Réhabilitons les albums de remix mal aimé ; première partie « Things Falling Apart »

« Things Falling Apart », c’est l’album de remix du double album « The Fragile », sorti en l’an 2000. L’album « The Fragile » est souvent considéré comme un jalon dans la carrière des Nine Inch Nails. L’album de remix qui en a été tiré a été souvent considérée comme une grosse daube commerciale.

C’était aussi mon opinion, jusqu’à ce que je l’écoute. Sur les 10 pistes, tout n’est pas à jeter loin de là. « Slipping away » qui ouvre l’album est une réinterpréation intéressante de « Into The Void ». J’avoue que j’aime la version d’origine du duo « The Frail / The Wretched », et même si la version remixée de « The Wretched » perd une partie de sa force, l’interprétation orchestrale de « The Frail » est excellente.

Quant à l’hommage à Gary Numan, avec la reprise de Metal, c’est du pur sucre. Le seul gros hic, ce sont les 3 versions de « Starfuckers Inc », dont seule la première version est à la hauteur de l’originale. En gros, il y a les deux dernières versions de « Starfuckers Inc » qui sont largement évitable sans grosse perte au niveau intérêt d’écoute.

On est loin de l’excellent « Further Down The Spiral » ou de « Y3ARZ3R0R3M1X3D ». Mais ce n’est pas autant à jeter complètement 😉

L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

Continuer la lecture de « L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ? »

Hadopi ? La preuve même du rejet du darwinisme économique.

Par darwinisme, je pense surtout à l’idée : s’adapter ou disparaître.

Hadopi, cette loi inapplicable (à moins de fliquer chaque ligne et chaque internaute, sans oublier le mouchard payant et non interopérable qui fera de chaque utilisateur d’informatique n’utilisant pas un PC sous Windows un coupable par défaut), dépassée technologiquement (cryptage des communications, réseau privé virtuel, abandon du pair-à-pair traditionnel pour des sites d’hébergement, diffusion par flux) qui coutera plusieurs dizaines de millions d’euros (dixit les fournisseurs d’accès) ne rapportera pas un seul centime à la création, et encore moins aux intermédiaires que sont les maisons de disques dont le rôle principal est de vendre de la galette plastifiée.

Après une quinzaine d’années plutôt faste, entre 1985 et 2000 – il fallait bien remplacer les vynils et les cassettes stéréo par des CDs – l’industrie du disque n’a pas voulu admettre que l’accès à l’internet et donc à la musique au niveau mondial ne se ferait plus par elle.

Et cela, c’est inacceptable pour des personnes qui ne veulent pas voir disparaître leur monopole de fait : imposer aux acheteurs la musique – ou la daube, même si c’est insulter ce plat de cuisine – formattée, prédigérée, des artistes savonnettes comme à la grande époque des yéyés (1961 – 1963) ou plus récemment les diverses télé-réalités musicales.

Comme jadis dans les années 1980, la copie sur cassette devait tuer la création, l’internet est maintenant rendu responsable. C’est vrai qu’il est impensable de voir les artistes proposer directement leur création à leur public. Quelle idée insensée !

Ne plus avoir besoin des circuits de distributions classique, et donc ne plus utiliser un intermédiaire couteux comme une maison de disque… Quelle hérésie.

Pour moi, hadopi sera un fiasco et je ne donne pas plus de deux ans à vivre à cette institution qui sera bientôt synonyme d’accusations injustifiées, d’usine à gaz, et on ne verra pas la moindre vente supplémentaire de galette plastifiée.

Ce n’est pas non plus les idées du rapport dit « Hadopi 3 » qui changeront la mise. La mise en place d’une carte discriminatoire sur l’age, les personnes de plus de 25 ans n’aurait pas le droit de découvrir de nouvelles musiques, ne changera rien.

Les majors ont TOUJOURS (ou presque) produit de la merde ou l’on entretenu. Comme jadis les dinosaures ont disparus, victimes d’un astéroïde et de leur inadaptation aux changements du climat terrestre, comme jadis les métiers à tisser mécanique ont disparus (malgré le combat des luddistes), les majors se doivent de disparaître.

Il y a eu des musiciens avant que la musique ne s’incarne dans du vynil ou du plastique. Il y aura des musiciens après cela.

La musique est par définition immatérielle, et de sa longue histoire, les deux siècles qui viennent de s’écouler ne sont que quelques instants.

Maintenant, on verra bien si les industries du disque seront s’adapter… Mais vu le combat qu’elles mènent contre leurs – futurs – clients…

Benchmark v8 pour les autres navigateurs.

Article complémentaire du précédent pour les autres navigateurs du marché. Voici que ce que j’ai obtenu :

  • Midori 0.2.2 : 1331
  • Opera 10.10 installé via un petit yaourt -S opera-qt4 : 97.1
  • Epiphany 2.28.2 (même moteur que Midori) : 1328
  • Microsoft Internet Explorer 8.0 dans un Windows XP-Sp3 (sous VirtualBox 3.1.2) : 26.1, soit 66 fois moins que Chromium…

Continuer la lecture de « Benchmark v8 pour les autres navigateurs. »

Pas de langue de bois… Au moins chez Mozilla ;)

Derrière ce titre à rime se base un petit test – qui sert à rien, voila c’est dit pour les ronchons – qui est dérivé d’un propos que j’avais lu il y a environ 2 semaines sur Clubic.

Pour tout dire, l’article qui parlait de la sortie de la 5ième et ultime béta de Mozilla Firefox 3.6 avait un lien vers l’entretien, donc cela m’a rafraîchit un peu la mémoire 😉

C’est surtout ce petit paragraphe qui m’a mis interpellé :

Quels ont été les récent travaux effectués sur le moteur JavaScript TraceMonkey ?

MB : Nous avons opéré deux types de travaux. D’une part la technologie de TraceMonkey a été portée sur mobile. Plusieurs personnes l’ont essayé sur le N900 et ont été très impressionnées par ses capacités. Par ailleurs nous avons affiné TraceMonkey afin qu’il se révèle plus performant pour un usage de tous les jours. Aujourd’hui au travers de plusieurs tests, il apparaît que le moteur JavaScript de Firefox 3.6 est 20% plus rapide qu’au sein de Firefox 3.5. Cependant cela ne reflète pas pour autant les performances réelles observées par les utilisateurs dans leur surf quotidien.

Donc, j’ai pour vérifier cette information récupéré via le site ftp http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/nightly/, 3 versions de développement en linux 64 bits :

Une pour Mozilla Firefox pré 3.5.7, la deuxième pour Mozilla Firefox pré 3.6 béta 6, et enfin, une version pour Mozilla Firefox 3.7 pré-alpha1, et je leur ai fait passé ce qui est le test « ultime » des moteurs de Javascript : le « benchmark v8« .

Continuer la lecture de « Pas de langue de bois… Au moins chez Mozilla 😉 »