba pour fans de musique sur Bordeaux.

Sur les conseils du disquaire Total Heaven (dont j’ai déjà parlé), je suis retourné sur Bordeaux et je suis allé chez Bam Balam…

En me mettant un budget maximal de 40 € (que j’ai réussi à respecter), quelque soit le nombre de vinyles pris. Et je dois dire que c’est une vrai caverne d’Ali Baba. Les disques sont disponibles par dizaines, dans tous les domaines, des années 1950 à nos jours.

La boutique se trouve 29 cours Pasteur à Bordeaux, et est ouverte du mercredi de 15 à 19 h.

On trouve de tout, surtout des groupes assez anciens, comme Rainbow, avec l’excellent « Long Live Rock’n’Roll » (1976), comme les albums des yéyés ou encore des groupes plus « psychédélique ». Difficile de ne pas trouver son bonheur…

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Où sont passées les c******s des chanteurs de nos jours ? Dans un trou noir, surement…

Y a pas à dire, mais la folk en 1969, cela dégageait pas mal…

Et le site de Country Joe McDonald, sans oublier les paroles bien pensées à l’époque… Suffit de remplacer Viet Nam par Irak par exemple…

Sauf que le FISH a été remplacé par un mot bien plus parlant, et toujours en quatre lettres 😉

Shedneryan : un digipack qui a de la gueule :)

Il y a 10 jours, je parlais du dernier opus de Roger Subirana, Shedneryan. Après 10 jours d’attente, j’ai eu le plaisir de le recevoir dans ma boite au lettre.

Pré-commandé le 12 (avec l’album Lost Words), envoyé le 14, reçu aujourd’hui. Autant dire que je suis hypercontent. Non, je ne saute pas partout quand même 😀

Le CD contient les 38 pistes condensées en une seule. Si vous avez aimé la version numérique librement et légalement téléchargeable, faites une bonne action : commandez la version digipack qui est de toute beauté.

Shedneryan de face

Shedneryan de dos

Shedneryan : l'intérieur

Je vous laisse, je retourne l’écouter sur ma chaine 🙂

En vrac’ rapide et libre :)

C’est vendredi, donc le jour d’un en vrac’ 🙂

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Shedneryan : l’attente en valait – largement – la peine.

Je viens de télécharger le dernier album en date de Roger Subirana…  J’en avais déjà parlé il y a quelques jours, et c’est une très bonne surprise.

Du pur bonheur. Une heure, environ, de musique en 38 pistes, les plus longues dépassant à peine les quatre minutes et les plus courtes, une cinquantaine de seconde.

On se sent transporté dès la première seconde dans un monde magique, fantastique, tel un chevalier du Moyen Age qui découvre les beautés du Proche Orient.

A un autre moment, on se sent tel Aladdin, sur un tapis volant. Un monde féérique, ou l’ensemble des instruments mélangés avec harmonie vous fait rêver.

On sent qu’un énorme travail a été effectué pour avoir une transition entre les morceaux uniquement instrumentaux et ceux comportant des voix et / ou des choeurs.

D’ailleurs, on sent parfois un clin d’oeil à des albums plus anciens, comme « Lost Words » ou encore « Point of no Return », mais sans s’attarder dessus plus que nécessaire.

Un superbe voyage qui dure une heure, heure que l’on ne voit pas passer, tellement le voyage est agréable.

J’ai précommandé, jeudi dernier, une version physique de l’album. Il suffit d’écrire à l’adresse indiquée pour en savoir plus. Ben oui, j’aime le contact avec les albums en version CD… Surement car je suis un vieux de la vieille… Et que le digipack en question, il a quand même de l’allure ! 🙂

Si vous voulez voir les autres oeuvres de la personne ayant réalisé la pochette de l’album, Eva Ludwig, n’hésitez pas !

Bonne écoute !

De l’art et de la manière de montrer l’inutilité flagrante de l’Hadopi.

Hadopi, la loi rédigée pour les majors du disque, pour les quelques artistes richissimes qui planquent leurs argent dans des paradis fiscaux, et qui coûte 12 millions d’euros à l’Etat français pour être un simple machine à envoyer du spam, est une loi plus qu’inutile, et surtout le premier pas vers la mise en place du filtrage du réseau, tout cela pour faire ressembler internet à une gigantesque galerie commerciale.

Des artistes ont depuis longtemps compris que le modèle de vente de galettes plastifiées est moribond, et cela fait 10 ans que le changement vers la dématérialisation est en route. En gros, depuis l’épopée de Napster vers 2000 – 2001.

Des artistes établis ayant même franchis le pas de proposer leurs musiques sous contrats Creative Commons : Nine Inch Nails pour ne citer que le plus célèbre, et qui avec son album Ghost I-IV dont la première partie était librement disponible a été une des meilleures ventes sur Amazon en 2008.

Mon prof de maths préféré l’a déjà écrit, dans un excellent billet dans laquelle il montre les limites de l’offre légale de la musique dématérialisée.

Une autre méthode pour prouver l’inutilité de l’Hadopi ? Ecouter des artistes indépendants, qui seront certains de recevoir plus qu’une aumone sur chaque vente faites de galette / mp3.

Dans cette catégorie, je classe des artistes comme ceux sur Dogmazic franchement peu connu du grand public, habitué à avoir les oreilles lessivées par la soupe que les radios et télés à clip passent à longueur de journée : Lady Gaga, Christophe Maé, Christina Aguilera, les artistes « made in » Massacr’Academy, etc…

C’est en fouillant sur la toile que j’ai trouvé des artistes comme Frau (et son sublime coffret deluxe dont je sais que les 15$ qu’il m’a couté, iront directement dans sa poche, pas dans celle d’une société de répartition des droits qui n’enrichit que les plus riches), ou encore Josh Woodward, Roger Subirana.

Des plateformes comme Noomiz m’ont fait connaitre des groupes comme Bats On A Swing, Pique La Lune!, des artistes comme Moon Rambler.

En sautant de liens en liens, on peut tomber sur des artistes comme Agnès Méric ou encore Semper Eadem.

Bref, sans avoir besoin de copier illicitement le top 50 qui monopolisent les radios car sponsorisés par un des géants des galettes plastifiées, on peut se faire une culture de qualité, largement plus variée que ce que l’on entend.

Et puis, il y a une autre méthode, franchement improductive, c’est de parler sur un média, ayant pas mal de passage, d’un outil en java (donc pas franchement léger) qui permet d’utiliser le « successeur » des réseaux en pair-à-pair pour faire des copies illicites de contenus protégés.

Cyrille Borne a expliqué ceci dans son billet, donc, je ne m’attarderai pas dessus, si ce n’est sur un effet collatéral qui risque de faire passer les utilisateurs de logiciels libre pour des contrefacteurs.

Surtout quand on s’aperçoit que le billet a été rédigé par une personne ayant pas mal de pouvoir sur le média en question. Et à grand pouvoir, grande responsabilité !

Cela risque de détruire les efforts des autres rédacteurs de ce média, ainsi que des libristes qui comme moi en ont fait partie. L’article en question n’est rien  de moins que – à mes yeux – une incitation à copier illicitement. Ce qui est une bétise, car cela va renforcer, mathématiquement, la volonté de filtrer l’internet.

A croire que certaines personnes oublient que l’on peut faire du mal au logiciel libre avec un seul article… Le genre de mal qu’il est très dur après de soigner.

Avis personnel que je partage entièrement ! 🙂