En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci !

Sur ce, bonne fin de semaine !

Mate Desktop, il en est où deux ans après la sortie de sa version 1.26 ?

En août 2021, Mate Desktop 1.26 pointait le bout de son museau. Depuis, une révision mineure, la 1.26.1 est sortie. Cependant, côté version majeure, rien n’a bougé.

Mate Desktop 1.28 se fait franchement attendre. En allant sur le dépôt du code source de la version de développement 1.27, j’ai pu constater que certains paquets de code source n’ont pas été mis à jour depuis… novembre 2022. Soit une année complète ! Du moins, c’est le cas au 6 décembre 2023, moment où je rédige le présent article. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Dans les paquets accusant un an de retard côté rafraichissement, en ce 6 décembre 2023, on peut citer Atril (le visionneur de documents), Engrampa (l’archiveur/désarchiveur), les outils de Mate ou encore Pluma (le bloc notes).

J’aurai très bien pu recompiler Mate Desktop 1.27.x comme jadis je l’avais fait pour Mate Desktop 1.25, mais j’ai senti que la vieillesse de certains paquets de code source serait source d’ennuis.

Il est à noter qu’Archlinux a déjà importé certains paquets de Mate Desktop 1.27, à savoir :

Ce ne sont pas des logiciels critiques, mais leur présence pour tous les utilisateurs de Mate Desktop sur Archlinux tend à montrer que les mainteneurs d’Archlinux en ont eu un peu assez et ont récupéré les dits paquets pour s’adapter à des composants logiciels récents.

Pourquoi un tel retard ? Sauf erreur de ma part – et vous me corrigerez en commentaires – c’est la même équipe qui gère à la fois Mate Desktop et Ubuntu Mate. Ce qui fait sûrement une charge de travail non négligeable.

J’espère simplement que l’équipe de Mate Desktop va pouvoir rattraper son retard et proposer une version 1.28 pour l’année 2024… Et qui sait, avec un début de support de Wayland comme le laisse penser ce dépôt github ?

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

    • L’hiver, période de migration, n’est-ce pas ? C’est le cas pour Archlinux qui a abandonné son ancien outil de suivi de bugs pour utiliser celui de gitlab. Voici les notes de publication en anglais.
    • La DGLFI de la semaine : La Starbuntu basée sur Ubuntu, avec Openbox et le gestionnaire de fichiers ROX Filer. Encore une distribution dont les spécificités se résumerait à une dizaine de pages d’un document en pdf.
    • Toujours dans le domaine des distributions proposant un environnement basé sur Openbox, je demande la Mabox Linux 23.12.
    • Prenez une dose de rogue-like, des instructions qui passent par un jeu de cartes, mélangez-le tout. Vous aurez RogueBot pour le Commodore 64.
    • Pour les fans de jeux d’aventures textuels n’ayant pas peur de l’anglais, je demande « The Ghosts of Blackwood Manor » de Stefan Vogt, disponible sur une vingtaine d’ordinateurs différents.

     

  • Côté culture ?

    Vous avez souffert mille morts en cours de français à cause de l’orthographe. Cette conférence TEDx vous mettra du baume au cœur.

    Sur ce, bonne fin de semaine !

Rapporter des bugs, c’est bien…

…Ne pas se précipiter pour le faire, c’est encore mieux. Cela fait 17 ans que je suis en mono-démarrage linuxien, à l’époque avec la Ubuntu 6.06 LTS après une semaine sous OpenSuSE 10.1 à l’époque. J’ai donc eu l’occasion au fil de ces années de rapporter des bugs.

Le problème avec les outils de suivi des bugs, en anglais bugtracker, c’est qu’ils sont remplis de rapports de bugs en double, triple, quadruple voire quintuple exemplaire. En effet, dans la précipitation, on oublie de vérifier si le bug a été rapporté… Outre le fait que cela encombre et pollue le bugtracker, ça complique la vie des développeurs qui essaye de trier les bugs pour corriger ce qui a été rapporté.

J’ai appris avec le temps qu’il fallait faire attention et ne pas agir précipitamment. J’ai eu un bug étrange avec mercurial et le code source de développement de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird.

En effet, quand je tapais la commande hg --verbose pull -u pour récupérer les nouveautés s’il y en a de disponible, j’avais droit à ce long message d’erreurs avec mercurial 6.6.

$ hg –verbose pull -u
Traceback (most recent call last):
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/dispatch.py », line 466, in _callcatch
return scmutil.callcatch(ui, func)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/scmutil.py », line 152, in callcatch
return func()
^^^^^^
[environ 60 lignes d’erreurs plus loin]

File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/extensions.py », line 613, in wrap
return wrapper(origfn, *args, **kwargs)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/hgext/fsmonitor/__init__.py », line 747, in wrapdirstate
if hasattr(self, b’_fsmonitorstate’):
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
TypeError: attribute name must be string, not ‘bytes’

J’avais d’abord pensé à un bug du côté de Mozilla, mais sur le bugzilla, rien de bien probant en utilisant la recherche par mots clés.

J’ai ensuite pensé à un bug du côté de mercurial 6.6. En utilisant l’outil AUR downgrade, j’ai rétrogradé la version de mercurial à la 6.5.2. Et d’un seul coup, tout a fonctionné comme prévu.

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Et si une grande purge du Linux bureautique arrivait, qui resterait en vie ?

C’est un exercice de pensée que j’ai eu envie de faire. Qui resterait en vie si un jour une grande purge avait lieu dans le petit monde des distributions GNU/Linux à destination bureautique.

Je parle des distributions génériques et « passe-partout » pour les linuxien(ne)s de tous niveaux.

Je ne prétends à aucune exhaustivité, juste à faire de mon mieux pour n’oublier personne. En cas d’oubli, les commentaires sont les bienvenus.

Il resterait selon moi :

1) Les distributions GNU/Linux mères, à savoir par ordre alphabétique :

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Pourquoi j’ai quitté le projet EndeavourOS.

Cela faisait pas mal de temps que je ne participais plus aussi activement au forum qu’au début du projet. Mon activité s’était résumé à continuer les traductions de l’outil Welcome, et quand les sous-forums par langue existaient, j’y postais les traductions des notes de publication.

Mon intérêt et mon implication dans le projet diminuait lentement. Il faut dire que certains choix techniques m’ont fait m’éloigner encore plus du projet. À savoir :

  1. La mise en place du dépôt tiers au dessus des dépôts officiels dans /etc/pacman.conf
  2. L’utilisation de dracut en lieu et place de mkinitcpio
  3. Proposer systemd-boot par défaut au lieu de grub
  4. Le passage à KDE comme environnement par défaut de l’image ISO live

C’est pour cela que j’ai publié un post dans le forum d’EndeavourOS pour annoncer mon départ du projet.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi de novembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • EndeavourOS a sorti une nouvelle image ISO dont la principale nouveauté visible est le remplacement de Xfce par KDE sur l’image ISO live. Plus d’infos sur les notes de publications en anglais que je n’ai pas eu le temps de traduire. Désolé.
  • Dans le petit monde des distributions de la famille RHEL élargi, il ne manquait plus que Rocky Linux en version 9.3. C’est désormais chose faite.
  • C’est officiel. Le noyau Linux LTS de l’année 2023 sera le 6.6 avec un support de 3 ans. Plus d’infos sur l’article de Phoronix.
  • Souhaitons – avec un peu de retard – un bon anniversaire à MS-Windows 1.01 (le premier de la série des 1.0x) qui est sorti il y a 38 ans, le 20 novembre 1985.

Côté culture ?

Si vous aimez le dark ambiant aux pistes longues, le double album de Steve Roach « Sanctuary Desire » est pour vous. Merci à Agnès de Destination Passions pour m’avoir orienté vers cet album.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Un petit bilan de mes expérimentations avec la Fedora Linux 39.

Dans un article vieux de quelques jours – au moment où j’écris cet article le 19 novembre 2013 – j’évoquais quelle serait ma porte de sortie si Archlinux venait à disparaître.

Après avoir fait compilé l’émulateur Vice en version de développement (cf la vidéo ci-dessous), je me suis attaqué à d’autres émulateurs que j’utilise au quotidien ou presque 🙂

Voici les dépendances que j’ai rajouté à la Fedora Linux 39 pour pouvoir compiler Vice en version de développement :

  • ‘Development Tools’ (avec groupinstall)
  • ‘C Development Tools and Libraries’ (avec groupinstall)
  • compat-ffmpeg4-devel (en provenance des dépôts rpmfusion)
  • xa
  • texlive
  • texinfo-tex
  • gtk3-devel
  • glew-devel
  • libcurl-devel
  • pulseaudio-libs-devel
  • alsa-lib-devel

J’ai continué avec Dosbox-X – en version de développement – avec son interface en SDL2 en ajoutant les dépendances suivantes :

  • fluidsynth-devel
  • libslirp-devel
  • SDL2_net-devel

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de novembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Pour finir, deux vidéos rajoutées récemment sur mon instance peertube. La première concerne Dosbox-X et Pcem.

La deuxième concerne à la fois l’émulateur Vice et la Fedora Linux 39.

Sur ce, bon week-end !

Et si Archlinux disparaissait, quel serait ma distribution de repli ?

J’utilise Archlinux depuis 14 ans et demi (mai 2009), après environ 3 ans avec Ubuntu. À l’époque, c’était un grand écart facial, et le saut à faire était immense.

Archlinux (sur mon PC fixe et mon RPI 4 en version ARM) est un des trois OS libres que j’utilise au quotidien (ou presque).

Comme je l’avais précisé en mai 2023, j’ai trois casquettes linuxiennes : Archlinux, Manjaro et Debian GNU/Linux.

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